Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 7

1 14 S aux côupahles fa,, mis J leur ]11.rifdic?iôn. 1146 lui, mais commune de tout le Clergé , qui nous allilloient dans la ville de 1\1on– & enjojnt aux promot~~rs à, t~utes oc~a- treuil, .licu~e dans notre d.iocefe , pen– lions den reprefenrcr 1 erat a 1 alfemblee, d.1nr qu en 1 alle de notre v1lite nous y à ce que fans ceffe elle y pourvoie. adminilhions le facrement de c~nfirma­ rion ;;u peuple; le Hoi mu de fa piéré, & ufant de fa julhcc ordinaire, eue fait informer & donner Jugement définitif contre ceux qui fe feroient trouvés char– gés par les informations'qui en auraient été faites par les officiers de Sa Majellé; & qu'i notre tr~s·inllante priere il lui eLÎt plu donner une abolition :i ceux qui avoient éré condamnés; tourefois, quoi– que nous ayons deliré d'empêcher qu'au– cune perfonne ne fouffrît perte de fa vie, mutilation de fes membres, ni effulion de fon fang, pour la réparation de l'injure qui avoir éré faite à l'églife pir cet at– tentat; néJnmoÎn5 nous aurio11s tâché p1r cous movens de les exciter à h re– connoilfance'de leur faute, & d'empêcher que la compaffion qui nous auroit porté à leur impétrer la grace du Roi pour les exempter des peines corporelles, ne tour– nât au grand détriment de leurs ames , en les lailfant <hns l'infenlibilité de leur péché. C'ell pourquoi, pour leur en faire connoître l'énormité, & les exciter d'a- Extraà du même procès-verbal, du jept jèptembre IUJf· page .zSo. vers la fin. L 'Affaire de l'interdit de Montreuil a éré remife fur le bureau, & la let· rre écrire par monfeigneur le coadjuteur de Tours lue de nouveau: fur laquelle l'alfcmblée a déterminé, Que monfei– gneur le coadjuteur de Tours fera remer– cié du foin qu'il prend de l'affaire de monfeigneur d'Amiens, & que l'alfem– blée juge à propos que les habiuns de Montreuil envoyant leurs dépurés pour préfcnrer requête , contenant leurs fou– millions & obéilfance :l mondir feigncur d'Amiens, pour lever l'interdit : Que mondit feigneur d'Amiens mu de com– paffion, & ufant de fa bénignité pater– nel le, leve l'interdit , à condition que le Clergé de Montreuil , folemnellemenr accompagné du mùeur & échevins de la ville, portera les reliques dont il s'agit , en quelque églife ou Heu commode, pré– paré à cette fin dans le fauxbourg, les coupables reconnus tels par les jugemens ci-devant donnt's , alli!lant en habits de pénirens , auquel lieu mondit feigneur d'Amiens, ou fon grand vicaire fe trou– vera, pour recevoir avec la dignité re– ciuife les reliques, & la foumillion de(– dits habirans : & au furplus des autres conditions ci-devant arrêtées & envoyées audit feigneur archevêque de Tours. Et pour lui écrire & faire favoir l'intention de la compaçnie , a été commis mon– feigneur l'éveque de Xaintes. SenÙnce de M. l'évêque d'Amiens , du .zo. fapumbre 16Jf. qui !eve l'interdà qu'il avoit mis far la ville de Montreuil. · F Rançois , par 1.1 miféricorde de Dieu, évêque d'Amiens : A tous ceux qui ces pré fentes Jeures verront, falut & bénédiélion. Savoir faifons , ciue comme ainli foir , que pour les ex– cès commis contre norre perfonne, & celle de plulieurs auties eccléliaftiques , ' ' vantage a repentance, notJs aurions par n~cre fenrence_ du v~ngt-cinquieme jour ium 16;4. mis en interdit, & depuis ayant été touchés de commiférarion pour plulieurs gens de bien, lefquels, quoi– qu.'ils eulfent un très-grand déplailir du crime des aurres , demeuroient néan– moins privés avec eux de la participation des facremens , & pour plulieurs autres caulès importantes, nous aurions accor– dé diverfes rurféancrs dudit interdir,juf– ques à ce que comparoilTans pardevaru: nous maîtres Antoine de Lumbres, lieu– tenant général & maïeur dudit l\!onrreuil & François Hurrrer, avocat & procu: reur du Roi de ladite ville, en vertu de fa p·rocurarion des maïeur. échevins & autres repréfenrans le peuple de ladite ville de Montreuil, nous auroient repré– fenté par leur requête l'extrême déplai– lir qu'avoir rour le peuple , des exces & injures atroces commifes contre notre perfonne & celle des aurres ceci éliaJli– ques qui nous allilloient, & le relfenti– ment qu'ils av oient de l'offenfe que Dieu & l'églife en avoient reçu : & conlidé– rans le mifêrable état auquel ils feroient iédwts pu la privation d11 façrement. & http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-07] Corpus | Histoire de Provence

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