Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 8 : Contenant ce qui concerne les assemblées du Clergé, les différens départemens, les receveurs et les bureaux des décimes, les droits et fonctions des agens généraux du Clergé, et les délibérations pour la conservations des archives

155 Des Députés auJt A ffimhlées du Clergé. '1 5 ~ Ce dirc~urs fini, mO~lfe1gneur le pré- neurs fois de prendre ce roin, & qu'ayant {idem a témoigné de la part de la com- eu l'honneur de rencontrer monfeigneur pagnie à. m,on[ejgne.u~ ~~ Faris, q~' ell: de Paris J il lui avoit fait le jour d'hier étoit obltgee a fa Clvlltre de ce qu tllm pareIlles offres dans le Louvre. Et en remettait fon différend, & vouloit fe outre, que s'il voutoit: lui-même en être [oumettre J fon jugement; & enfuite il le feul juge en préfcnce de deux évêques a été réfolu que metlleurs les :lgens prie- qU'lIs appelleroient, il Y confentoit, ne roient de la pJrt de l'alfemblée monfèi- doutant pas qu'après :,1Voir oui fes rai– gneur d'Auch de prendre la pei.le d'y fons qu'il cfcir erre démcnfh:aives ~ il venir lundi nutin pour y dire fes raifons J ne lui fît juHice J 8.: ne [e condamnât de quoi ils ont été ch~lrgés. pJ.r [on propre jugement. Que s'il [ajroit La fuite ddns III J:'alue du 4· flp'– tembre du matin" page 20 J. & juivaTites" M Onfeigneur le préfidenr a repré– fenté à la compagnie J qu'elle avoit remis à ce matin le réglement qui en à faire entre meffeigneurs de Paris & d'Auch touchant leur féance ; & que mef– fleurs les promoteurs devoient rendre compte de ce qu'ils avoient fait enluite de l'ordre qu'ils avaient eu de commu– niquer à monCeigneur d'Auch les pieces que mondit feigneur de Paris leur avoit rendues; de quoi s"étant acquittés, & ayant rapporté que mondit feigneur d'Auch n'avoit voulu voir lefd. pieces, mondit feign~ur eH entré J & a dit: Que meHieurs les promoteurs l'étant venu trouver de la part de l'a{femblée ~ pour lui donner communication des pie– ces de monfeigneur de Paris" & des rai– fans qu'il avoit déduites au bureau pour foutenir fan droit, il leur avoit répondu que cette procédure [entoit le procès & différend ~ qu'il vouloit éviter avec mon– feigneur de Paris qu'une longue connoif– rance avoit li~ avec tant d'amitié, qu'ils n'avoient point beioin de juges pour ré– gler leur conteilation; que de fa p:.1rt il ét~it tellement difpofé à l~ ter~line~' par VOle de douceur & de paclficatJon, qu'il :lvoÎt déja déclaré à l'affemblée , & réi– !éroit qu'il étoit prêt d'accepter pour Juge fouverain & arbitre celui ou ceux de la compagnie que monfeigneur de Paris feul nommeroit. Que s'il voulait même s'en rapporter à meffeigneurs les fuffragans de fon ar– chevêché ~ il les recevroit pour fes ju– ges, ou l'un d'eux :J monfeigneur de Chartres & monCeigneur de Meaux le dernier defquels il avait follicité plu~ difficulté de fallmettre [on différend à la complgnie, ce n'étoit pJS manque de refpetl:: ni de confiance, pui[qu'il accep– toit pour j llges tous les ~urticu1ters qui la compo[ent, & que monfeigneur de Paris lui-m~l11e nommeroir. l'viais que c'était pour ne point em· ployer [es féances & occupations à ré– gler ce différend ~ elle qui avoir tJnt d'af– faires plus preffantes fur les brfls ~ qui regardoient la religion & le fervice du Roi; qu'il ne refu[cit point fa médiation & fes [oins pour b t~ïminer par les voies amiables & conforrnes à leur profe!l1on J fans en venir à U~ jugement qui pourrait contriiler l'une des pl nies, en voyant qu'elle expliqueroit fes inclinations en faveur de l'une plutôt que de l'autre. Que cette affemblée n'étoit J & ne pouvoit être fon juge qu'en cas de trouble dans la compagnie [ur les rangs, & qu'il raf– furoit de fa part qu'il n'en feroit aucun pour lui épargner cette peine. Que s~il avoit des différends avec monfeigneur de Paris, dont ils ne puffent convenir en– femble : ils avoient des juges nés de leurs perfonnes & de leurs dignités felon les loix de l'églife & du royaume: que néan– moins fans déroger à fon déclinatoire pour l'alfemblée J il ne faifoit pas de dif– ficulté de lui déduire les fondemens de hl caufe qui feroient connoÎtre la foiblelfe des raifons de monfeigneur de Paris, & qu~il avoit eu bien moins de peine à les couler à fond J qu'à combattre fes ref– peéts envers lui & fon affection. Après quoi, pour entrer en matiere, mondit feigneur r archevêque d'A uch a dit, que les raiions de monfeigneur de Paris , ~jnfi qu'il apprenoit p-ar la leCture du procès-verbal où elles étoient cou– chées, fe réduiraient à cinq. La premiere étoit un exemple de pa– reil jugement en fa faveur, tiré des mé– moires- de Taix, dans les états de Blois e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (08)

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