Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 5 : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France

. - i; ~3 . Du Culte divin_. T IT. III. P AltT. III. ·y 3 ,( 4 puis (e tôurnapt. vers, le, corps du ~bi , les princes du grand deuil ne firent pas il fit la deux1eme reverence·, deb en de révérence comme en celui qui fut fait fit ane aux princes du grand deuil, une en. 162. l. à la r~1ort du. Roi d'Efpagne > autre aux cardinaux , archevêques & qut fut le premier fcrv1ce particulier où évêques , delà à la main gauche aux 1e pJrlement reçut un falur; ou le Clergé ambaffadeurs ,· puis il defcendit & èn fit de votre royaume ne s'y trouva pJs pré:. une autre au parlement; ce que les prin- fent comme au (ervice pour le Roi d'Ef– ces du, g,n nd deuil firent p~reille.rnent pagne. En la même année ! 62 l. l'affem– allant a· l offrande. Cette ceremome dl: blée générale tenant alors à Bordeaux, n1arquée -très- exaét:ement dans le- regif- où elle accorda au Roi votre pere , & tre de feu monfieur de Saintot, maître aux befoins de l'état, la fomme de trois <les cérémonies, & Votre 1'.1ajefté, SIRE, cents mille livres de rente ; ou les re– a pris la peine d'en faire la leét:ure lorf- giflres du ma Ître de cérémonies n'ont que menteurs ·l'archevêque de Rouen pas toujours été bien fideles comme ils & le coadjureur de Rheims le pr~fente- Je témoignent en cette occafion > où il rent à Votre Majeilé dans fa maifon de dit , que les prélats qui en étaient éloi– VerfJi-lles , où· l'on voit prerniérement gnés de deux cents lieues, auffi-bien que que la mort de Louis XIII. fut la pre- leurs agens , furent falués immédiate– miere pompe funebre de nos Rois où le ment aprf.s l'autel ; ou elles ont été f o– parlement avoit été falué , cet honneur lemnifées au temps de la derniere régen– ne lui ayant été accordé qu'en deux au- ce, comme au fervice de feu monfieur très occafions durant la vie du feu Roi , Je prince I---Ienri de Bourbon , temps au– l'une au temps de la mort du Roi d'Efpa- quel on peut dire avec un ancien, que les g~e, pour lequel o~ fit ~n fe;vice dans intérêts régnaient plus que les loix , & dans Notre-l)ame de Parts en 1 annee l 62 I. & des jours où t ambition des hommes faifoit raufre en 1642. dan's le même lieu aux de grandes moijfons. obfeques de monfieur le cardinal de Ri- II en vrai ' SIRE , que meffieurs du cheiieu : en fecond lieu , que les cardi- p~ulement offrent le falut au Clergé de naux , archevêques & évêques furent votre royaume immédiatement après falués itnmédiatement après la repré- 1' autel, &: qu'il diroit volontiers au grand fentation & les princes du grand deuil : maître de vos u~rémonies ce qui en en rroifieme lieu , que les ambaffldeurs écrit au cérémonial du facre des Rois , reçur·ent enfuite la 1·évérence : en qua- & qui fort de la bouche de l'évêque con– ttietne lieu , que le parlem~nt n'eut cet factant, quoique dans un autre fens , & honneur qu'après eux ; & que c'efl: fur d·a11s un efprit bien oppof é : fouvenez– c:et ë~emple authentique, que Votre Ma- vous qtl'autant que le Clergé eH: le plus jeité en l'année 166). conferva la pofîef- proche de l'autel , vous lui devez ren– fiqn, de_~~ même rang à l'affemblée du dre un plus grand honneur. 1\1ais outre Clergé de votre royaume, a~x fervices ce qu'on a déjà dit, qu'il ne lui appar– qui furent faits pour la feue Reine votre tient pas de régler les rangs , & de faire rnere , tant à fain~ Denys qu'_e~ 1' églife le partage & la diihibution de ces fortes de Notre-Dame de'.Paris·. '· d'honneurs., le Clergé demanderait vo- Que s'il Ce trouve quelques. çér~mo,.. lontiers à mefiieurs du parlement , d'où nies où cet ordl'e. établi ·fi {ole'm'nelle- ils~ croient que fe tirent les premiers hon– ment d~puis cen-t ins n'ait pas- été fide- neurs dans les cérémonies' des pom~es le111e'nt obferv_é.) ùq_il.~,été réparé fur _le funebres, fuivant les regles de la juriî"'.' èhamp, comme·ïrfùtpratiquée en 1644. prudence ordinaire, & s'ils veulent inê– iu fervice du feu -maréchal ·de Gue- me de la vanité des hommes : s'ils dife-nt br.la nt~ où 'le C:te'fgé: oblig~a.· inopfieùr que c;eft 'dh. côté ~e I'.au1:el , d'où vie~t Ôê Saintot , maître des céré'.~ohies, ~ que les câtdinaux qu'ils confeffent avo1r refaire fes révêtences , & de le faluer eri tenu de tout temps· les p'remiers ·rangs fan lieü ~ol-dirta't'r~, fans quoi Je. fer .. vice dans .ces fort-es de cérémonies , n'ont n'eût pas été, aé~èvé ; ou 'la 'cérém'oilie j~mais été' falués 1 qt!' apr.ès la 1'e?r~f~?ra .. ne fut pas entiere comme au fervice du. tton, quand les reverences ont cte f:utes cardinal de ~jchelieu , où il ne paraît par les princes du deuil , ou apr~s les pas par les .regiilres que ·1es ambaffa- princes du deuiL, lorfqu'ellfs, ont. été deurs y a!Iift.ufent ~ y furent falués; ou faites par les iria!tres des '~rçmon1es ? e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (05)

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