Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 6

9; S De la ]urifdiélion É ccl,!jiaftique:! S 3 G à ccllli des autres chapitres , non-feule- qu'on n'a pu changer ladite grande melfe 111 cnr dt: cctr~ provi11ce, 1nJis Lie tour le fa11s entendre ledit ch:ipitre , & que pa; royJumc, sui cil de dire h mefl~ capi_tu- conîé<Jpe1n. ledit fieur évêque ayant fa;re à oeut heures, fuivant b d1!poli11on chlng< ladite heure, fans-avoir oui led. desfaints c~n::ins i c'_dt po~rra_nt ce que chapitre, par l'ordon~ance dont il s'agit, ledit lieur evcque a lait par ladite ordon- elle elt abuÎtve: fi ledit chapitre avoii eu nance , fans entendre ledit chapitre : la penfée de faire cette demande audit Bien pins , ledit lieur évêque n'a pas pu lieur évêque, on n'auroit pas manqué de chan~er les heure! de l' oŒce de. fan _au- I_e coucher fur le_ re.gillre_ <les délibéra– ronrc, quand mcme led1t chapitre 1au- 11ons, cependlnt 11 n y a rten de pareil rait demandé, il fallait aller au mérropo- & partant rous les faits que l'on a cou~ liuin , pour le faire prononcer conjoin- chés fur ce point ne fervent de rien. rc:nenr avec ledit lieur évêque, & s'il en Quant i la demlnde en réparation d'in– érnit autre:nenr, & qu'il fûc loi(ible aud. JUre que l'on a forml,e feulement depuis lieur évêque de changer les heures des le 1 i. mai dernier , el!e n'a écé faite que ottices quand il voudrait, fans ouir ledit pour étourdir le jugement du procès chap;tre , cell couferoic des fcandales fans aucune raifon ni fondement, d'au– d1ns l'églife; en effet, en cette occalion, tant que fadite partie n'a pu faire autre– il en el~ arrivé dJns lad. é;life ; car les ment dans fa requête du 1.4. décembre Avenrs derniers il a fallu renvoyer la pré- dernier, rendante à avoir furféance de I'e– dicatian , qui fe faifoit ordinairement le xécution de l'ordonnance dudit lieur évê– mJtin , au foir, où il n'y avait prefque que, de parler de la délibération dudit perfonne;partc qu'il a fallu, enfuite dudit jour If· ollobre dernier concernant décretdenotred. co,.r, du 1+ novembre ledit lieur Siran, & de dire que cette or. dernier , exécmer lad. ordonnance du 11. donnance était pour favorifer les lieurs oéèobre précédt11t; cela étant, notred. Sage & de Ville dans leur relâchemeRt cout voit que lefdits abus font fans con- envers leur chapitre, il n'a fait que dire tredit , fans qu'il ferve de parler de notre vivement ce qui ell couché dans ladite édit de l'anr,:e 160 f. concernant la jurif- délibération du 1 f. ollobre ; il a pu dire diélion cccléfiallique, d'autant qu'il ne que lefdits lieurs Sage & de Ville font fert de rien au fait dont il s'agit, ledit des cabalilles, puifque cela paraît au édit n'apportant point d'attribution de procès , cette requête a été donnée par jurifdiél:ion aux fieurs archevêques & évê- le procureur de fadite partie , il ne l'a ques pour le chlngemenr des offices di- point fignée, non plus que ledit lieur Ser– vins, & parconféque:it, il elt vrai de dire re , & lorfque ladite requête a été ligni– que ladite ordonnance en abulive; mais. fiée, le procureur des parties adverfes dit-on , il y avoir eu une ordonnance ver- ne s'en point plaint defdites prétendues baie dudit fieurévêque, rendue fur lare- injures; li on l'avait faic, fes parties au• quête dudit chapitre, qui permettait de raient confenti que lefdites prétendues dire la grande meffe i dix heures, depuis injures fulfent rayées; par les défenfes la fête faint Miche' jnfques à Pâques; & qu'on a fait lignifier ledit jour premier que celle donc il s'Jgit a été rendue en mars, lefd. lieurs Sage & de Ville n'ont conféquence d'icelle; à quoi fadire par- non plus formé aucune demande en ré– tie répond, comme il a ci-devant obfervé, paration <l'injures , mais fi-tôt que ledit que cet:e pré rendue réquifition .du cha- lieur deVille a été arrivé en cette ville, il pitre' ne parait point ; il n'y a aucune a hafardé cette demande, ayant commen– délibération pour cela comme il le fau- cé de faire des fommations à fad. partie rlroic, l'on a nié ce fait comme il fait en la perfonne dud. Raymond, fon pro– encore ; il ell vrai que fadite partie a cureur, les 9. & 11. mai dernier , pour do:rné fon ferment fur les faits que l'on a avouer ou défavouer lefdites prétendues pofés, & il a déclaré les chofes de la injures , ou le procureur qui les a cou• m•n;erequ'il les favoi:; d'oilleurs, quand chés dans lefd. requêtes des 14. & 18. dé– il ferait vrai, de quoi il ne convient pas, cembre dernier, à quoi fadite partie r.é– .:;ue ledit chapitre auroit requis \•erba· pondit par :él:es des 10. & 12. duditmo.1s, le:nent ledit lieur évêque de changer que ledit fieur Serre & autres n'ont point l'h<!ure de la mcffe , il indui1 delà prétendu injurier leditlieur évêque, noD http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-06] Corpus | Histoire de Provence

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