Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 5 : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France
7 s 7 Du Culte divin. T1T. VIII. PART. Ill. 7 ss a'e inceft... r.up. l. avunculo' ff. de condic1.jine de r églife _prir~.-:iitive' l?rs repréfentée par eau/à in /. qua in provincia, in §. I. jf: de le peuple Juda1que , s>etant révoltée, & rit~ ,;uptiarum, & !. fi adulterium cum in- n'ayant voulu, ~nnoître fon Seigneur il ceflu,ff ad !egcm fuliam, deadulteriis. Tel- s'eil: livré pour tous, & veut fauver t~ut lement qu'il femble ne nous reiler comme le monde, ayant répudié la nation judaï– rien fur cette défenfe portée au livre de que, comme adultere ; m:ijs quoique ce J\1oyfe; qu'à fa voir, fi nous fommes obli- foit, l\ 1 1effieurs, il efl: réfolu p~u tous les gés à garder icelle tranjlato facerdotio, & théologiens & canonifl:es, que cette loi legis tranflationef2llâ, per Chriflum Domi- mofaïque, contenue au chapitre duLévi– numnoflrum. D'où il femble voirementque tique, de laquelle nous parlonc;, ne nous nous fommes difpenfés, même en cette oblige plus: & qu~ tranjlato Chrijli adverv– hypothe(e, d'autant qu'il (e trouve ès li- tûs facerdotio , legls quoque tranjlatio fatla vres faints :i que Jacob époufa Lia & Ra- efl. Comme ayant les affaires & la difci– chel , toutes deux filles de Laban fon on- pline judicielle, pris une autre face, & cle; au contrc1ire il y avoit apparence qu.e une autre police que celle du vieux tefl:a- 1a loi mo(ùque ; fi elle n' efi: amenàée par ment, par le confeil des apôtres, & au– !' évangile & difcipline apoilolique, en tres pail:eurs de l'églife de Jefus-Chrift. tantqu'elle regarde les mœurs & la difci- De forte qu'il nous refte à favoir feu– pline morale, doit être par nous obfervée, Jement ce que l' églife chrétienne a ordon· & nous oblige à n'y contrevenir. Bien que né fur notre fujet. Ce que nous ferons ·d'autre part, il eil fort vraifemblable, que plus à propos, à mon avis, après que les Empereurs chrétiens , Arcadius & nous aurons difcouru ce que nou~ aurons Honorius , ayent par exprès décidé cette pu apprendre fur ce fujet des loix civiles controverfe, in!. nemo, c. dclud1Ûsj En la- & impériales , qui ont apporté quelque quelles ces princes défendent aux Chré- réglement & borné les générations de la tiens, de fuivre en leurs mariages, la for- proximi'té, cognation & confanguinité, nie & les loix des Juifs : il eit vrai qu'on enfemble de l'affinité dépendante d'icelle pourrait entendre cette conftitution pour fur le fait des mariages, licence ou pro– h bigamie, & pour quelqu'autres céré- hibirion d'iceux: mais auparavant qÛ'en– n1onies que les Juifs apportent en leurs n8- trer en ce difcours, nous fupplierons la ces, étant certain que parmi eux il n'était cour de nous excufer, fi nous nous plai– prohibé d'avoir plufieurs femmes enfem:- gnons de notre doéî:eur Gratian, quelque ble: témo.in ce que nous lifons d'Hérode, favant qu'il foit, de ce qu'il a fait dire au qu'il en avait dix en même temps.En quoi Pape Alex:andre II. in can. ad fedem 3 s. q. cette nation vivait plus di1fo1umentque les f. que les loix civiles & impériales n'ont Romain mécréans, & qui n'avoient la entendu par Jeurs difputes des degrés de connoiffance du vrai Dieu, lefqueJs toute- confanguinité & affinité , mettre aucune fois avaient cette multitude de femmes en borne ou réglement fur le fait des maria– horreur, par une raifon natuïelle & poli- ges: d'autant que fous la correétion de tique, d~autant que l'amour p::irtagé n'efl Gratian, cela fe trouve notoirement ca– jamais égal & parfait, auffi ne s' efi trouvé Iomnieux & faux, in§. i. de nuptiis 3 apud en l'hit"toire Romaine qu'un feu! affran- Juflinianum, l. 17. if. de ritu nuptiarum. chi de Ciceron qui ait vécu en bigamie, fi Ulpian en fes fragmens , & Caïus en fes. nous croyons Plutarque: outre que nous inHitutions, nous enfeignent affez Je con– pouvons interpréter la conllitution d'Ar- traire, comme auffi s'eil: abufé le même cadius, & Honorius, de ce qu'il était en- Gratian, fous fa correétion, au même lieu, joint en Judée aux freres des maris-défunts_, quand il dit que les jurifconfultes en leurs de· fufcire.r la fémence de leur freres , & loix n'ont pas déterminé le nombre des d'époufer leurs veuves , Deuteronom. cap. degrés, & les ont laiffés en confnfion pour u!t. Ce qui ef1 pareillement prohibé par le fait des mariar:res: car ores il f oit vrai les loix des Empereurs chrétiens, in l. pe-- que les jurifconf~ltes ayent fort difputé nul. c. de iriceftis nuptiis: ou bien [ur ce, que des générations & .proximité d~ fang, fait" par la loi judaïque il fe trouve inhibé aux pour les fucceilioris civiles, ou prétoires-,. Juifs, de prendre femme, que de leur li- ou pour les tutelles, qui- proximiori6us de.– gnée: parce que dehors d'icdle, l'idolâtrie feruntur, (oit auŒ pour favoir,. an qw."s ex & mécréan-e étaient parmi les hommes. l. luHa puhficorum judiciorum non cogatur ·Ce qui n'a plµs.maintenant de lieu; i caufe inproximum teflimoniumferre:& que fur ce e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (05)
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