Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 6

10 ;' De la Jurifdic?ion Eccléjiajlique. 1 040 routefoi• celle de communier, Sufficiat defTus de toute exception , ajoute plus /1is '"'!'ù'!', ut à communfont non effici1.1n- d'honnêteté ~~1x formes ordinaires J que tur alun. : & le Pape V1ll:or Il. fuccef- de foupçon d mtrodull:ions nouvelles. feur de Léon IX. qui avoit tenu un con- Qu'au relle tout ce qui s'efi fait étoic cile pour la condamnation de Berenger, connu aux évêques de !'rance ~ui s'abf– ne lailTa pas de dclirer lui-même qu'il fc tenant par refpell: durant l'ex:men de te tînt après un concile:\ Tours contre le livre, étoient unis d'efprit & de cœurà même Berenger, qui étoit de cette pro- tout ce qui fe faifoit à Home. vince en M. LV. Aucun exemple ne s'op- pofe à cette maniere d'agir; même celui de la condamnation de Janfénius ne s'y oppofe pas, puifque les évêques de Fran· ce, en acceptantla condamnation de Jan· fénius, déclarerent qu'ils le faifoient par forme de jugement, & que l'ufage même le plus commun de Rome pour les évê· ques d'Italie, n'el! pas de les rendre /im– pies exécuteurs dans les refcrits qui leur font adrelTés, mais exécuteurs & juges, ce qu'on appelle exécuteurs mixtes. Que quoiqu'il foit bon de remorquer que I'Eglifc Gallicane prcnont le motu proprio, pour une claufe infolite, & qui peut avoir des conféquences contraires à lès libertés, n'a P" coutume de la rece– voir limplement, non plus que la limple publication ad va/vas queloannts Andr<as a voulu prou\·cr être fuffifante pour toute l'églife, elles paroiffent toutefois ici in– férées avec peu d'alfell:ation. Que l'affaire a été portée à Rome por monfeigneut J'orchevêque de Cambny, & par les prélats , au zele defquels (vrai :z:ele felon la fcience) on doit le fuccès de cette alfa ire commune de I'églife, que le Roi l'a confenti : qu'on a pu croire qu'il étoit convenable à cette même af· faire, conlidérée de plulieurs comme une dépendance de celle qui étoit née à Rome que Sa Sainteté y fic examiner ; li quoi– que beaucoup plus modérée , elle n'y avoit point de plus dangereux rapports , que l'auteur ne J'avoit efümé' réparant en cela le livre de fon auteur , que li l'on a pu la conlidércr en ce fens li , comme alfaire de Rome , dont la dé– cilion el! toujours de très-bonne odeur & de bon exemple dans· 1' églifc , il! ne femblc pas que la claufc de motu proprio , & la publication ad valvas doive faire de peine , & que li on conli– dere cetee conl!itution comme devant V•!oir en France dans les regles ordi– na1tes, il femble que la préfentation qu'en a fait au Roi monfeigneur le nonce de Sa Sainteté , non feu lcment perfonne publique, mais cf un cara~tcre au L X 1. Extrait du proces-verbal de l'affem– hlée de meffeigneurs l~s évêques de la province de Bourges , CO!lVO– quée le 2S.juillct 1tfg9. M Onfeigneur l'archevêque a de plus remarqué,que c'écoit unedifcipline très-ancienne dans l'églife , de rendre compte aux évêques des grands lieges des alfaires i111portantes qui arrivoient dans Je5 diocefes de leur dépendance , que S. Jérôme avoir été chargé par le Pape Da· s. H;.. n: r d ' d d"<r' 1 Fr.•- ""' maie J e repon re aux 1nerentes re a- Ep. 11, rions ou confulrarions des évêques de J'églife Grecque & Latine. Que de ces relations , les unes conre– noient les jugemcns qu'ils avoient ren– dus en premiere inl!ance : que non feu- lement les Papes les avoient Couvent s. a,'f' . confirmés ; mais qu'ils avoie11t même:~~!~;. , 0 •• i, folliciré quelquefois les évêques de ju- ""'· '•''– ger les premiers des matieres de f<ii ; ce ~(j:· '/';',~~·· qui fe prouve par plulieurs exemples ; j;~;1;. 'a,ii mais particuliérement par celui de Vir- ,/,n·.~.con.-il. gile J archevêque d'Arles , à qui faint {6~ 1 ~~· .J,~~; G • · h r • 1· ~ /1:111i 1. l·p.. rego1re reproc a 1a neg 1gence a con--- . .;r.:1 11 ,,1,- damner une hérélie qui infell:oit déji fa ;,,.,,,.. " P . V. ,_ ;,r. fi '''" G.,11. rov1nce: el nuncergo, a1ltEt1111me rater, 1:r1f..,r11 ''• daoptram, ut quod à corruptione qu.iefitndo }~_-,;:X'."1.:.(· in aliis perdidifii rtfarcias, & ah hac quo.J ~, 1 . s. FGr 1 ,l• . . ,r, /j M•"· ·r• · potutr1s prav1tatt compt 1 cas ; atqu.e ut y- ~ 9 . J~r. 9 . '""'· nodus ad truettdarn ipfam h1.refirn consre-1_,,./_';~':~. gari poj/it inftfle. c.1ri111f11r. Q d 1 1 • r '""· ~9· "' ue a11s es autres re at1ons on 1e -''·'"· s:i. I. r. cont;ntoit d'expofer au )lape les cti,ffi_- ~:_::;r: :r~r·,;: cultes & de lui en demander la deCI· '"'"· ft.,f,. li ' • C , • \Jt ,rd J11n~- OO, & qu au fonds la 101 remportott r.,,: 1. '""· !, ' 1 J' & r l'h' ,. ,i/ '·'"· u11 ega :l\ 1 J11tage Iur erret1r 1ur e· '" ·. ' ~ . . P"&· Jl,f• relie. foit que le faine Siege confinnat le jugement des évêques qui en font les juges naturels, comme il ell arrivé dans l'alfairc de Pélage & de Célellius ;_ foit que les évêques acceptalfenc Je JUge- ment du faine Siege. C'eil http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-06] Corpus | Histoire de Provence

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