Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 6

s 71 D~ /.i furifi/i,'lion Ecclifiajlique. s 7 ,. rres & oui ne peuve:·t fcn·ir qu'.J dé- danr plus de vingt-trois ans; & le troi– couv'rir J'cfprit li~ Li1•::!i11n qt1i rcg11e par- lierne, cot1fille en l'interdiétio11 pronon– nii c:euxqul li.::co1upof.!11t, pourferUduirc cée parcctte ordonnance fa11s fondenient aux pieces qui ont domié lieu à çe pro- & .P?ur une c?ofe très-!égere, & qui ne cès. La pre1n1ere, qui etl la plus ·elf<::n- -mento1t pas meme la moindre correélion• .tielle & b plus impottante,elll or4.onoan- Au contraire, de la part du promoteur & ce du fieu• évêque de Saint-Paul, rendue des fieurs Sage & de Ville, ils ont fou– fur la requêre. qui _lui fut préfentée fous. tenu _qu'ildépendabfolumemdel'évêquc Je nom des d1gn1tes, chanoines & autres de faire des ordonnances fur ce qui re– du chapitre, laquelle Ce trouve {ignée garde l'ordre & la difcipline de l'églife par le Jieur Sage archidiacre , & par .fix fans avoi_r befoin de faire aucun préala~ eccldialliques qui fe difent chanoines , !able , n1 d'obferver aucune formalité ; & deux prêtres: l"ar cette ordonnance, il que cerce ordonnance a éré rendue fur la ell enjoint au marguillier de l'églife ca- propre ré9uifirion de ceux qui compo– thédrale de Saint-Paul , de ne fonner, fent la maieure partie du chapitre; que de1>uis le vingt· neuf feptembre, jour de par les conciles, les contl:irmions cano– faint l\1ichel de chaque année jufqu'à niques, & nos édits & déclarations, P:iques , le premier de la grande melfe le droit de régler le fervice divin dans ..pJ<oitliale & con\•entuelle qu'à neuf une églife cathédrale ell entiéremem dé– heures du matin, le fecond, à neuf heures volu à l'évêque, &qu'enfin on n'a jamais & demie, le rroifieme, p•ès de dix heures, révoqué en doute que !'évêque n'eût le & le dom après dix heures, à l'exception pouvoir d'interdire des eccléfiolliques re– des jours de veilles & quatre-temps, hors belles & défobéilfans à fes ordonnances, le carême , auxquels jours le dom de & à plus force raifon un fimple marguil– .Ja {;rande melîe ne fera fonné qu'à dix lier, fur quoi portant fon avis il a dit• -heures & demie , à peine d'interdiélion. qu'il auroit été beaucoup plus louable ·La deuxieme piece qu'il croit encore de que ceux qui ont fait paroître leur fignar .quelqucr,a>nféquence , ell . la· .délibéra- ture , au bas de laquelle cette ordonnan– ~ion ca~imlaire du If· du même mois cc. a été rendue, l'eulfent communiquée <l'o{tobre, Jors de laquelle le f14ur Siron à leurs collcgues ou qu'ils l'eulîent d11 lir plainte des mauvais traitemens qu'il moins propofé dans une alîemblée capi- 11voit reçu du lieur évêque , .pour n'a- 1ulaire, fur-tout fe fervant, comme ils ont voir pas voulu figher un aéle qu'il re- fait, du nom du corps du chapirre, & c'ell: connut- comraire aux intérêts de fon ce qui n'ell: du tout point de l'ordre, de chapitre; ce qui donna lieu à qualques l'honnêteté & de la bienféance; mais particuliers: de délibérer de prendre 1e aulli on ne fauroit en tout cela rien impu– fait & c:ulfe.-de Siron, le cas y écheant, & ter au lieur évêque , qui a fuivi la foi des fuivant l'avis de ·deux avocats: les autres fignatures des principaux de fon chapitte, pieces qui ont au ni fervi de fondement à & qui s'eJl conformé à leurs demandes la demande en réparation d'injures des dans un cas auquel il ne s'agilfoit que de parties de Me. Cheret & de de Lolle, ce l'heure qu'on lui expofe être la plus com– font deux requêtes préfenrées à notredite mode pour la célébration d'uue melfe, cour par le lieur Serre, .pour lors fyndic fans qu'il fût befoin d'entrer dans des du chapirre au mois de décembre der- conrellations on des procédures qui exi– nier , une -.{te & des écritures fignifiées gealfent la préfence ou le confentement de la part du fieur ·Valerian à préfent en de quelqu'un, puifque les principales exercice, au n1ois de m:ii préfente année, parties, qui pouvoient y être intérelfées. les moyens d'abus propofés contre l'or- ayant eux-mêmes donné lieu à cer_re or• donnance du lieur évêque fe réduifent à donnance, il étoit inurile de les faireaf– rrois; le premier, fur ce qu'elle a été ren· figner quand certe formalité auroit été due fans délibéurion du chopitre , & nécelfaire, ce qu'il n'éroir pas, fur·tou_t fam que les principaux ayeot été ouis ni d•ns une occalion de police & de d1fc.i– aflignés; le deuxieme, fur·ce qu'il n'étoit pline, d'autant mieux que roue le chap1· pas au pouvoir du lienr évêque ·de tre avoit .exécuté l'ordom1Jnce verbale changer de fon aurorité l'ancien ufage qn'avoit fait ledir lieur évê<1ue fur fa de cette églife par lui approuvé pen- réquifition, ainfi que l'a avoué k ficur. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-06] Corpus | Histoire de Provence

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