Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 7

.- 677 dan; l'inJ1ruc7ion de; proc~s. 678 cufant d'a,lultere avec Françoife Quelin qu'i:s n'en pouvoient plS connoître par fa femme. Sa premiere pbiute a ét~ n:n- li fubordin.r;cn qu'ils Jvoienc à l'accu– due au licutcuJnt criminel de Vallon- fé, & par l'ufoge obfervé dJns les ju– gnes, qui J informé & décrété con- rifdiélions Cubalrerr.es & dépendantes tre les deux accufés. Tous les officiers des parlemens, quoiqu',t1·cc le pre– du baillia!!G)le Vallongnes, fe font par- mier oflicicr tous les autres arcnt une ragés dans cecte affaire, & ont écé ré- voix délibérative, qui etl un droit m~­ cufés de part & d'autre. L'official après me, que les vice3érens n'ont pas dJns avoir demandé fon renvoi en la jurif- les officiJl;tés. Lei+ Picquec fic fa dé– diélion eccléliaflique, s'efl pourvu au nonciation au promoteur, qui en confé– parlement de Rouen, où il a intimé le quence donna fa requête au juge com– lieurenant criminel, & s'ell infcrit en mis, pour avoir permiffion d'informer• faux contre divers aél:es de la procédu- & fur les conclulions le juge d'églife re ; mais cette procédure ell: inutile au permit d'informer & publier monitoire : récit du fait & tout· à-fait étranger au pour l'empêcher, l'accufé eut recours à. procès d'Hérouet, ayJnt été abandon- maître Gilles de Bray, quoiqu'un pro– né par Picquct, pour faire faire toue de cureur du Roi doive être plutôt la par– nouveau le procès à l'accufé. PendJnt tic que le défenfeur des accufés, & que la premiere pourfuite qui fe faifoic au celui du bJilliage de Vallongnes ne file bJilliage de Vallongnes, avant que l'af- pls compérent pour les affaires de la ju– faire fût porcée au parlement de Rouen, rifdiélion eccléJialhque ; néanmoins ou– le 27. mai 1671. Picquec préfenta fa re- bliant fon devoir & les bornes de fon quête à monlieur l'évêque de Coutan- pouvoir, il a tout mis en ufage en fa– ces contre l'official de Vallongnes, veurde ]'accufé, pour lui procurer l'im– quïl accufoit d'adultere & de plulieurs punité. Le iS. juin un prêtre commill abus & malverfations commifes dans pour publier le monitoire, l'ayant vou. l'officialité, le requérant de vouloir en lu faire, maître Gilles de Bray s'y oppo– informer lui-même, ou de commettre fa, & en vint jufqu'aux excès & violen– un autre pour le faire au lieu de lui : il ces, donc il a été informé : la violence ne voulut point commettre aulli·tÔt , ne lui ayant pas réuffi, il fc rendit ap– pour ne rien faire qu'avec beaucoup de pellant comme d'abus de la commiilio11 circonfpeétion, mais dans la fuite voyant du juge d'églife, enfemble du monitoi- 1 c bruit de ce procès, & le fcandale re, & prit une commiilion en la chan– s'augmenter de jour en jour ; & Picquet cellerie de Rouen en fon nom, pour 1 perfévéranc à lui demander jullice , il relever fon appel, la fit lignifier :i mon• crut alors être obligé de commettre & lieur l'évêque de Coutances & au pro– ne plus différer, fans trahir fon devoir, moteur, & fit lui-même anigner le pro– & l'intérêt de l'églife, & la jurifdic- moteur au parlement de Rouen, & T tion eccléliallique : le i;. juin 1r71. il confiitua un procureur, voulant y être donna fa commiilion à maître Jean-le- partie & y foutenir fon appel, monlieur Guedois, curé dans fon diocefe, & l'évêque de Coutances n'y voulant pas licencié en théologie , pour info1mer procéder à caufe de l'inexécution de l'é– du contenu en la plainte, & autres qui dit de Melun au parlement de Rouen. pourroient être rendues contre l'accufé , qui en le vérifiant en 1rSo. y a apporté lui faire & parfaire le procès, foit fé- des modifications, qui n'étoienc pls en– parément ou conjoi~tement avec le ju- core levées, & defirant faite renvoyer ge royal, fi le cas y écheoit, à la re- l'affJire en une autre cour, où l'édit de quête de maître Charles Drue!, pro- r.lelun fût mieux obfervé, & les droits moteur général du diocefe ; le même de !' églife plus favorables, il fe pourvut jour la comminion fut lue & publiée en au confeil, ou par un premier arrêt du l'officialité de Vallongnes l'audience ce- l. oétobre 1671. il fut ordonné que l'ac– nant, & enrégilhée au greffe à la requê- curé & le procureur du Roi feroient te du fubll:itut ou promoteur ordinaire, anignés au confeil ; & cependant fans & de l'ordonnance du vicegércnt, & préjudice de l'appel comme d'abus• par-là ils fe déporrerent cous deux de qu'il ferait palfé outre :i la publication fa connoiJfance de l'affaue , jugeani du mon.itoÎie , & l J'inll:ruélion d11 V v ij http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-07] Corpus | Histoire de Provence

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