Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 7

11 ~ S 1111x co11p.zhles faumis J le~r ]urifdic"lion. 41 Si;" du bout de ron bâton par plufieurs vifage & poitrine de monreigneur' & fois dans l'eUomach , & levant le vu jercer fon chapeau & calotte par rer– même bâton , le lieur de la Hilliere re ; Maifonneuve , chanoine & rréfo– s'eft mis encre deux , & le comte rier de faint Seurin; Rozée, prerre 8c l\lailler s'eft jerré au bras, li bien qu'é- curé de faint Pierre de Pujol-en-Cernes; tanr arrêré, il a recommencé fes inju- Fornier, prêtre & curé de Bifcarotfe & res, & dit que fans le caratl:ere il nous promoteur de l'archevêché , pour avoir mertroit fur le carreau; & voyant que fes vu ce que deffus , & reçu de la main gardes avoienc l'épée à la main & qu'on des moufquetaires & gardes de ~1. d'Ef– bartoir les prêtres , & que notre neveu pernon plulieurs couf.s de bacon , & le lieur de Saucours , prieur de Montra- même pour avoir eu e poil de la barbe vel éroir fanglant , notre promoteur brûlé par lefdirs moufqueraires avec la battu, plulieurs prêtres maltraités , ce- mêche de leurs moufquers ; Jacques lui ciui po~roit notre croix frappé avec la Terneau, bénéficier de faine Michel , croire des moufquers, nous nous fom- pour avoir vu ce que deffus ; Bonœuil , mes écriés , on affaffine nos prêtres, & pour avoir vu ce que deffus ; G. ~1i­ lors nous quirranr, il s'eft tourné vers cheler, capitline ordinaire de la lvbri- 1'.1. lévêque d'Agen, & lui a dit , vous ne ; de Beaulieu , capitaine enrretenu êtes auffi venu , à quoi mondit lieur l'é- en la marine, pour 3''oir vu ladite ac– véque d'Agen a réparti, qu'il éroit ici rion; de la Chaife, bourgeois & mon– pour les affaires ecclélialliques de la noyeur pour le Roi en la ville de Ilor– province , & qu'affilhnt fon archevê- deaux, pour avoir fuivi ledit fei~neur que, il ne reconnoiffoit que lui. Er lors avec le peuµle & vu tout ce que deffus ; le lieur de la Hilliere nous ayant pris au Rochet, pour avoir été préfenr à ce (IUe travers du corps, nous a tiré du milieu deffus; de Cruzeau, chanoine & facrille de ces farell ites & donné le moyen de de faine Seurin , pour avoir vu & ~té nous retirer dans notre églife, ou ayant préfenr à ce que deffus ; Fonrenel , prê– affemblé notre chapitre & pris leurs rre & chanoine de faine Seurin, pour avis, nous avons écc devant le fainr Sa- avoir vu ce que deffus; Guerinie1· pour crement , & après l'adoration d'icelui , avoir vu ; Binet , prieur de faine Pierre & le chant de l'hymne Pa.1g< bng•a glo- d'Olleron, pour a\•oir vu; Richon, cha– rio.ft. nous avons en procellion, accom- noine de faint Seurin , pour avoir \'U pagné de nos chapirres , porté le faint porrer la main par monlieur d'Efµernon Sacremen1 en notre chapelle , après fur la poitrine de M. de Bordeaux & l'ap– avoir déclaré au peuple I'excommuni- peller impudent ; Barbelieux , chanoine cation que le lieur duc d'Efpernon & de faine Seurin , pour avoir 'l'U I'aélion fes complices ont encourue par des ar- ci-deffus , & oui feulement, vous êtes renrats li exécrables , le fervice divin ne un ignorant, & vous a\'ez menti ; Jac· pouvant être fait dans une églife, :\ la ciues, fergenr, natif de Laval au pays du porte de laquelle un archevêque envi- Maine , pour avoir vu ce que deffus ; ronné de foldats, de moufquetaires , C. Gatenin , prêrre , portant la croix carabins & foldats du guet a été battu, qu'on m'a VùUlu arracher des mains , & injurié , maltraité par le gouverneur de pour avoir reçu force coups de crolfe la province, fans refpetl: de Dieu ni du de moufqucrs ; de Saucours, prieur de Roi Très-Chrétien, & Fils-aîné de I'é- Montravel , pour avoir éré l>Ieffé par glife. De quoi nous avons fait dreffer les gardes de monlieur d'Efpernon au– norre procès·verl>al, & pour erem·e d'i- delfus de I'œil jufqu'à effulion de fang celui, nous l'avons fait ligner a ceux qui du bout d'un canon d'un moufquec. étoienr préfens. Fair en notre palais ar- Cette fureur & \'iolence un peu c•l– chiépifcopal Je deuxieme jour de no- mée, & toutes les églifes de la ville fer– vembre mil lix cent rrenre·rrois, ainli ma nt leurs portes pour prendre le deuil ligné en l'original des préfentes, SouR- à l'afpeél & conlidération de l'atrocité nts, archevêque de Bordeaux, Gafpard, de l'attentat , feraient venus pJrdeYers évêque & comte d'Agen , Paliffe, cha- nous meffieurs de la cour de parle– noine de I'églife faint André , pour lemenr , lefquels s'éroienr diligem– avoir vu porter la main & bâton fur 1.: ment affemblés au bruir de cette fan· Tome VII. Ffff '~. ·~t-<. • J . ::..!"'' , .. ,., ... http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-07] Corpus | Histoire de Provence