Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 5 : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France
799 Du Culte divin. T1T. VIII. PART. III. Soo • affinité voirement : mais en laquelle nous ne fe trouvent confirmés par la loi éîl1n.. avons dit, que l'églife & les faints Peres gélique, felon que faintThomas nous en– ont fait même réglement & pareilles or- feigne, in 2. 2. q. 104. art. '. q. 108.art. 2.• donnances ts premier & fecond degrés. q. I 5'4· art. 9. 6» in 2. 2. q. Io). art. + Le Lefd. canoniil:cs foutiennent ~1 la vérité cardinal Cajetan, in 2. q. 1 )4- art. 9. Et dl: que s'ils font égaux, la difpenfe qui en a plus amplement difcouru par Roffenfis , été otlroyée par S. S. peut être valide par in !ih. de matrimonio Regis Angliti-, & par Ja pleine puiifance d'icelui, per glof. in can. Alphonfus à C aftro, inlib. I. de poteft. legi$ Pitatium, in vcr.fororis 30. qu11ft. 3. Mais pœnalis, cap. ult. Ce qu'ils en feignent par fi la ligne eil inégale, ils ont réfolu que la exemple , d'autant que puifque par loi difpen[e n'.en vaut rien; c'eft la doél:rine loi de I\1oyfe , licitum efl relié/am fratrù de la glofe & du Panorme, in cap. pofait, decedentis fine proie uxorem ducere. Et que de concef pr11h. de la même glofe, in capù. même ce- foit un comm;indement & in– Gaudemus, de divort. & de laglofeafliilée jonûion de la loi, s'enfuit, quejure na– & fuivie de tous les autres canoniHes, in tur11 quod verè divinum eft , if!ud non veta– cap. circa de confang. &•affin. où ils rendent tur: car Moyfe ne l'eût voulu permettre> la raifon fondée fur l'honnêteté publique, ni ordonner, s'il l'eût ainfi jugé; auffi & que puifque, l'un ell: au premier, 1' au~re n'eût fait le Pape qui en a difpenf é, in cap. -au fecond degré; il dl: toujours vrai que fin. de divort. Et telle efl: la réfolution de la confanguinité eil: au premier : De forte Socynus,conf. I 19. de Barb~uias,conf. I 3. in qu'il femble que l'inégalité des degrés 3. vol. de Joannes Coclus, Ferdinandus ~ rende odicufe & nulle cette difpenfe. Perdenfis epifcopus, & d' Alphonfus, Ca- En troifieme lieu, il femble que la dif- narienfis epifcopus, aux traités qu'il_s ont penfe dont nous parlons, f oit contre le fait du mariage du Roi Henri d'Angle– droit de nature, puifque affinit. & con- terre, avec Catherine d'Autriche, veuve fanguinitatis eadem eft ratio; & que la der- du prince Artus [on frere aîné ; de ma- niere, quJ. na.fcitur ex conjunc1ione & uni- niere que , puifque la difpenfe fe trouve tate carnis , juris cjl naturalis. Dont s'en- jufl:e, inter fratrem & reliflam fratris, & fuit que, jus illud naturale avelli nonpotefl juri naturali non contraria, &qu'ilfutainfi quolihet humano decreto, in§. Sed naturalia, pour lors réfolu par toutes les plus fa– de jur. nat. gent. & civil. Huic fegi natura!i, meufes univerfités de l'Europe ; à plus dit Ciceron, derogari nonpoteft, necperfe- forte rJifon & à meilleure caufe, fera ju– natum aut popufum !ex illa natura, folvi po- gée légitime, celle qui fe trouve accor– terit. Ce que Laél:ance Firmian explique dée entre la relaiifée de l'oncle , & le fils fort au long au livre 2. de vero cultu Dei. du frere d'icelui. Auffi n' efl: pas chofe nou~ Voilà , Meflieurs , de erandes & fortes velle, que les Papes difpenfent envers lés raifons pour impugner ce refcrit, & for- degrés contenus ès loix politiques de tifier l'appel comme d'abus relevé contre Moyfe, puifque les Empereurs chrétiens, la fulmination d'icelui. qui n'avaient pas la modération, & n'é- Toutefois au contraire, nous fommes toient difpenfateurs des tré[ors de l'égli~ d'avis, que la dîfpenfe obtenue furcefujet fe, ni adminiil:rateurs des ames & conf– de S. S. n'efl: point contre le droit de na- cience des Chrétiens l'ont voulu & ofé ture, & ores elle foit exprimée au livre du faire, in!. 1. C. de emend.ferv. où fe trou– Lévitique de Moyfe: néanmoinseil-il ré- ve émendé & fupprimé ce qui efl: porté~ folu par les canonifl:es, que ex gradibus ihi Exod. 2 !. Et pour le fait des mariages, la connumeratis quidam jure natur11 prohiben- confl:itution de l'Emper~ur Zenon y eil: tur. Et envers ceux-là, nul/a effet di/penfa- formelle , in l. penu!t. C. de incefl. nupt. tio, comme ùz refla linea afcendentium vel Joint qu,il n'y a point de doute, que defèendentium, & in linea col!aterali in 1. la défenfe qui fe fait pour ce regard , & gradu. Mais pour le furplus,ils foutiennent en ce que· concerne les degrés de l'a~ que nawrali jure non vetantur, & que !ex ni té & alliance, ne f oit purement de droit tantùm pofitiva & po!itica ejl, & que puhli- civil, politique & pubiic , & comme on C 1 ll ~~neft,atis caujàfolùm efl conjlituta. Ayant dit communement ,j uris pojitivi fimplici– e~e JUg~ q~1e. telle défenfe du furplus, ma- ter: d'autant que affinitas nihil a!iud ~ft, gzs eft, 7udzczaLis quàm moralis; & que par quàm perfonarumproximùas ex con1unflzone confeg_uent, non potefl nos chrijlianos obli- maris & femintf proveniens, omni carens pa– care. S1 tels commandeinens ou défenfes rentelâ. In cap,. penult. & cap. difcretionem, · ex~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (05)
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=