Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 6

J 17 De la lurifdil1ion Ecctljiajliqut. 3 11! Toutes ces confidérations font ramenées bulle, là où le Pa?,e leur accorde un plein par l'abbé & religieux 1 p~ur faire v~i~ d~oi~ fur c~ bénefic~, ~ entend _que les combien abulivement 1 of!ic1al a procede v1ca1res qui y font etabhs leur foient fu– en cet endroit pour avoir incerdit I'églife jets : ce qui ne pourroit leur être acquis S. Pierre, à raifon de l'excès commis en s'ils n'avaient que le fimple droit de pa– )a perfonne d'Allier, qui comme ils pré- tronat; étan~ réfolu&certain, que, Pa– rendent, n'a été que bien légérement of- troni nullum ;us hahtnt in tccltfia patrona– fenfé ,& duquel le fang ne fut répandu ta.can. noverint. r. qu41. r. Guido Pape• finon modérement, ce qui n'ell pas fu- qu41. •74-· ntcpottfl amovere11icarium; ce jet capable d'interdire l'églife, Cùm_p_ol- qui eft. perm~s au_x moines, ca~. z.. d• /u.tio vtniat dt t1tlJnni tf{ufione fongu1n1.1 , fapp/enaa negl1gent1a pr1,lac. rebu.s. 1n tratl. non de modica fJ /evi, maximè fi is qui cong. port. nu. J6. Ce droit de1neure en• ptrcuj{rt, propoficum non hahutric fangui- core établi au profit des religieux par l'ar· nem ejfundendi, comme le d~cide_la ~ar- r~t duyarlement de Paris, f~Jnt à foi- .dinai à Turrt-cremaca, fur 1 exphcanon tiers l an 14jo. par lequel ils preten– .du canon, Ec"efiis dt conftcrat. diflin. r. dent qu'il den1eure jugé que la direltion Si bien que l'églife ne pouvoir être ?ite de I~ paroilfe &. ~nt.iere conduite leur ap– fouillée au moyen de ces blelfures lege- parnent dans 1 eghfe S. Hila1re, parce res. Aufli en ayant apparu au vicaire gé- que dès ce temps-là, les curés &prêtres néral de l'abbé, en la procédure qu'il de cene églife, ayant entrepris de faire faifoit contre les moines par l'inlligation congrégation au deçu des religieux, dans du f.rocureur fifcal, il aurait permis la cette même églife, il leur fut défendu célebration des divins offices dans la mê- par le même arrêt de continuer ces allem– rne églife. Que s'il y a de l'abus en l'in- blées. A quoi ils ajoutent la prefcription terdit, il y en a d'avantage en la récon- qui leur a pu acquérir le droit d'inllitu– .ciliation, ayant été faite par l'official , tion ou dellirution, fuivanc la glofe, in qui n'a pu la faire, cette autorité étant cap. dileélus, decapellis monach.Voilà pour réfervée aux i!vêques feuls par la difpo- la compétence, voilà pour la jullice: ils fition du droit, rapporté au chap. Aqua foutiennent qu'ils one droit de s'oppofer, per epifcopum dt confier. tee!. laquelle ré- à l'écablilfemenc des confrairies & con– conciliation fe fait avec de l'eau mêlée vencicules alfemblées pu Aurand :l leur :avec du vin & de la cendre , comme il . deçu, qui étoient non feulement inoti– ell enfeigné au chap. 4. dt confier. tee!. & les, mais fcandaleufes. Car bien que d'a– par ces raifons, concluent 'lue la procé- bord il femble que ces congrégations ail– dure faite par l'official doit erre declarée lent au progrès de la foi , & à l'édifica– de tous points abufive. Au contraire, cion du chrillianifme, il ell néanmoins celle qui a été faite contre Aurand, curé des exercices de dévotion comme des vi– de S. Hilaire, par le vicaire général de gnes, qui n'étant pas taillées, mettent l'abbé ell de cous points fou tenable, parce coute leur force & vigueur :l produire des q~e c'ell une perfo!'~e fervanc :l ~neéglife r.•mpres feulement, & fe revêtir des feuil– dependant des rehg1eux, & qm leur ap- es, fans donner des fruits; & enfin de– partient; ce qu'ils jullifient par plulieurs viennent inutiles & fauvages. De même, bulles des Papes, & même par une du fi on ne prend foin de retrancher les abus '!'ape Adrie_n IV. ~e l'an 11 q. par laquelle qui fe glilfenc infenfiblement dans les cé– ils ont droit d'élue les prêtres de~inés à rémoniesdel'églife,lesaétespluslouables lac.ure des ames dans.cette paroiffe; & de religion deviennent facrileges, & les oil ils ne feront trouves capables par les plus fainces altionsdégénerentà l'impiété. religieux, ils one faculté de les dellituer: outre qu'ils reçoivent une penfion mo11a- Tantum religio potuit foadert ma.forum. chale, & partant font cenfés commen- . Ce qui doit être trouvé d'autant plus faux du rnon~flere, & par ainfi fuiets à Julle en cette occafion, puifqu'ils fou– leur )Unfd1tbon, par la difpofition du rie!111e~t l'abus. av.oir été juf~u'à ce poi~r, droit, rapporté en la glofe ru. le chap. 1. qu on mtrodu1fo11, fous pretcxte de p1e– dt capit. mona,horum. Et impertinent de té, des.Jeux , des comé(ties & de pures dire qu'ils n'ayenc en cette églife que fim- '?omeries. que fi l'églife a jugé q~'il pie droit de patronat; parce que le con- e1011 mal- feom aux eccléfialliques d af– µaiJe fe çoJlisc p.ir la leétlll'e de li même filler i111Xjeux de ùiéâue ~des "1médic5, http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-06] Corpus | Histoire de Provence

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