Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 5 : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France

75 1Ju Culte di.vin. T1T. Il. PART. 111. tJnquam baculus rigidi , fed per ignem carbonum, & q111ndoque cerè:orum & hrnp:1duni accenforum molk:s effc:di, in quibus color rub~us ad ternpus, & fanguis fluens à naribus apparuit , quo– rum eriam aliqui fudare fuper orificio Homachi vifi funt, & ve;us temporales & fror1tis, ac circa collum aiiquanrifper movere , alterum oculorum aperire & claudere, fi.arum à naribus callidurn cmit– tere, à quo plurn~ nafo appofit.r aifuf– fhntur' perfufi fac ri blpti rmatis undâ ' & deinJe in cœmereriis ecclefiaflicis tue– i-unt tumulati; hos igitur & fimiles abu– fus, f ub excommunicationis pœna, & pœn~ arbitrarix per noflras civitatem & diœcefim difl:rittiùs fieri prohibemus, inhibcntes ne facramentum à quibus conferatur , nec _et'iam -in ecclefiaflico cœmeterio tumulentur aliqui, quos verif– fimiliter coniliterit vitâ naturali aut mi– raculosâ caruiffe; & qui~ f unt qua-datn 111ulieres fe de pr~miffis abufibus prop– ter quxilmn intromittentes , ipfis hoc facere de c~terà inhibemus , prohibe- 1nufque omnibus ne tales mulieres ad ta– lia de c~terà in fuis ecclefiis recipiant , feu admittant; fed ne laïci ex hac pro– hibitione fcandalifati remaneant, volu– mus quod cùm pr:rditla occurrerent, ad· curatos fingulorum locormn fpecialjs habeatur recurfus : cum autem caput, vel almd membrum prinçjpale extra uterum matrum apparuerit taliter, quod cognof– can1r effe vita in infante, tune juxta for– mam & tenorem conilitutionis domini Ludovici nofhi pr:rdecefforis , in titulo de facramento baptifmi, articula 12. fu– per illo membro exteriùs apparente per obiletrices, vel per quemlibet alium pr:r– fentem infundatur aqua , & dicantur verba baptifmi in forma confueta: Enfant je u baptife au nom du Pere, & du Fils, & du Saint-Efprit. Amen. XXXVI. Déclaration du Roi_, du 20. février J 6 S o. portant défenfes à ceux de la reli.gion prétendue réformée _, de ;raire les fonilions de fages-femmes. L Ou1s, par la grace de Dieu, Roi de France & de Navarre : A tous ceux qui ces préfentes lettres verront , falut. Nous avons été informés qu'il fe commet beancoup d'abus par ceux de la rdigion prétendue réformée de l'un & de Lrntrt (exe, qui fe mêlent d'accou– cher & faire les fonttions de maitrdfes fa3es-femrnes dans l'trendue de notre royaume, en ce que f uivant les princi– pes de leur reiigion , ne croyant pas le bdptêrne abfolument nécefLire & ne pou– vant pas d'ailleurs ondoyer les eHfans, parce qu'il n'en libre qu'aux miniihes de baptifer & même dans les temples • quand il arrive que des enfans font en péril de la vie , l'abfence defdits min if~ tres' où r éloignement des temples cauîe fauvent Jeur mort fans qu'ils ayent reçu le baptême : qu'il arrive encore, que lors Iefdits de la religion prétendue réfor– mée font employés à l'accouchement de femmes catholiques , quand ils con– noiffent qu'ell~s font en danger de b vie, comme ils n'ont pas de croyance aux fa– cremens, ils ne les avertifiènt point de l'état où elles fe trouvent; enforte qu'el– les meurent fans que lefdits facremens leur ayent été adminifhés. A quoi vou– lant pourvoir & empêcher en même temps, que les enfans illégitimes, dont on cache la naiffance, & dont l'éducation eil ordinairement confiée à ceux qui ac– couchent les meres, s'ils font profeffion de la religion prétendue réformée ne les inihuifent dans ladite religion, bien que les peres & meres fa!fent profeffion de· la religion catholique , apoH:olique & romaine. A CES CAUSES & autres à ce nous mouvant , de l'avis de no– tre confeil & de notre certaine fcience ::J pleine pui!fance & autorité royale, avons dit & déclaré, difans & déclarons par ces préfentes fignées de notre main , voulons & nous plaît; qu'aucunes per– fonnes, de quelque fexe que ce foit,faifant profeffion de la religion prétendue ré·– formée, ne puilfent dorénavant fe mêler d'accoucher dans notre royaume, pays & terres de notre obéiffance, des femmes, tant de la religion catholique , apoflo– lique & romaine , que de la religion prétendue réformée , leur faifant très– expreffes inhibitions & défenfes de s'y immifcer, à peine de troh mille livres d'amende & d'être procédé extraordi– nairement contre les contrevenans ; & ce f ai fa nt, avons dérogé & dérogeons à l'article X X X. de notre déclaration du premier jour de février 166~. par la- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (05)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=