Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 8 : Contenant ce qui concerne les assemblées du Clergé, les différens départemens, les receveurs et les bureaux des décimes, les droits et fonctions des agens généraux du Clergé, et les délibérations pour la conservations des archives

1.fO S Des Agens généraux du Clergé. 24~~ L'aJfemhlée de. 167J., 'donna auffi à c~a- le ~ure~u pour en faire leur rapport, cu~ des ,agen~ qUI fo,.tozen~ de charce ,dlx~ ledIt feIgneur de Saint-Paul a dit ~ qu'au– hua mIlle. bvres de recompenfe ~ & a paravant que la compagnie entendît ledit chacun trois, mille livr~s p'0l!-r I.e! 1Joy~ges rapport, il la fupplioit très - humble– & ,autres frazs ,extraordznazres qu zls a~orent m~~t de trouver ?on gu'illui témoignâ~ fazts pendant l agence; cela eft rapporte dans qu Il ne demandolt pomt de gratification le p~ocès -verkal ~e ~ette, aJ!èmblée, dans extraordinaire en confidération de ce que la feance du JeudI cznquzenze feptembre, dans le temps de fon agence il" avoit été page 284. promu à l'épifcopat ; que fi Ja derniere L'ajfemblée de 1680. accorda à meffieurs affemblée en avoit ouvert le chemin . & les abbés de Grignan., 6- de Valbelle, agens avoit eu égard à la dignité du caraéte~e flrlant de charge, chacun vingt-fept mille il ne prétendoit point que cela fût tiré livres. Cela eft rapporté dans la féance en exemple, au contraire, il fouhai– du mercredi troifieme juillel de relevée ~ toit que l'affemblée fit un bon régle– page 161. ment fur ce fujet , qui commençât en fa Monfieur l'abbé de Grignan avoit été perfonne. . nommé à t évêché d' Evreux ~ & monfieur de On a remarqué dans le procès- verbal Valbelle à celui d'Alet: il ne paroit point vers la fin de cette féance ~ que l'ajJèmblé; dans le procès-verbal que t a./fomblée leur ait ordonna à chacun d~ ces deux agens dix-huit fait un préfont pour une chapelle. mille livres de gratification, (; outre cette On n'a point expliqué 'dans le procès- Jamme ~ elle donna à monfeigneur l'évêque 4lerbal ., fi ce préfent eft compris dans les de Saint- Paul trois mille livres, pour être ryingt-fept mille liyres ; en voici les termes. employées à l'achat d'une chapelle j il eft rnonreigneur le préfident a propofé à vrai qu'il ne paroit pas que taJTemblée lui a l'a{1emblée d'opiner fur leur récompen- fait ce préfint en confidération de ce qu'il fe ; & par délibération unanime de avoit été nommé à l'évêché pendant [on toutes les provinces, il leur a été accor- agence JO il Y a même que c'eft pour les dé– dé à chacun la fomme de vingt-fept mille penfes qu'il a faites dans les voyages à la livres. foite du Roi ~ afin d'obtenir le réta6liJfement de f'.acence , fi pour autres caufis impor– tantes lI. t honneur du Clergé. Ceue raifon x XIV. Si le Clerzé fait un préfent particu- CI • r ' lier aux agens qUI Joont nommes , 1" " 1 1 1 1 a evcc le pennant eur agence, en conGderatl0nde cette llomi- ° nanon. I L ne parolt pas avant l'aJfemblée de Mantes, tenue en 1641. que le ClerCé ait fait une gratification particuliere aux acens , // / 'L"/h' d J qUI Ollt ete nommes a evec e pen ant aur agence., monfieur de Grignan, agent fortant de charge en 1645'. le dit en termes exprès dans l'ajJèmblée de 1 6-l f. dans la féance du mercredi 17. flptem6re, il fut nommé ~ l'é· 'Véché de Saùu-Pau!-trois-(ïzâteaux fur la fin de Jon agence: il y a dans le pr~cè~­ 'VerbaL de cette féance ., que les commI{fal– res qui avoient été nommés pour exa– miner les expéditions obtenues par mon– feigneur l'évêque de Saint-Paul ~ & ~e fleur d'Hugues, anciens agens:l ayant pns Tome YIII, paroit avoir été mife afin de donner au pré– font un autre fondement que la nomination à t évühé ~ mais la deJl ination qu'onfit de ces mille écus à l'achat d'une chapelle, peut être un fondement de croire qu'on y a eu aul/Ï / , ecara , Le préfident de ta./flmblée le remercidf!t de la part de la compagnie, affure en ter– mes exprès, que la dépenfe qu'il a faite ~ & fes voyages, ne font pas b principale rairon qui a détermÎné l'a!Temblée à lui faire ce préCent ; il dit que la compagnie le prioit d'accepter un préfent de mille écus qll'elle lui fairoit ., non pas tant pour un dédommagement des dép~nres qu'il a faites, que pour une marque de l'.lffcétion & de l'eihme qu'elle a pour 1ui. Il eft vrai que cette inégalité de gratifica– tion entre monfeigneur de Grignan, évêque de Saint-Paul, fi monfieur d IL.lgûes Jon col!egue dans tage1lce ~ ne pouvoit tira à conféquence , quoique l'ajJèm6Ue n'eût pas confidéré dans monfieur de Grignan qu'il a'YQlt éd nQmmé à L' (vêché ~ parce que mon--:. 0000000 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (08)

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