Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 6

; ; Dt la ]ur!fdiaion Eccléjiajliqut. 3 + compttehat : dicitur tnim qu.àd ijla iihtr- omnes conflitutionts 9ut tmtJnJrunt , quàd tl.!.S concej{a ~fi c/erici,r à Cliriflo , in quem c!erici non font judicandi niji ah epifcopis, omne imperium fuit tranfmiflùm , tam in norz fane nifi juris declaratio. Qui etl une jpirùualihus, qu;,m in umporJ/ibus. On glofc fort notable & conforme :l. la re- Gloll"ano· peut lire fur ce fujer 13errrandi, évêque neur du rexte, pour ceux-là qui pour- rabilis in d. d"Aurun, dt origine jurifdiflionum. roienr penfer : parce qu"aux loix impé- <· III. Ce n·en pas que del:\ s"enfuive, riales il efl: parlé en divers endroits de la comme quelques-uns lïntcrprerem, pour jurifdiélion de l"églife, qu"elle auroir de– metrrc l"églifc en jaloufie, & en donner J:i pris racine, & qu"elle ne feroir fon– mal-à-propos de l"averfion à l"ùat, que dée que fur le bon plaifir des Princes : les eccléfiall:iques ne foienr pas ,•éritable- Car elle a eu fon origine & rremier éra-. ment fujets du Prince, & obligés aux bliffcment de J. C. comme 'églife. loix du royaume, duquel ils font la pre- V. Etant donc tenu pour confiant• miere p:atie , J. principole & la plus comme la chofe etl: évidente, que la ju– fainte; quoique pour cela ils ne quittent rifdiélion de l'églife etl: établie de droit pas la quolire qu"ils ont en l'églife. Car divin, on ne peut nullement douter, que tant s'en faut que l'état polirique foit in- les Princes feculiers n"ont autre pouvoir térelfé en cette alliance, qu"elle lui eil: de connoîrre des caufes eccléfialliques • comme naturelle, & nécefiaire ;\ fa per- que celui qu'ils onr de l'églife. Arnulfus feélion; sïl etl: vrai ce que dit Arnulphe, VI. Defquelles caufes eccléfiatl:iques, cpiî. L0>ou. C:vêque de Lifieux , au Pape Alexandre : aucunes ont éré concC:dées , & par fpé– ad Alex. Ill. Quafi.quihufdarn Ji6i invicem comp/exihus cial privilege attribuées aux Rois de Fran– dignitas ecdefiaflica & regia occurrunt , ce ; ou pour la qualité des crimes , ob cùm nec regia falutem fine tcclcfia , nec ec- deliiti favitiam , ou pour entretenir l;:a. clefia tranquillitatem fine protellione rcgia paix , ne partes ad arma vetiiant : fur le Synodus confequutur. D'où vient que les moines de débat du polfe!foire , ou pour reconnoif– ''11. allionc la Palell:ine parloient ainfi en leurs cahiers fance des fervices rendus par nos Rois i. l·. . envoyés au feptieme concile, & préfen- l'églife; & delà vient qu'en ce royaume 'Ffll.l'll '" ' l• n · ' T fi h • l' li · ' ' ' 1 /J«tr•"'":ci., tes en a~Lton 111. a ara 1us, arc cvc- on appe e cas pr1viiegies, es crimes "l""'I-''' que de Contl:antinople : Le facerdoce cil: dont les juges royaux ont droit de pren• in, u! ••.-la fanélificarion & l"établilfement de l'cm· dre connoilfance aux royaumes où ces; >o.x• 1••": pire, & l'empire ell: la force & l'affer- pri1·ilcges n'ont C:ré ainli oélroyés. ~" ~·~"""milfement du facerdoce: & au difcours VII. Il u'ell: permis aux feculiers de :'~"~~ 11 ,'M1:1.L' pr?~phonetique ~~ fixie1ne conc~le écu- s'en mêler aucune111e11t, nonobtlant la Mfl:l.T':l.i'"P«· mentque, adrctfe a 1,Empereur Contlan- poJfeflion & coutume i111mé1noriale, qui •·modusVJ.rin Pogonar, en l'aélion xv111.ilell: dir: ne leur attribue aucun droit, comme die lh. 0 "~ •R .• vous rognez bénignement par J. C. & Rochus Curtius, lequel fut fait confeiller 11,ochd• ,,;~~ 0 :~~,"J~ J. C. vous a choifi pour d~partir par à 1'1ilan par le Roi François premier de Curtius in ..,..;r.;-ti~ Act- votre enrremife la paix & le repos à fes ce nom, en fo11 traité ft1r le ch. Cùm tan- c. cuni t.in – N, ~ ' 1·r & 1 h" d .r. d' fi~ 6 ., to. <!c co• ~1>.1cf 1ïr1 XP'- eg 11es ; nous apprenons par es 1f- to, e con 1 uetu_ 1nt, cc~. . n. r f. J.'lon crede- fuct. ,~,JI' Ji toires, que le royau1ne de France n'a rem con{uetud1nem valere J per quam /ai'ci tJp:;, ~·J ~-jamais été fi floriffanc, que quand les ec· habtrent jurifdic1ionem fapra clericoJ : quia ",'1' :« 1 ' 1 :.c- cléfiaftiques y ont tenu les premiers rangs, licèt effet vetuflij/ima, tamen effet cor.tra 1· us Il 110"1 ,.,, & > > • 1 lib . <. ,,_,;T; •i~.;,,:t y ont ece maintenus en eurs ertr.:s divinunz, v conjùttutio contra juJ divinu111 ~p«{Je:..'ftra. & franchifes. nu/Io ttmporefirmatur. Quart ex nu/lu con- lV. Lefquelles chofes orant ainli , on faetudine, qu•mvis 'll<lUtiJfimâ, potuit Re>< ne doic pas trouver étrange le canon, Si Àng/i11. acqu.irere jurifiiic1ioncm in clcricos, lmperator, difl. 96. qui porle aux Princes oh repugnamiamjuris di1•ini. Et S. Thomas , en cette forte: Non fibi vindicent alie1zum de Cantor~ery _endura l'eJeil & ~e mart}'- Tl~~; 1 ~2~!~ juJ , {J minifterium quod altcri defut,itum re, pour 11 avoir voulu confenttr aux or· ru:oricnlis ad tjl; non à lcgibuJ publicis, non à potefta- don11a11ces qu'e11 tel cas voulait faire le ~n:ncs Cuf– tib"s fa.eu.li ; fed à Pontificibus f.J foccrdoti- ~oi d' Anç,lcterr.e, ~ncore qu'il s 'aut_oris3.t ~~~a~c~s in bus , omnipottnJ Deus clrriflian.a. re!igio11i' dune anc1e11ne JOUllfJnce :. & ce Saint eut aé.lionc quz: cltricos f.J fdcerdvtes J 110/uit ordinari & dif pour proteéleur en ce fuJet un, Roi de ~c:lcbrac_a. cil: cMti. D'où la glofe conclut ainfi : Ergo France. Or ces ordonn 1 nces eroient : 1~1(cr G11or- 11ntequam tffet aliqu.a conftitu.tio, ttiarn clc- QuJd non appclletur ad Sedtm apoO.olicam Ttiu.ni &;. • riçi nontrantdejurifdiflion~ fi.çu/ar~. Unde juper aliqua çaufa, .fine /icenria 1 Re;iJ: p;,~~~;ltia 1• Tome VI. C http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-06] Corpus | Histoire de Provence

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