Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 6

I i De la ]urifJiélion Ecclifiaf!ique. . 4 (.,. dt fturs mttgiflr.uJ par la voit c:rtraordinairt de _l'appel comme d'~hus, o~ •lllrlt, voits .dt rccou.rs 1 & Je r;ippor1tr lts ordonnan,·cs di: nos Ro~s. & les ~r.:r~rs. P:tJcts qu~ fon1 c:1 cc fu1c1. ()n a mis c:iu commcnccmtnt de et volu.m.t un tra1tt dt ~'!' 11irifdfll1on ccclé~ifl1</,uc , 'luorqut [on auteur y 11r1 avanci des max.mes qu.1 nt font. pils conJ orrnt·s a c~llc~ d• li erg~. de ,/- rtJncc • cc 1rdi1i irdnt d11.ns le pr.:m1tr vrJlumt dt ltJ dcrn!tre. ~.~;tion des •• ~ft~O!TtS du ~·c~:;t • on a ~ru qu'il nc convtr.011 l'oint de lt retrancher de ccl/c.-c1. p~r .'~ qu 01: s ~fl proP,ofa d y rapporter 1ou1cs lc.s pù:,·c.s qw. ont dti rccucill1cs dans le~ cd111ons prcc.cd.cnte.r ii 1[ cjl ii'a1/lcu~s plcrn dt rcchcrc!ics for la jur.f: l.tl .'on tcclifia~iqut 9~1 ptuvtn~ a~o:r plact 1ans lti Jif~"!o1~t~ ~~ Cltrgi, 0 11 a .fait obfervtr dlllts la lrrrucr.: id111on dts ~\f:mo1r-t~ du Cltrcc ~ 9ut cc rra_1tt a_ et~ l!rc des recueils d.:s al[airts du. Cicr""d imprim(s t11 1t:s2. Cts rect:c!ls .{011t un 1n-qu;Jrto :mpr1mt chtr Àntoint r;rri, lmprimtur du ëttr~i. (JlltC et titrt ! AlJ-e~ •. ~ïtres &:_ M~1noires? con,ce~nant le~ alfair:~ du C!-::·gl· de France , co:ire~a11~ ce qui a etc Ja1~ depuis 1 alf..:,~.1b.l~c f.l·n:·r,\lc du Clergé. tl·nu.- ;i P.iris ès années 161~· 6.: 16.. 6. av.:c cc qu1 ~·cJl auffi fait ou ol.itcnu pcn· dant l'affcmbltc gtnC:ralc tenue en l'an 16~0. &: 1&11. Dans tt rtcu.cil in-quarto et 1ra:ti rjl 1r.1i1uld •de la juri!"Jiü:ion eccléfiaRiquc au royaume de France. On a rtlr;Jni;hi Jo.1.s la t!t!"n:crt i.!1t:o11 dts MJ1noi.rts du Cltr~i • au roy.J.unic de France, on s'y tfl co11formi danJ cctrc nou.vcilt id1:ion. +++++++++++++++++++++++*+++++++++++++++++ TRAITÉ l)E LA JURISDICTION E C C L É S 1 A S T 1 Q U E. PREMIERE PARTIE. En laquelle il ejl moTZtré que les Officiers du Roi ne doivent poinc coTZnoûre des cai;fes ecâéjiajliqi;es. J. "::(;.:l'.o,;;:~ Eux qui voudront bien 9f: c ". c?nfidé!~r l_"~tat & la lil>er– , l ••. · ,1. te de 1 Eghle au royaume ;:::-Î~'.'.'.';I.{ de France dès fon commen- cemenc : & particuliércmc11t depuis Clovis premier Roi Chrétien, jufqu'à François premier de ce nom, par l'ef– pace de mille ans continus; & verront ce qui s'y palîe maintenant, C. difcipline renverfée; & la condition à laquelle elle a été réduite en ces derniers fiecles, auront grand fujet de s'en étonner, & de demander aux eccléfiafliqucs ,comme Nevius faifoit aux Romains en la dtca– dence de leur république. Ctdo qui 1Jrjlram. rtmpuhlicam ~ tantam anzififlis l1J1n citJ ? · & faifoit retenir fon nom & fa répu– tation en toures les parties de la terre. En quoi nous ne parlons point de ce qui touche la croyance, & de la défola– tion qt1'ont :apportée Ct!UX qui fo11s cou– leur d'en réformer les abus, ont t->Ut bouleverfé & mis en confufion plufieurs provinces de l'Europe; mais de ce qui efi arrivé en ce roy:i.ume , a11 regard de b police de l"églife, par les cmre– prifes des officiers du Roi fur b jurif– di{l;ion eccléfiaflique , comemieufe & volontaire. Ncrvlus, apud Car c'efl chofe prefque incroyable·, Tulli~1 in Cato? & laquelle à peine on pourrait im:igi– ac maJorc. ner, qui n'en verroit les expériences : que nous vivio11s fous mêmes Rois, qtte nous ayons les mêmes loix & femblables magiflrats, & que les prélats y foienc en mê1ne ordre ; & néanmoins nous foyons tombés en tels défordres, qu'il ne lut refle plus aucune marque de cette pre– miere fplendeur de l'ancienne liberté , ·qui rendoit !" églife Gallicane célebre, II. Car les parlemens de France atti· nnt à eux toutes fortes de différends, & reccvlnt i11différemment to11res fortes de plaintes, ont{éduic la d1fcipline <le l'églife à rel point, que les évêques& les juges eccléfialliques n'y ayant plus nulle autoritC: , font contraints â. leur grand regret, de voir régner l'ignorance & le vice en leurs diocefes, y rolérer l'irréve– rence, l'impiété & les débauches ; en– durer & dillimuler les infolences des plus débordés, ou bien fe voir rebutés & pris à p1rrie, ri rés aux cohues & barreaux, réduits au mépris & à la milere des fol– liciceurs de procès, & palîer une partie de leur vie loin de leurs réfidences & http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-06] Corpus | Histoire de Provence

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