Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 5 : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France

5 l 5 Du Culte divin. T1T. VII. PART. Ill. 5 1 G touchJnt l'ordination des ·clercs , que le même temps qu'ils feraient dans leurs le fondement des ca noniHes romains diocefes. L'affemblée a trouvé la chofe en le c:rnon f '. du fixieme concile de fort ra ifonnable , & a exhorté tous mef– Carthage, qui permettait au primat de feigneurs les évêques , de fuivre cette CJrthage , de prendre des clercs des au- conduite avec les bacheliers qui fe trou– tres diocefes; mais que le canon ne fe veront en licence. rapporre pas au fait dont il s'agit; que le primat était obligé de demander les clercs à leur prélat, & même en préfence de dèux autres évêques, & que quand il les ordonnoit, ce n'était pas pour les ren– voyer dans leurs diocefes , mais pour les faire évêques ou les attacher à fon églife. XXXII. Extrait du proces-verhal del' affem– blée générale du Clergé de Franc!!, tenue en I 6 fJ 5. dans la féance du 2 o. juillet du matln , pag. 2 64. & 265. Qa~ fÎ la compagnie le juge à propos, on écrira à monfeigneur de Grenoble, de ne pas répondre aux lettres qu..il a reçues de mondit feigneur le cardinal Carpegna; on fuppliera Sa Majefié d'or- M Onfieur l'abbé d'Aquin, promo– donner 21 fon ambaffadeur à Rome, de teur, a fait par ordre de monfei– fupplier le Pape d'avertir 1efdites c0n- gneur le préfident la leélure d'une lettre grégations que l'églife de France ne peut que monfeigneur l'évêque de Sifteron déférer à de femblables lettres, & de écrit à l'affemblée, où il fe plaint de ce demander ·auffi à Sa Sainteté , qu'il lui que monfeigneur l'évêque de S. Paul;.. plaire n~ point 'accorder de refcrits fur trois-Châteaux, e_ntreprend fur fon auto– ces matieres. rité , en ordonnant fans dimiffoire des L'ouverture faite par monfeigneur le eccléfiafl:iques du diocefe. de Sifl:eron , préfident a paru également refpeétueufe en vertu feulement de quelques petites pour le faînt Siege, ~ propre à maintenir, chapellenies qu'ils empruntent, ou qu'ils l'autorité de meffeigneurs les évêques fondent dans le diocefe de Saint-Paul, de France fur leurs cl~rcs, & a été agréé & rapporte les cas qui ont donné fujet à de toute la compagnie. ces plaintes , il demande la proteétion de l'alîemblée en cette occafion , & de X X X 1. Extrait du procès-verbal de l'affem– hlée.générale du Clergé de France_, tenue en 16S5. dans laféancedu fJ· juillet du maân_,pag. 136. & I 37. M Onfeigneur le préfident a dit en– core, que meflieurs de 1a facuhê de théologie de Paris repréfentoient, que plufieurs de meffeigneurs les évê– ques voulaient que lec; bacheliers de la même faculté fe retiraffent dans leurs f éminaires avant que de recevoir les ordr~s nécetraires pour faire leurs thefes de licence : ce qui ne fe pouvoit accor– der avec les réglemens de cette faculté ~ qui obligeoient les bacheliers à dilpurer aux thefes à de certains jours, fa'ute de quoi -ils étaient exclus de leur licence , qu' ainfi ils prioient melfeigneurs le évê– ques d'ordonner à ces bachel1ers de fe r.etireJ: dans les f éminaires établis à Pfl;is quelle maniere il fe doit conduire pour arrêter un pareil défordre. Piufieurs de meffeigneurs les évêques ayant fait connaître qu'ils avaient des plaintes à faire de monfeigneur l'évê– que de Saint-Paul , pareilles à celles qui étaient contenues dans la lettre de monfeigneur de Siileron. Monfeigneur l'archevêque de Paris a dit, que l'on avoit toujours reconnu dJns l' églife trois ordinaires , de l'origine, dn domicile, & du bénéfice; que monfeîgneur de Siileron faifoit connoîrre que par au– cun de ces titres monfeigneur de Saint~ Paul n'avoit eu droit d'ordonner, comme il avoit fait, les eccléfiaftiques de Silleron dont il fa if oit mention dans fa lettre, qu'il y avoit des peines marquées dans les canons, & ~rriculiérement dans ceux dn concile de Trente contre l'ordinant , & contre l'ordonné , que la peine de l'évêque ordinant éroit d'être fufpens pend:rnt un an z}jo faE!o. Que celle des eccléfiaHiques qui avoi~nt été indtî– ment ordonnés étoit une fufpenfe ju~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (05)