Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 5 : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France

78 9 Du Culte divin. T1T. 'V''1IL PART. III. 790 fujet ils ayent diilingués & bornés les de- toujours monfhueux, malencontreux, & grés, 1.Jel ufque ad 7. ve! ufque ad Io. gra- malheureux: &quoiqueJufl:inian l'ait per· dum, ainfi que nous pouvons apprendre du mis, in §. duorum, de nupt. lih. i. lnftit. §.fin. defaccejf. cognat. & de la loi+ 6. & Néanmoins Théophile après lui l'a nié; fin. ff. de gradi6. même qu'ils ayent d'a- & ce qui eil: dit affirmativement par Juf– bond1nt fait différence des lignes droites tinian, Yves de Chartres en fon décret des générations, que nous appellons de- l'allegue avec une exprefîe négative. En grés aux collatérales , & qu'ils ayent dit, Orient auffi les Empereurs, Léon, Ale– qu' ès premiers en montant font pofés & xi us, Comnenus, ConHantinus Ducas, & plantés ceux que nous appellons parentes quelques autres, ont renouvellé la prohi- faperiores, aut majores, l. 4. if. de in jus vo- bition de te1les nô ces, exfementiisfynodali– cand. !. 36. if. de bon. lihert. l. 3). if. de mi- bus, ainft que nous apprenons, li6. r. & 2. nori6. l. 6. if. de interdic1. Et en defcendant juris Orientalis,& ex volumine r. & 2.fenten– font placés liberi, vel pofleri, comme dit tiarumfYnodalium. De maniere que nous le jurifconfulte en la loi 220. if. de verhor. pouvons hardiment foutenir, que la loi 19. fignif. !. I 3. if. de munerih. & honor. 1. 10. ce!ebrandis,qui eH: d'Arcadius 8.~ Honorius,_ if. dereligiof. l. 1.§. r.jf. dejure immunit. C.denupt.n'apasétégardéejufqu'autemps /. 4. if. eod. Et ès collatérales, fa.nt hi qui deJuihnian, comme nous pouvons appren.. neque nos genuerunt, nec iz nobis font geniti, dre, ex!. 1. de incefl. nupt. in C. Theod. Tou.. que nous appellons, cognatos, propinquos~ tefois les mêmes auteurs femblent être proximos, vel agnatos. Entre lefquels nos d'accord, que les Empereurs oéhoient jurifconfultes n'ont pas com_pris ceux qui leurs refcrits pour ce regard, qui por– font nés de nous, enfeigne Papinian,in !. toient la difpenfe, dont l'exemplaire fe fi:ripto,jf: unde li!J.& Pomponius, inl.fi! ius, trouve encore en Caffiodore au feptieme if. defais f.» legit. h~red. En l'explication de fes formules. defquels textes Alciat, & ceux qui font Pareille a été la défenfe de contraéter venus après, varias retu!ere nugas : fi eit- mariage avec les enfans du frere ou de la ce qu'ils ont eu auffi égard en la connoif- f Œ'.LH', la conjonétion defquels avec leurs fance de ces mêmes générations au fait oncles a été prohibée & détèndue: des en– des mariages, fur lefquels nous trnuvons fans de la ( œur, avec leur oncle maternel, qu'ils ont fait grande différence de la li- les exemples en font fréquens,ùz !. 12. l.foro– gne droite à la collatérale , & ordonné ris,jf. de rit. nupt. !. avunculo,jf. de condilf. que la premiere, in infinitum nuptia pro- Jinecaufa. En la 17. C. de nupt. En 1a loi fina– hibeamur, inter parentes f:l liberos, !. nup- le, C. de incejl. nupt. même fans efpérance titi., G' l. fi. if. de rit. nup. Ce quiauroit été d'obtenir refcrit, au contraire, in L. fin. C. ordonné & réglé, pour l'honneur & révé- Si nuptia,ex refcript.petant. Sozomenerap.. rence qui eil: due aux parens de droit natu- porte l'édit de Conflantin & Conilans,en· rel, comme dit S. Thomas. 2. 2. qu ,e.jl . fans du grand Conilantin fur ce fujet. Et I f4· art. 9. Et le cardinal Cajetan fur le bien que Cornelius Tacirus raconte que même lieu; & en la ligne collatérale, nos !'Empereur Claudius fit donner arrêt au 1oix ont borné la prohibition auquatriell)e fénat pour époufer Agrippa , fille de fan degré, pour pouvoir être contraété au cin- frere Germanicus , par lequel le mariage quieme. Ulpian le nous apprend en fes contraélé par l'oncle avec la fille de fan fragmens; c'eH pourquoi Caïus I. ùzfl. §. frere, était déclaré bon & valable: fi eft·ce 7. fou tient que les coufins germains nup- que Plutarque,en fes problêmes,nous enfei· tias inter fe non contrahebant, quia 4. gradu gne, que de f on temps telle forte de con– e./fent. Bien que depuis il femble que tels jonÇtion était jugée illégitime: outre qu'il mariages ayent été quelquefois permis , ne fe trouva que le f eul Talladius Severi us, dont appert, & les exemples en font rap- chevalier Romain , qui voulut fuivre portés, in l . ., . l. per adopt. in§. amitam,jf. l'exemple & le décret de i:Empereu.~ Clau– de rit. nupt. in!. 2. c. de injl. & fubflit. fùh dius' lequel' enfem~le 1 arret qu .11 sn fit condùio. fac1. II eil vrai que nous trouvons -Oonner, fut peu aprcs aufii f üppnme par que !'Empereur Théodore le défendit ex- !'Empereur Çoccxi..,t~~ ~e.rvJ, comme le prelfément, ainfi que nous apprenons de rapportent D10n & A1ph1ltnus, & fe trou– la 66. épître de ·s. Ambroife: & S. Gré- ve quecett~ défenfe, fut continuée du temp~ go ire dit, qu'outre la défenfe naturellement des Antonins, & aes Severes. c· efl: pour– faite, il fe reçonnoitque tels mariages (ont quoi il n' eil pas me.rveille fi Diocléti~n & Ddd ij e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (05)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=