Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 6

6 l De la J11rifdifüo.1 E<dt!fi..rjlique. 6f & foutenir l'autorité des magiilrars, & ''ou droit bien maintenant les mettre dcC– pour mettre deifous leur main ceux q~i fus la follette. La voix de Conllantin le dqivcnrobéi!fance, & non p.s pourpre- Grand devrait ftule en cc fujet fervir de ter l'oreille aux mumures & mouvemens regle & de loi i tous les princes de la des particuliers du peuple, pour nourrir terre ; lequel dit aux évêques de Nicée : . la f~ditio11 , & tro11bler la pJÎX de l'état. Vo.s à nemine judicari potefti.r,, jôlius tnim c. Conti. ·r X. Et comine ;a reinarqué Salgadc ,, Dei judicio referva1ni1ii. Cette opi11ion efi ~~a f~ci~a~ f'r:incucus · ' ··1 r· , R - bien éloignée de l'ancien uf:1ge des parle- capitul. lib. $ ;i.lg 3 do de a~I traite qu 1 a ~01111J,01i: ~e egtaprot~c- Rc•'iJ. pro·tlù1:e, b proteéè1011 n attribue aucu11e JU- 1nens,, lefquels ès cas pri,•ilégiés faifoient ~- '· 16 .'· D. o , d' li l • d r · · d Grog. lib. 4 tc,_t:onc in rifdiétion : Cui comin.:nd"ta tft aiicujus meme 1t eu [C e 1a1re ve111r ~va nt eux crilt. J 1. • Epilngo 1 . &PrlJtectio. non inteLLigitur conceff"- in cum les plus fimples clercs ronfurcs , pour Ruffin. lib, pm:m.. '· . . . . . fi J d d·'- .r. ' f ' ' 1 r u''ls ref 1 ' parr. 1 • c. 1.1urlfd1il10. eu untax4t e 1 en 1 ro ao _opp~e - n attenter a eurs per1onnes, q I - · · 1 • '" "': & f'·fionihus. Ain fi le tuteur n'a de droit, JU- peétoient comme focrées. Cela fe voit qu,utibus. rifdiétion fur fon pupille, ni le pere fur dJ11s le recueil des arrêts du parlement fes e11fans, 11i le maitre fur fon fervi- de Paris, tout au commencement de l'an- , reur. Er relie cil la proteétion que l'églife née : Et primo fciendum cf!, quod anno Do- c.ollelho . . c. fi .. d M , Placitorum demande aux princes, pour empêc.her m1n11313.1ropatre v- L11s t oiancou.rt curiz Parif .. ·1·opprellion : Hi1c pote.fias in to/Lenda 11i p,.ofecu.ris per procuratore"z Rcgiu.m, ratione 8' ThnlnC1 conjideratur in principe, ut in tUJort , cu.i infraaionisfaivagardi& & deiationis armo- minor nonfabrft jurifdillionaliur ,fidquoad rum , dillum fuit, qu!id quia ex dillis fi!iis defenjionem & proteélionem nu.dam , in pa- aiiqu.i erant clerici folu.ti , non tentrtntur trt reJPetlu filiorum, in domino refpeElufa- pt,.fonaiiter reJPondere articulis ; quia tra& mulorum; quorum eft poteflas ahfqu.e ju.rif in torum perjonam attentart. lta dillum diaione; & tant s'~n faut que les officiers fuit pro Magiflro Guidon< de Ematus, clt- puifTent deli prendre avar1tagt, qu'au ricofolu.to, contra loanncm. de Seneckies, contraire tour le fuppott & proteétion in parlamenro, ann. Domini 1384. fJ quoi principale que l'églife demande au Roi, nonttneretur comparer< infint inqu•fl•· Et Ludiu li~ ell de la vouloir maintenir en fes libertés Lucius a remarqué au Cecond livre de Ces., Placito– & franchifes , contre l'indue vexation arrêts , titre 1. ch. 10. qu'en 1 'an 1l71. rum, tir. !• & foules de fes officiers. la cour ne voulut pas procéder à con-'· ' 0 • XI. Et encore quelques-uns ont penCé damner un criminel , qui avoit pris un qu'il fallait intimer les évêques, & les habit de clerc, qu'il ne l'eût auparavant contraindre de venir devant les cours quitté, & qu'il n'eût les cheveux raCés • de parlement pour rendre compte de pour 8ter la marque & couronne qu'il . leurs charges, en ce qui regarde la diCci- s'était fair faire en la tête: lus fanlli 1'tr- lib~?;'.~~·0. pli.ne & la .correétion des ~rêtres. Eux, ticis (dit-il ) tanti fieri placuit, ut profa- '1._Urhu.s omn1s terra caput 1nc!11UJt, ptr qu.os n.fLJ criminis comptrlus , cu.i pofl admiffum il noflrum pollet imperium ; ce dit le Roi facinu.s, mutatJ 1'tjlt, caput forficc deüha- en fes capitulaires , qui en crin1e de tumfu.trat, non ante tlarnnarecu.r qu.àm rafu.s le7.e-majeilé , par les canon• & par les 1'<jlem rccepiffer. Er un des chefs & princi- Vi1a l!c pro" loix & pratique de ce royaume , ne paux points pour leCquels faint Thomas- cclTus fanai peuvent pas être approchés devant de-Cantorbery, endura l'exil & le mar- ~;n~'."Ûb. 1 , d'autres que des éveques. No11s en ryre, fut: Ne clericitrakertnturadfacu.larit:J. c. 11. &:" ~,, avons vu les exemples. Seneque diroit judicia, comme on voit aucinquieme livre à. ce propos : Filius dehtt patri mores faos de fa vie & de fon procès, chapitre 22. probare, non filiu.s rrgere : mais plutôt & 23. Or le Roi pour réprimer cet abus, Vi1a&pro-difons avec faint Thomas, archevêque y a pourvu par Ces parentes de l'an 162r. L"""t•' ccJTus fan.aide Camorbery, appellé en la cour du ayant déchargé les évêques & rous ju- ttnttsde ··~ Thom:,hh.Roi d'Angleterre : Nec lrx, nec ratio ges eccléfiailiques, des ailignations qui'"!· "'· l · permittit , ut filii patrem judicenc. Er le leur feraient données pour comparoî- canon de l'ancienne Gaule, fair en b tre aux parlemens fur les appellations Concil. prérence de Louis III. au Cecond con- comme d'abus interjettées de leurs ju– T<icalT. 11 ·cile de Troye, commande très-expref- gemens. '· 1. fement , ut epifcopi cum omni re,,erentia XII. Or cet appel comme d'abus ayant à cunélis mundi pouftatibus debitè hono- été ainfi introduit, & fans l'autorire des rtntur , atqut coranz eis federe n.u.llatenus Rois, & contre leurs déclara rions & or– gu<feant, ni.fi eis , P"<Ïpie111ihus. Et Qn dgnnantei , & contre l'ordre j11dkiaire • &: http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-06] Corpus | Histoire de Provence

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