Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 7

.of6 J De la ]urifdiêlicn Eccl/.fiaflique -46-f. moins que les raniculiers qui comporenr fonr indignes de leur ci,u1li1~ , &c. (et illutlre corps peu,·cnr }' renoncer , ()n aioutera a cette rcponlc de 1\1. le d'où l'on conclut qu il ell parcillcmenr à Prêrre ce qu'on a fair obfrrvcr, que ce la liberté des eccléfiatliques Je renoncer n'etl pas un rtnrimenr générJlemenr reçu • let1r privilege de rléricarure. . dans les cou~s réculieres que les prélidens 1\1. le l'r~rrc re pro1:mre cette d1fli- & les conre1llers aux parlemens' & par– culré , & }' répond, qu'il }' a i:rande riculiéremenr au parlemenr de Paris • diffrrence entre les deux priv:Ieges , puilfent déroger au privilege qu'ils ont p;ircc q11c celui des eccléliatliques el! de ne pouvoir ~Ire jugés dant les accu– donr* à l'ordre à caufe du conélere & farions capira'.es que par le parlement du minitkre, lequel renda!lt !J perronne même, route~ les chambres affemblées. fainte & L1créc. l'exclllpte & la ddivre Mornac, rur le. f!Uarrieme livre du di– de la puitlànce réculiere, rani & li Ion- getle für Il lo!ft ]Udtx. qui et! la quarric– guement qu'elle a cc cara[tcre , comme me rous le l!tre tie minoribus 25. annis , les chofrs faintes & facréesne font point pag. 114. écnt que c'etl l'ufage qu'ils ne dans le commerce des hcimmes. Cerau- puiffenrr dérog_er, qu'il l'a vu obrerver reur rapporte à ce füjet le témoignage trois ou quatre tois , & qu'il avoit appris d'OptJt, qui éroit évêque Je Mileve ou de M. le premier préliJ~nt de 1-larlay • 1'fela en Afrique dans le quatrieme fiecle, que cela s'était toujours pratiqué, n,· in– lequel inrerprétant ces plroles de l'écri- tiignitate & confenfa ddinquencis vi!efitr« ture fainte : Ne cctigeritis unc1os mtos , apud ùzferiores dignitas. Gueret, dans fes ntque in prophttas meos manum miferitis , notes rur le chap.; 1.de la premiere cen– dit , oleum fuum defen.iit Deus , quia fi rurie de5 quellions notables de M. le r•c.·arum efl hominis , u111Jio camtn eft Prêtre, poge 112. a ruivi ce renrimenr. a'ivinitatis.... Vt t~tigeritis unc1os mtos, idcO ()11 a dit qu'on petit tirer <ie cetre ob ... neJumptccatumliominispercutitur, f/o/eum fervJtion t1ne preuve p<1ur le renvoi dec; quod Dri tfl feriatur , judicio fuo referva- eccléfiall iques à leurs JU~es d' églire, & ,,.;, Deus rem fuam. que l'honneur de leur caratlere & le rcr- M. le Prêtre ajoute : voilà pourquoi peét pour leur ordre, qu'il dl important le juge ec~léliatlique av~nt ~'envoyer, le de .cnn(ervcr dan~ les pe~1ples pour y clerc cnmmel au bns frcuher pour erre mamren1r la religion, rout des motifs puni corporellement , le fait dégnder; encore plus puiffans qne ne fonr ceux & s'il le faut dire • .. le ren~ profane , qu'on pc1H .1\'oir de 11'approu1·er pJs que afin que le Juge bic l' pmffe toucher les prtfidèns & ronfcillers pu!IÎent dé– fans crainte & fans rcrupule de con- roger à leur pril'ik;?c d'2trc iu~és d~n~ fci~nce , comme les autres chof~s fa- les accu1àtions ~apita 1 rs p.H Je p~rlemên: crees fe profanent Jvant qu'elles putffent les cliambres allcu1bk<s. tomber dans le commerce. Au contraire le privilege d'un ·conreiller de la cour ne lui étant donné que pour maintenir ron an:orité & pour le rendre en quelque chore plus augulle que les autres magir– trJt• inférieurs, comme le privilege ac– cordé oux nobles de n'être jugé qu'en h grand'chambre, il et! loifible aux uns & aux autres de s'avilir& d'y renoncer s'ils veulent, comme au noble de roulfrir le jugement de la rournelle reulement , & au conreiller celui Je la grand"cham– bre reulement' même d'obtenir lettres du Prince de renvoi à un aurre parle– me~t, & il fut ainli pratiqué par J\,I. le Voix, lequel accufé obtint lettres d'é– vocation au parlement de Rouen où il fut depuis a~rous. Toutefois je ~rois que ceux qui refurent ce privilege XXVI. S'il y a des crimes fO!lr le/quels, jiiivant l':ifage du royaume, 5· le~ maximes des cours fa'cu/ierls , on n'accorde point aux ec,-/éfiaj!iques qui en Jonc acc11fas , leur ren1,oi. aux juges d' ig!ifa. 0 N l fair obrerver que plulieurs tribunaux ronr encore en poffer– lion de faire le procès aux eccléliatli– ques accufés des crimes dont ils ront compérens , fans appeller les juges d'églife. li ne s'agit point de la jurir- pruden'e http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-07] Corpus | Histoire de Provence

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