Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 6

i 1 De la Furifdic?ion Eccléjiaflique. . • ., !. . Th:o.I. lih. 1. Thé~do~et r~porte a~_premier livre de l'innoc~nce de fa vie) fut condamne pa~ Dalramon io ~11/lor. ccr.:I. cap. fon h1fto1rc,, Que fous ,l EmP:ercur Conf- le .co11c1lc.. Auffi I~ fix1em~ canon du pre conc1l. '· Coor- 0· tantin, Eufebe &Theogon1us, & autres m1er concil~de Conlhntmople •comme tamin. c. •· évêques Ariens s'étant ttouvés à Ancio- Balfa~o!' l'mterprete, veut que les ,cau- che ear complot & intelligence pout en fcs crimmelle~ .de,s perfonnes ~c~lefiaC- chalJer Eullathius , )' convoquerent un ques foient dcc1dees pa~ les eveques_, . . • • fynode, auquel fe voyant les plus forts, aux fynodes de Il provmce &. conc1- ~ < ·~i"". ·~· jJs firent entrer une femme tenant un en- les narionnaux , & défend à J accufa- ~,,,r11œ'' - 11 ~ ... T•' . . d' . , l'E , 1111t).11i:r1œÇ"'11111 c f~nt en fes bras .. !aquelle _dema~do1t ru.~- teu~ av?1r . recot1r~s a mper~ur o,u i1.1T .z.et 11 , >."-: rtceà l'encontred Eulbthms,d1fancqu 1l au JUge fecuher, mem~. au .con~1le g~- I''"'"· l'avoit abufée & que c'étoit-là de fcs néral ; autrement. , . q.u 11 fo1t deboute , œuvres. Eullathius, lequel voyoit que comme aranc fa1t m1ure aux canons & . c'étoit unepartielàite ,demanda qu'elle troublé l'ordre de l'églife. Voilà donc • .- .iµ• J,..·_ fit fa preuve. C!amanre palam ltge, & fi~- quel.les font !~s .loix, la croyance & !a p'..'dtiv {3or;rrof ,tuentt Apoflo!o poflulatzonem advtrsus pratique de 1 eg:l1fe aux CJllfes des pre– ko1:•' r-i a·:r~;-:l>lj presbyterum niji confirmato crimine duo- tres. Er quand les pri11C'es inlideles ont ~ti.)!~'G•~~( ' µ,; rum aut triu:n tejli'1lonio, non admt.tti op- donné leur nom à l'églife pot1r s'enrô– :~,_l{~r"" -:;_!,,.,a"- porttrc. ~lais les auteurs de lîmpofture, Ier en fa milice, ce n'a pas éré i deffei11 ~·;,~"~,?~'~~r~~~ .:..~ co1nme le texte y ell exprès fPretis lcbi- d'y obtenir comn1andement .> & domi~ ;. ·r.:1'--'~' µ".i..:ril- bus divinis, T,;, .5-t:r..v vtp.~r fur la 11er deffi1s les prêtres ; mais pour lut f"' ':T'f~~Jlz17- plainte de cette fe1n1nc, aprts avoir pris rendre obl~ilfance, & fui,•re par-tout <> 4 •· fon fetment, fans autre forme de procès, fes en feignes. Et quJnd Contbntin & condJmnerent Eutbthius. Or les évê- Clovis ont embralié la foi chl'étienne, ques catholiques qui étoient préfens en ils n'ont pas penCé acquérir un nouveau bon nombre, ne furent pas de cet avis, pouvoir fur l'égliCe & jurifdiltion nou– s'y oppoferent, & déclarcrent toute cette velle : au contraire, ils s'y font fournis; procédure injulle , «.,,.,,.,.,.,;, ,; "'Pl'•- & après le ferment reçu & la fidélité x.•"""'''}l'i••• foutenant la doltrine promifc, l'égliCea eu droit de leur dire: de !'Apôtre & défendirent au faine Non fi!c caufa gladium portas. Et li le Fau!. Rom. I• évêque d'obéir à cetre fentcnce. Où Sophi ou le Turc fe faifoient mainte-· l'on voit manifenemcnt qu'en ces pre- nant chrétiens , la fouveraincté qu'ils miers temps de l't'glife, les prêtres ac- ont n'en auroit pas plus d'étendue, & cufés de crimes étoient jugés par les n'auroient plus d'autorité qu'ils ont de évêques, & que la juriCdiélion ell d'inC- préfent fur l'é;life. Ils feroient néan- titution divine ; puifque même les moins tenus de b protéger & défendre, loix & regles qui concernent la pro- de fe l'anger delious fcs loix, & com- cédure, font appellées, Leges divin<, battre fous Ces bannieres. Ce n'ell donc 11poflolica dogmaca. Nous avons encore pls chofe nouvelle, & dont on doive un grand exemple qui témoigne cette s'étonner, li les Rois & Princes catho- RcolT. Hb. '· pratique, en la caufe de faine Athanafe liques font autrement confidérés que Li ~orccrl. ~· «- accuf é par ces ariens. ( Ruflin dit que les payens & infideles, quand il s'agit des Î~· '7: ,f"' 0 ~· ce fut fous Conllance & Théodoret déférences & des refpelts dus à l'églife. ,'.";;:,~:'~·"'·fous Conllantin; ce qui ell le plus vé- Et c'cll delà que fe tire la réponCe à ritable : mais ils conviennent en l'hif- la demande que font quelques-uns , li toire. ) Le fait étoit que l'on difoit que les Papes ont pu exempter les perfon• c'.étoit un magicien, & qu'il avoit alfalfi- nes ecclétialliques de lajuriCJi[bon des né & fait mourir Arfenius, & lui. avoit princes féculiers , auxquels ils étoient coupé un bras pour Cetvir à fes maléfices, tous fournis devant que Jefus-Chrift & on repréfentoit un bras que l'on por- vinr au monde ; comme rapporte Au– toit dans une cailfe: qu'il avoit force fon fretius, prélident au patlcment de Tou- hôtelie, & d'autres crimes très-énormes. loufe en fa repétition fur la clémentine, Aufrcrius in L'Empereur doncques ordonna qu'on 1. dt off. jwi. ordin. chapitre 8. nom· 11.cp . Clcm. r. Je tienclroitun fynode à T vr, pour connoî- bre 17. en ces mots : Nec ohflare .,,;4,_ off. jud. oid. •– tre de cette affaire; où Ce trouva S. Arha- tur, fi dicatur , quàd Papa non potutrit 8 ' u. ' 7 • nafe, & répondit 1'11n a1'lrès l'autre aux. c!tricum privilegiare in Regis vel prin- c~efs ~el'a~cufarion: ~enfin (quo~ qu'il <ipisfacularis pr.judicium , cui in omnes, eut fait vo1rla calomme de fes parues & ar.:eq11am Chriflus 'IJtnirer , jurifdillio compet<hat: http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-06] Corpus | Histoire de Provence

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