Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 6

1 J De la lurifdiêlion Eccl{/iafliqut. J 4 1umfabdantur ar&itrio. Nam Ji propdo- oportet ut lrcbitâ fynodo palamfiat, Ji quod ru~ tP_ifioporum ~uJ!ionihus ~noht~iie1 1 z~ts i 1 n ~um cri.rp; in inte.raï;~': Et S. Augt1fti11, o. Auguft. ~:xt1ter1,nt , tune:. 1uxtt1. canon1cus Janc110- eveque de IJi>nc e:1 I t1J1tre 162. r:ipporce epiil. ,,1, nes,ptrpoctflatt.stxterasadducantu.r,,idtft., que Conll:i.ntin le Grand demanda µ1r- ptr judicts facularts. Capitul. lib.7. c. 3z7. don aux évêques, de ce qu'après leur juge• d h 1 Et nous lifons en la réfolution qui fut ment, par l'importunité des donatillcs, 1 Apurb 8 '.;" ~; prife en l'année co. ecce. v111. de la il avoit derechef pris connoiffance de .~~ :. ;, dc~.e10: façon de fe gouverner pendant le fchif- la caufe de Cecilian , élu évêque de aumiccl. Ciallic. me en ce royaume: Quàd ;,, omnibu.s Carthage; bien qu'il n'eût fait en cela taufis ecdtJi<1f/icis Jic provideatur, & fiat, autre chofe que de confirmer leur fc:i– guod ad forum j&cultire riilzilo magis eau- tence : /\.'.int C.1.cilianum innocentem ii!os fa cognicio tranjiniccacur ,fad prr:1.·isè execu- i1nprohiffimos judi::avit. Et e11 l 1 épÎtre 48. Jdem. !p. 48 ' tio; cùm hra1:lriu111j~cularefueric in".'c>can- il fait reproche aux donatifl:es de cette Ortlonnante Je rlu.m. A qt1oi f e, co!1forrr:ie I' ordon~::.nce procéd~re oblique~ ~0111111ed 't~n tr.ait de M•IMn, ""· 14. de Md un, en 1article vmgt-quarneme: leur ch1tane : Quoa datos Jih• epifiopos enjoignons à nos juges prêter ai,{e pour judiccs apua· terrenum Rcgem accusârunt. l'exécution des fenrences des juges ec- A quoi la loi des Empereurs Conllan– cléfi.il \iques, implorant le bras féculier, tins & Conllans cil conforme, qui ne & leur détendons de prendre connoif- permetpas;d'ae<ufcr les évêques devant Cance des jugemens par eux donnés. d'autres que des évêques: J.faujùetudiniJ Greg. Turon. Lift. franc:. lib. I· '· .,. XIV. Et ce qui fait à notre \)ropos , noflr.t fcg.: prc>lri!Je.rnu.s in judiciis cpifcopo.r d.L'. MandrucTiludl. d ' \ 1 "' 0 • ,/; • s· -d ,a . . ' d ""'•CO ' >CO- Oi appert qtte es omc1ers ne preno!ent a~·cuJar1. l qur e 1• rgitur querctarum quo doC de cpifc. nulle connoilfance des caufes des ccclé- quijpiam dcfert, a.011.d afio.s potiffi1nùm cc'l""t a: 'Ier. fialliques. Nous lifons en l"hilloire de erifiopos CO/l,"e.-1itexplorari: ut opportur.a France, qt1e le Roi Cl1il~~ric den1and1 éJ co1nmoda c;,nifo·ru1n qu4jlionibus au- jullice au fynode tenu à Paris, en lannée dientia commodcwr. Laquelle conllitution 1 . ' l' ' 1 E A d' H . o. L. c ctlCOS •• 1:>. LXXVII. reqt1cra11t q11e retextatus, es 1npereurs rca 1us, 01lor1us i..x titul. lors archevêque de Houen, frît puni, Théodore oat aulli doclarc'e commune fuivant les canons , co1nn1e atteint à tous les ccc!éfiJ.fiiqucs : (i!,:rico.r nc;n de plufieurs crimes de leze-1najel!é au nifi apurl epifi·opos accl.!fari co::vt·::it. premier chef, difant qu'il avoit confpiré XVI. De forte ,1uefidans lesnou1•elles avec l'vlc'roué fon fils qui vouloit u(ur- conllimtions de Jullinian, il fc rencon- per fa co11ro11ne: qu'il l11i J\•oit à ce ,tef- rre quclqt1e texte qui ne fait confor111e à fein fait époufer la Heine Bonnichilde, ces loix, & qui répugne aux faims dé· s 'd . d S. b ~ ~ • Î . 1 ' d I' r . "' ., ' '" ver• Veu~c. ,e 1ge ert ~11 rere : q111 avait crer,!ii; _ce 1 .peur ct~e pro.v~~1~1 e e1 ~r~t ho Tf 1 ~ 0 , 1 ri,t,. foJJ1c1te fon peuple 3 prendre les ar1nes de f_r1bon!erl, qui en ~illi<JJt les dt'CI- Z°"1i:i'1 ;,·., xipJ11' contre lui, & pardo11s & pr~îens fuborné fions: lequel Jau rapport de SuidJs, étoit ~,,· To' JÎMct.Ln . des alfaffins pour le tue;. Ainfi le Roi & ~emil & impie, & ~Ur-tour, ennemi"''"'"""' 1 <;_oru:ol. Tdul-. Charles-le-Chauve en 1an nccc. ux. Jure de la rel1g:on chrtt1cnnc; & telle- '""' apu >•-fi r 1 · ' J ' T 1 · · ''I 1 ' ' po.Qalias, t 1a p a1nte aL1 lynol e 3 ou contre mentava11c1c11x,qu 1 \'e11' <>Jt to11tJ prix D Cregor. orill. 1i.1. •· Venilo, archevêque de Sens, l'accufanc d'argent, abufant du peu de favoir & de de conjuration : qu'il l'avoir mis en péril lîrréfolution de fon nllÎrre au fait de la .• de fa vie, & qu'il avoit favorifé les der- reli~ion: lequel après avoir mérité d'être. ~"{&:;:,." .. feins de Loui~ fon frere, lequels'étoit mis loue par Jean II. changea fi prompte-'" " ;wo. en effet de lut envahir fon royaume. ment d'humeur, & tout femble de cro- XV. Telle étoitla pratique de l'églife, yance, que Agapetus, fuccelTeur de Jean Anaflafiu• non feulement en ce royaume, mais en étant allé à Conflantinoplc lui parler lie Luitprandus~'Ar. toute l'étendue de la terre, ainfi que 1· on la ~1J.ÎX d'Italie, ayant 011i fcs diJèo11rs, b?' Platin~' in 'Il' d !" ' S G ' · 1 ·d' · r · • J \' · Hia Agapm pei:t r ~c.ue ,1 1 1r e ep1t~e q~e . rego1- u1_ lt: JC pe,n ~ois etrt.y~nu ver~ ul 1n1_ar1 ~ylvccii °' v~gi~ re ccr11•1t a 1Exarque d !tJlie, lequel te- Prmce chret1en, & J a1 trouve un D10· lii. noit prifonnier à Havennes Blandus ,'évê- clétian ; & de fair , quelque temps après que de la cité d'Horte: Pcn•c11it ad nos il perfécuta cruellement les Papes Syl- Blandum, epifcopum Horttfljis civitllli.r .. vere & Vigile, & fui vit l'hérefie d'Eu- longo jam ttmpore in civitare RcJvtnnatt à rychés. Joi11r que du remps de JuJlinian 'Vtflra excef/t'1.tia detineri. Et quia non cre- Il France n 1 ét,1r.t plus fous les E1n11e– dimu.s quotf eum 11eflra excel/entia ." li.fi pro rcurs, leurs loix n'y étaient pas reçues .Uiqua probabilis e:r:ctjfu.s caufa tenutrir, & partant , comme dit IlebuŒe en lOl http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-06] Corpus | Histoire de Provence

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