Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 7

1499 De la voie de fa pourvoir 15oo l'aller recevoir ; & éunt enrré, il a pris mauvais qu'il et1t commerce avec lui place devanr le b,ureau, & ~ di~, .qu.e pour les affaires fµiriruellcs, & que s'il ce marin un cccldialbque qui lut ero1r fa voit que ladite lettre contînt autre inconnu lui avoir porté une lertre de chofe' il ne la pcéfenteroit pas , fou– mon(eigneur le cardinal de Rerz, adref- hairant de faire connoitre à Sa l'vlajellé fée ;\ J'affembléc , avec ordre exprès de l'obéilfance qu'il lui rendra toure fa vie; venir la lui prélè:nter ; qu'il avoit fu & à l'alfemblée l'obligation qu'il lui a qu'elle conrenoit deux chofes, dont la d'avoir eu la bonré de demander qu'il premierc étoit un rcmercîmer.t à la corn- etît la liberté de faire les fonétions de pagnie, de ce que par (es foins il avoit fa chuge. été rétabli dans fa jurifdiétion ; & la Enfuire il a mis fur Je bureau la let– feconde, une phinre d'une fenrence de tre de mondit feigneur le cardinal de l'official de Lyon, rendue le 27. feptem- Retz, & monfeigneur le prélident lui a bre dernier , por laquelle il éroit or- répondu que la compagnie ne pouvoit donné, que lui qui parloit, exerceroit que lui témoigner beaucoup de fatif– par provilion la charge de grand vicai- faétion de toute fa conduite, laquelle re, & monfieur Porcher celle de vice- avoit toujours été fort prudence & fort gérent d.ms l'officialité. fage; qu'elle vouloit auiîi lui faire con- Que quand il n'auroit poinr reçu de no1tre qu'elle écoit très-facisfaite de ce lettre de monfeigneur le cardinal de Retz, qu'il avoit fuivi (on efµrit dans l'exé– il écoir rélolu d'en venir paner fes plain- cution de fcs réfolutions, en ne don– tes à l'alfemblée, laquelle fans doute nant µoint de ltarions aux réguliers qui conlidéreroir de quelle conféquence il refufent de foulè:rire à la cenfure qu'elle a ell de foumettre à une jurifdiéiion con- faite des livres par eux préfenté' à mon– rentieu[e, une chofe qui dépend li abfo- feigncur l'évêque d'Angers. Après quoi lumentde la volonté de menieurslesévê- mondir lieur le grand vicaire s'eJl retiré• ques, comme ell l'infiitution & la delti- accompagné de ceux qui J'avoienr reçu, tution de leurs grands vicaires; & qu'au- lefquels étant rentrés; tre l'intérêt général qu'ils y avaient, le I\1onfeigneur le prélident a dit qu'il trouble que cela pouvoir apporrer dans s'agilToit de délibérer li Ion ouvriroit le diocefe de Paris, devoit les obliger la lettre de monfeigneur le cardinal de d'y remédier, d'autant plus que plulieurs Hetz, apportée plr monlieur le curé de perfonnes croyant qu'il n'exerceroit les faine Severin (on grand vicaire, qu'ayant fonétions de fa charge qu'en vertu de affuré la compagnie qu"elle ne conte– certe fentence, quoiqu'elle ne lui eût noie que des chofes fpirituelles,. il ne point été lignifiée, ne voudroient pas le croyoit pas que ce fûr aller contre les reconnoîrre pour grand vicaire ; qu'aulli intentions du Roi d'en faire ouverrure, il croyoit être obligé de déclarer à l'a(- puifque Sa Majellé avait fait connaître femblée, comme il avo;t déjà fair en qu"elle ne fouhaitoit pas que les lettres plulieurs endroirs , & même la prier de de mondit feigneur le cardinal de Retz faire inférer dans fon procès-verbal la fulfent lues publiquement, feulement déclaration qu'il faifoit, qu'il n'cxerçoit parce qu'elle craignait qu'il y eût point la charge de grand vicaire, en ver- beaucoup de chofes , lefquelles ne ru de la fentence de l'official de Lyon , regarderoient point le fpirituel : fur niais en vertu de la commillion qu'il en quoi délibération prife par provinces, :ivoit reçue de monfeigneur le cardinal il a été réfolu que ladite lettre feroit de Retz, archevêque de Paris. ouverte, & en même·remps monfieur Qu'il n'avoir plus rien à dire à la l'abbé de Villars, fecrétaire , en a compagnie , finoa qu'il ne croyait point fait la leéture, laquelle ayant été ache– en lui préfentant une lettre de la part vée, la compagnie ne pouvant opiner de monfeigneur le cardinal de Retz, fur la plainte faite par monlieur le agir contre les ordres qui lui avoient grand vicaire , de la fencence rendue été donnés, puifque lorfqu"on lui dit par. l'official de Lyon , . faure , ?'~n qu'il pouvait avec liberté faire les fane- avoir une copie, monfe1gneu~ ,1 ~v~: rions de fon grand vicaire, on lui té- 0 ue de Chilon-fur-Saone a cte prte 1noigna que le Roi ne trouveroit pas d'écrire à monfcigneur l'archevi:que http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-07] Corpus | Histoire de Provence

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