Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 6

s 7 ~ De la. lur!(diélion Eccléjia.jlique. 88o priCeroit fcs mandcmcns , & feroir re· inférés dans les requêtes & les écritures belle;\ fon autorité. Quanti la demande lignifiées, tant de la part dudit lieur Serre en réparation d'injures du promoteur, précédent fyndic, que de celui qui pa~ fondée in. Sur ce qu'on a délibéré dans roit à préfent, puifqu'on ne peut pas Je chapitre fur la plainte faite par Siron, t~aite_r u.n, prélat avec plus_ de, mépris & & fur ce qu'on a inféré dans des écritures d rnd1gn1te, que de le la1re 1auteur dq & des requêtes que !"ordonnance du lieur défordre qui arrive dans fon églife, & des évêque_, ne tendoit qu'à caufer du dé- vices de quelques particuliers, en les fa– fordre dans le chapitre, & qu'il n'avoir vorifans dans leurs mauvaifes habitudes pas pu renverfer un ancien ufage pour & dans leur libertinage, & il îeroit im– favorifer quelques particuliers dans leurs pofiible de donner un fens favorable à mauvaifes habitudes & dans leur liber- une expreRion auai claire & aulfi naturelle tinage. Il a dit que d'accufer un prélat & li bien; par un alte du If. de ce mois n'avoir attiré dans fon palais un béné- lignifié de la part du lieur Serre & V ale~ licier "du chauitre pour furprendre fa li- rian, & dont ils ont demandé l'enrégif– gnamre cont;e les intérêts de fon corps ; trement, ils déclarent qu'ils reconnoilfent & q~e ne l'ayant pas voulu faire, d"avoir le lieur évêque pour un prélar rempli ufé de violence, de l'avoir maltraité, avec d'honneur & demétite, duquel ils auront menace de Je faire meure en prifon , lui une très-grande vénération, & qu'ils n'ont paroilfoit une cho(e très-grave pour mé- pas eu la penfée de lui rien imputer de tout riter une réparation, mais auai qu'elle ce qui a été inféré dans les requêtes & ne pourroit être ordonnée que contre autres pieces du l>rocès ; fino11 d'avoir celui qui en ell: l'auteur; cependant ne lailfé furprendre fa religion, le fuppliant paroilfant p•s dans ce procès, il ferait aulli de fe délifier de fa demande en répa– difficile de fiatuer quelque chofe à fan ration d'injures, auquel cas ils fe délillent égard, qu'il ne fût entendu que pour ce de la preuve qu'ils ont demandée ; ce n'eft qui regarde le chapitre; on ne fauroit pas ainli qu'on doit faire une réparatioB non plus fonder aucune réparation contre à un évêque auRi cruellement injurié; & lui , puiîqu'il ne pouvoit pas empêcher il feroit honteux à lui de confentir à ce ledit Siran de fe plaindre, & que ce qui qu'une femblable déclatation fût enré– fut propofé par quelques particuliers de gifirée, puifqu'il fcroir connaître par-là prendre le fait & caufe en main pour que la feule crainte que notredite cour Siran, ne peut pas palfer pour une dé li- n'admette le fyndic à cette preuve l'y bération du chapitre, la plus grande par- aurait engagé: il croit donc qu'il fautexa– rie des délibérans n'étant pas de cet avis; minerdequellemaniere la réparation d'in– rnais ce qui paraît de tres-odieux dans jures doit être réglée; fuivont les princi– cette occalion, c'ell: la témérité qu'ont pes, ce doit être par rapport au lieu oi} eu ces fyndics d'expofer aux yeux de no- elle a été faite, par la perfonne qui er. eft tredite cour une femblable accufation coupable, & à celui qui l'a reçue; l'endroit contre leur évêque, dans la feule vue de où elle a ~té commife , ell à la face de la le dénigrer dans le public ; & que dans jutlice dans des écritures employées de– Ja fuite, le f.eur Valerian, dans le temps vant notredite cour, ce qui la rend plus qu'il fait là-delfus une efpece de répara- grave & plus atroce à l'égard de l'inju– tion au lieur évêque , par les écritures riant; c'eft un ecclélialhque qui doit du du io. mai dernier, il ne lailfe pas d'a- refpelt à fon l?rélat,duquelil el\ inférieur, voir la hardielfe d'offrir d'en rapporter la dépendant, 1urifdiciable, & dont il eft preuve, au cas que le lieur évêqueveuille obligé d'exécuter les ordres avec foumif– inliller à îa demande en réparation d'in- lion & fans murmure. Et quant à la per– jures ; ce qui doit faire connaître à no- Conne injuriée, qui ell: la circonllance la tredite cour l'efprit qui a fait agir l'un& plus importante qu'on doit confidérer eB l'autre de ces fyndics, n"y ayant pas ap- fait d'injures, c"ell: un évêque dont oB parence qu'elle veuille entrer dans l'e- attaque avec mépris le pouvoir & l'au– claircilfement d'un fait qui intérelfe la torité; bien que les conciles & les conf· c.onduite d'un évêque, & qu'elle auto- titutions canoniques le placent da11s ure la paffion & la révolte de ces deux les premieres disnités de l'égliîe rour particuliers. ll en dl: de même des termes y exercer les fondions des apcîcres • Cil http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-06] Corpus | Histoire de Provence

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