Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 5 : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France

5 I 7 Du Culte divin. T'1r. \TII. PART. III. 5 1 ~ quos novi , vos eflis : nam fi canones non abufe ; qu·il n'y a rien de plus faint que cuJloditis ' éi majorum vuLtis ftaw.ta con- récriture fainte, & il n'y a rien dont les ve!lere ; non cognofco qui eflis. hérétiques & les méchans abufent fi fou- Qu'H ne prétendait pas être exempt vent. Il n·y a rien de plus facré que les des loix auxquelles il voulait obliger le~ facremens' 1& il n· en rien dont les mé– autres ' comme il paroît par la lettre 3 7· chans chrétiens abufent fi fouvent. n du L. 2. à Noël, évêque de Salone: A!Jjit n'eft rien de plus néceffaire· que les ap– lzoc à me , ut flatuta nzajorunz confacerdoti- pellations , & il n'y a rien dont on ait !nu meis i:z qualibet ecclejia infringam , fi Couvent abufé dans l'églif'e , & dont quia mihi i;zju.riam facio fi fratrum meo- l'Afrique & la France mème fe font rum jura perturho. plaint fi fo.rtement :& que comme par ce~ Et dans fa lettre 36. du L. 4. à Eulo- abus , que tout le monde avoue & dor.t gius, patriarche d'Alexandrie , touchant tout le monde fe plaint , on ne peut pas le titre de patriarche écuménique, que prétendre de défendre les facremens , celui de ConHantinople affettoit : A6fit d'abolir toutes les appellations, & d'ô– hoc, abjit à chriftiani mente id fiiii ,1e!fe ter les écritures ; il ne faut pas prétendre quempiam arripuere undefratumfaorwn ho- auffi de retrancher une autorité· légitime norem imminuere ex quantu!acunque paru par les abus qu'on en peut faire. videatur. 1'/londit feigneur voulant conclurre fon Dans fa lettre 29. du L. 7. au même rapport par les remedes que mefd. fei– Eulogius : Scio quis .(um & qui eftis. Loco gneurs les commiffaires avaient été d'avis enim mihi fratres eflis, moribuspatres, non de propofer à la compagnie contre tous ugo jujfl , fed qut<. utii.ia vifa fa.nt indicare ces abus ; elle a jugé à propos , attendu curavz. qu'il étoit tard de remettre le rapport de Qu'enfin il a été fi éloigné de croire , toutes ces ouvertures à une autre f éance • qu•it peut faire toutes !es fontl:ions de pour prendre enfuite une bonne réfolution pafteur dans toutes les parties del'églife, fur ce fujet. fans le confentement des évêques des lieux; & qu'il peut s'attribuer une jurif– diétion fans bornes, & la retrancher aux autres pafleurs à fa volonté, qu'il nous a lailfé au contraire une condamnation au– thentique de cette prétention dans les ex– cel!entes paroles de la lettre 39. du L. 9. Si faa unicuique epifcopojurifdic1io nonfer– vatur , quid aliud agitur nifi ut per nos , per quos ecclefiaflicus cuftodiri dehuit, ordo confundatur. Que le chancelier de l'univerfité de Paris, & les particuliers qui donnent des vijà par arrêt des parlemens , prennent prétexte , que ce n' eit pas pour remédier aux abus que les évêques font de leur au– torité, en admettant ceux qui font ca– pables , & qui ont un titre légitime. Qu'il eil vrai que l'évêque, parunre.. fus illégitime de donner des vifa à des perfonnes capables , peut abufer d'une autorité fouveraine : & que n'ayant à rendre compte de fa conduite qu'à Djeu feul, fuivant la penfée de faintCyprien, que dans une pareille affaire , il arrive fort fouvent qu· en faifant ce qu'il peut , il ne fait pas toujours ce qu'il doit, fui– vant la parole de faint Bernard. Mais qu'il eft vrai auffi qu'on ne doit pas retrancher toutes les .chofes dont on La faite dl cette piece eft dans le mlm~ procès-verhal de l'affemhlée , convoquée en I66 5. dans la féance du lundi 29. mars 1666. du matin, page 661. M Effeigneurs de Digne & de Meaux• & meffieurs les abbés de Grignan & de Piancourt, commiffaires nommés pour les vifa , abfolutions à eau te le , & les ordinations , ayant pris le bureau ,, mondit feigneur l'évêque de Digne a dit , que fuivant les ordres de la com– pagnie ils avaient drelfé un réglement fur ces trois chefs , & une lettre circu-· laire pour le faire obferver par-tout ~ dont ayant fait lelture , ils ont été ap– prouvés de la compagnie , lefqueJs font de la teneur fuivante. Il I I 1\ I 1 h 1\ a ete arrete, que es arc eyeque~ & évêques qui donnent les ordres à des clercs qui ne font point de leur diocefe, fans les dimiffoires del' évêque ordinaire & diocéfain; qui donne les abfolutions à. cautele, fans avoir aucun degré de jurif' ... diétion fur l'évêque qui a fulrriiné l'ex– communication ; & qui donnent des vi{a & des collations fur des fignatures de cour de Rome , préfentations des ordi· naii;es & permutations. Kk ij e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (05)

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