Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 6

' '41 S De !11. lur!fdillion ~ecfljia.fliqut; .f!c; n'en ont ên quelq11e maniere que ce foit de la vifite~en l'année 1665. Que le refus expliqué les mor.ens: on dit qu'ils les fon· d'ouverture des portes, le mépris de fa dent fur ce qu'ils prétend7nt qu'on leur J>erfonne,_ r~'·êru~ de tous lesornemens dilltait partie de leurs paro1ffes , laquelle de la d1gn1te ponuficale , & la rebelhon en ce cas il ell: bienaifé de faite ceffer, des chanoines l'auroient contraint d'ufer le chapitre fe renferi:nant à ~et égard aux du. pouvoir q~e l'_églife lui a !'lis. en termes de la tranfaébon paffee avec Guy, mam pour mamtemr la fubordmauon évê~ue de Noyon, ,de bq~elle il a eté qu'e)le a _éra)>!ie entre l'évêque & les parle ci·deffus. Apr;s qu,01 11 ~onclut , !'""'ll:~es mfrn.eu ~s, & de fu[pendre & à. ce que Caps avoir egard a la.d.,m1erven- interdire les pnnc!p~ux auteurs. du fcan– rion en declarant led. lieur eveque non- dale; que toutefois il leur avo1t redon– rece~able en fon appel , il foit dit qu'il né le li~re exercice , ~près que par une a été mJI nullement & abufivement pat ttanfaébon du 11. mai 166;. le chapitre lui ordon~é, procédé &exécuté! que les eut reconnu qu'i_I ne. P?Uvoit exercer tranfaétions faites , ra nt avec lui que fes •ucunc efpece de1unfd1ébon dans 13 ville prédéceffeurs, feront exécutées felon l_eur de .Péronne, qu',en qualité de '.es vicaires; forme & teneur; ce faifam , le chapitre qu il 1(avo1t qu une official11e fubalterne maintenu en la jurifdiétion fpirituelle , à b fienne ; qu'il était tenu de dépurer tant volontaire que contentieufe en toute tous les ans au f)'node, & y demander l'étendue de lad. ville & fauxbourgs de la continuation du vicariat; que les qua– Péronne, à l'excer.rion de la paroiffe de tre paroiffes de la ville étoient abfolu– faint Quentin-en-1 Eau : & encore en mem dc'pend2ntes de lévoque; & que l'é– tout le droit de jurifdiétion & correc- glife collégiale érnit fujerte i la vifite tion, à l'égard des religieux & religieu- pour l'adminill:rarion des facremens ; fes de l'hàpiral, ainfi qu'il en a joui de 9u'il cro)'oit que cette tranfaétion , qui tout temps & ancienneté , les parties e1oi1 une preuve de fa charité & de fon edverfes condamnées en tous leurs dom- indulgence , fléchirait la dureté de ce mages & intérêts, & en tous les dé- chapitre, & que lors qu'en l'année 1666. pens : Et Dubois pour monfieut l'évê- il avoit trouvé un obll:acle à la vifite que de Noyon , a dit , que fi fa partie qu'il vo_uloit faire dans la chapelle de ne regardoit que l'éclat de fa dignité, Norre-Dame,appelléelai:aroilfedes no– fans en confidérer les charges , il lui bles , parce qu'il n')' a que les perfonnes ferait avantageux de divifer fon diocefe qualificcs qui en foient reconnus pour en des gouvernemeos partic11liers, & paroi!T:cns , il avoir elfayé de porter le de partJger le poids de fon adminillta- chapitre de Péronne au répentir par cette tion entre lui &-le ch2pitre de Péronne; 1ranfaé1ion , qui ell aujourd'hui le fujet mais comme il fait que l'élévation de de fon ;tppcl comme d'abus, & qu'ayant J'épifcopat, n'ell: fondée que fur la pei- vu que Il fédition avoir paffé jufques fanteur de fes charges, qu'il ferai! 111- dans l'ho•el-Dieu, où il avoir été empê– lidele à îon époufe , s'il fe. contemoit ché de célé·brerla melfe, & d'adminillrer <le fa dot fans les fupporter , que fon le facrcm<nt de confirmation , il avoit Cler_sé , fo11 peuple & l11i-n1ême ne for- pror.onct!- tine fufpenfion contre ces ment qu'une même églife, dont il ell: chapelains - bénéficiers , qui delfervenc le chef ; qu"il plaide pour empêcher cette paroilfc des nobles , dont l'infli– <JL~·~n ne les fél?are , &. q11e l'unité (IC tUtÏ?ll, qui 11'e(~ QUe J'ouvrage de )'or– ! ep!fcopat rc~o1Ve. b plaie. la plu; dan- gu~1l du ficc:e_' en fi oppofée à l'humi– gereufe q.u~ 1 a111b11~on lui pcm faire., l11c de Jef1°s-Chrit1, qui a cherché les fi la vani;e des ~re_tentions. <!li chap1- hommes <I.e la co!1d1tion la plus baffe tre. de Peron!1.e .<toit au~onfce par un pour en fair~ fes apotres: Il a fait d1verfes ~rret ;, 9uc l e.gl1C~ de. P~ro.nn_e a .r~u- 1n1o~t}1011s a ce cl1J~)itr~, ~e prc11dre la JOUfS cte fot1n11fc J la JUrlfli!·.:1:1011 t'îJ!C- qttJ!ltC de Ces ~rands v1ca1reS d:tnS tOUS cooale,. & , que les 1~ieces .'Ju·~~· lui• les aétes de iuriîdiétion; & quand il a ~o'!'mu111quces .. bien 101n d etlol1~ .11ne vn a11e fa _bon~é ~e pouvo.it appaifer la JUr1fprudence , e11 co:)fir1ne 11 (11;et1on. rt!\•olre, n1 la 1ufl1ce foulfr1r que Lies ec- 9ue. I~~ défordr_es d~ la guerre ayant clétiatl!1nes,n,1é~rifans 1; pouvoir légi1i– mfp1re a ce chlp>tre 1audJce de la pu- me qui leur eto1t confie fiffent amant .bli" exempte , il auroic 'Hl ~tre obligé de profaoations & de fa~rileges, qu'ils http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-06] Corpus | Histoire de Provence