Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 7

aux coupahles foumis J leur Jurifdiël.ion; r 154 • 1153 LX X XI. De l'interdit prononcé contre la ville de Bordeaux en 1633. &. .voulu ajourer foi, nous ( ortîmes de n<>;– rre archevêché fur les huit heures du des cérémonies fa,ites la ann.ée pour le lever. marin , acçom;>agn{s de · Mrs. Pierre Caron, chanoine & facri~e de notre églife fain:e Emilion, notre \'.Îcaire gé– nt'ral ; Pierre Mai(onneuve, chanoine & en qualité de rréforier de notre églife fainrScurin·les· Ilordeaux ;Jacc;ue.s Soyer- 111êine de-la·Houlfaye, rréforier qe notrè ml- rropoliraine fainr André, & allimes en l'églife fainr Michel, où nous •Îemeur4- m~s jufqu'_à onze heures & plu~, pou: De l'excommunication encourJJe .l ce faire la v11ire , laquelle achevee , 011 nous averrit que les avenues de notre ar– chevêché éroienr occupées par des hom– mes armés, & q1i"à chaque porte d~ notre maifon !ln ~voir mi~ des cprps· de-garde & des carabins de M· d'Efee~- Jiijet par fr!. le duc d' EJPer11on , & de ce qui s' ejf paffe dans fan abfalution. On n'a pas cllimé néccffairc de faire l'hitl:oirc de ces cenfurcs, ni de l'arccntat .à la pcrfoncc c;lc M. de Sourdis, ari.:hcvêquc de Bordeaux, &: des cncrepri(cs violentes fur les immuQitls cc– cl~1ia1lîcp1:::s qui y onr donné lieu, parce que les picccs qui feront rapporcé.-es, les cxpliquC"nt dans un grand 4éra.il . l'our en établir l'auto– riré, on croit devoir avcr:ir qu'elles (Ont coures tirées des arcl1i\'es de l'.:archeVêché de Bordeaux, on a fuivi l'ordre de leurs d.iccS .dans ce recueil. Procès-verbal de l'attentat & via- lence commife en la perjônne de moefeigncur l'arcliev.êque de Bor– deaux, par le jieur Nc.:;g.;s, lieu– ten.11u des c,zraliins de M. le duc d' EJPcrnon , affzjlé defdits cara– bins , en la fauveté de l'églijè métrvpoluaine de Bordeaux, le jàmedi 2JI. oaohre I tf))• N Ous Henri de Sourdis, confeiller du Roi en fon confeil d'état, com– mandeur de l'ordre du Sainc·Efpric, ar– chevêque de Bordeaux, & primat d' A– quitaine. Ce jourd'hui vingc-ncuvieme du mois d'oél:obre 16j;. étant en notre palais archiépifcopal , feraient furve– nues pluJieurs p.erfonnes, lefquelles de divers endroits nous auroienc donné avis que nous courions de gronds hafards , que nous n'cirions pas en fureté, & que le fieur duc d'Efpernon avoir rérolu de nous bannir & chalfer par for~e & vio– lence, que c 'éro.ic ce qu'ils en ef;>éroient ~e plus doux & mo~éré. A q11oi n'ayant l:"ome VII. . oon, c'ell pourquoi on nous C!)nfeilloi.t de n'y retourner pas, de peur qu'il nç notls méfJrri,·âr : néanmoinS no11s · éca11t réfolus de retourner, acc<>mpagnés du~ die lieur Caron, notre vicaire général; dudit lieur l\hifonneuve, chanoine ~ faint Seurin; des lieurs de Ilonœuil , de Montoutre; de tl:iicheler, ·capi[jine or'.. dinaire de la marine; & de Guillaume Gatenin, prêtre & un de· nos aumô– niers, portant devant nous notre croiJ parriarchale, à l'entrée de b franchife & afyle eccléliJllique, qu'on appelle or– dinairement la Sauvetat, nous apperçu– mes le lieur de Naugas, accompagnÇ d'environ vingt-ci11q carabi11s, portant un b:iron à la main, lequel venoit droi~ à nous, ce qui nous donna fujer de commander i notre cocher <le ne s'ar– rêter pas, ains de fui1•re la croix & aller doucement ; mais ledit Nauga& abordant. notre carolfe, dit au cocher qu'il s'arrêtât, tenant le bâton ' nous commandâmes au cocher de mJrcher, & lui derechef de ne marcher point, & tous fes gens d'une voix confu(e firent même commandement. & lors ledit Naugas die qu'il nous vouloic parler, à quoi ayant répondu que no– tre logis éroit lieu propre pour cela , nous dîmes au cocher de marcher, mais ledit Nau~as l'empêcha & les gardes; les uns mcme menant la main fur leurs épées, les aurres faifilfanr les chevaux & les rènes, menaçant le cocher, l'ar– rêcerenr, & .Naugas nous die, qu'il nous vouloir parler de la part de M. d'Erpernon , nous repartîmes que çe Dddd http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-07] Corpus | Histoire de Provence

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