Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 5 : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France

~75 Du Culte-divin. r1r., v.-PART~ llf. 17, régner on, divife , f oit les peuples , f oi,t gogue~ auxilia~~es., qu_i n, 01'lt pas _en– ] es g-rands , quaud leur union tend à gendre ceux qu ils 111flru1fent,, & qui pat l'affoibli.!fement de l'autorité légitim~ conféquent ne peuvent avoir pour eux qui doit toujours prévaloir. 1{ais il n'en que le foin des ~ons précepteurs, & non eH pas ainfi dans le. R oy:rnme de JefusT pas l'amour des vrais peres. Ce n' eil pas Chrifl: , dont la conduite eft tout-à-fait Me1feigneurs , que beaucoup· entre le; éloignée des inaxirnes de la prudence:: religieux , & particuliérement entre charnelle , que l' Apôtre_ nomme l'en ne.:. ceux de la compagnie dont vous vous mie de_ Dieu; car il n'y a point de fi pe- phignez, n>ayent éclairé & édifié, n'é– tire divifion qu'il foit j_.amais permis d'y dairent & n'édifient. encore l'églife par former fans commettre un horr-ible fa- lenr doél:rine & par leur piété : en cela je criJege, & qui ,p~iife y être tant fqit. peu leurs dis, comme faint Paul aux Corin– entretenue, fans y caufer une extrême thiens ,je vous loue j mais quand f apprens Ç.éfolation. L'églife n'eil: pas feulement l'excès où quelques pa:rticuliers (e font le Royaume de Jef~s-Chrifl, elle eit fon emportés contre monfeigneur l'arche– corps ; & faint Paul ne lui donne que cè vêque de Sens , je leur dis auffi avec la nom.' pour nous faire entendre par ru- liberté épifcopale ' t!l cela je ne vous l-o-~ n~on de tous les membres du corps maté- point. Comment pourrait-on louer ceux i:iel , qu~Ue eil- celle de ce corps divin que tous les conciles , tous les canons , aveç fon. chef, & de toutes fes pa,,ties en tolis les faints Peres condamnent? Il n~ efl partic~li€r les unes- avec les.. autres. n pas ici quetlion de difputer d'un point ~toit le_ plus.doux des hommes, & il_avoit problématique & embrouillé. Il eH plus tant de- zele pour le falut d~ fes freres > clair que le jour , que le plus grand dé– qu'il voulait bien être anathême pour faut en matiere de jugement eft celui de eux. C~pcnd:ant- il f ouhaite que ceu~ qu_i la jurifdiél:ion , & que celle qui efi nécef– r;0mpe~t cette précieufe unité ~r des faire pour l'adminiihation valable du ~pinions n~uvelles 01:1 par des fchifmes, facrement de pénitence , réfide en l' é– fpÎ~J!Ç r,ep·1:1ch~s du. nombre des: vivans, vêque diocéfain , à l'égard des ames qui comme ils fe retraryc:hent les: premie_rs. lui font commifes. Le Pap~ en a la plé– du corps de Jefus - Chrifl , & tâ.chent nitude > & s'il en fajt part à ceux qui na– d~n ·retrancher les autres : utinam abf turellement n'y font pas appellés ; c' efÇ cindantur qui vos_ conturh,ant. Que diroï"t- t_oujours fous r approbat_ion des ordinai– il, 1vf effeigneurs ? quels fouhaits feroit-il r_es, & dans les formes que le faint con– l!laÎ.Ot<;n~.n~, s'il vor;oit d,es i;eli~i_eux qui dl~ de Trente prefcrit. 11 la faut donc portent le nain facre de 1 Epoux de cette derDander comme une grace par la bou– églife qu'il a tant aimée , ca~fer une fi çhe de l'humilité, & non pas p~r la plu:– lainentable divifion dans fon corps ? ne me d'un notaire comme une dette. Ce– parleroit-il pas contre cet attentat aved procédé en fi étrange, qµe j~ .ne ff~'é ... cf.es _t~rn}es qui fer~i~ryt_ t~em,bl~r- fe_s ~u- tonne pas qu'il vous ait donné l'indigna-, teurs ~ ne "leur dirait-il pas que c'en à la tion qui paraît dans votre lettre, VOUS: tête à gouverner le corps, & non pas aux ~vez , Iv1effeigneurs , en le répri-mant > mains ni aux pieds ? n~ les feroit-il pas témoigné que vous êtes dignes de 1a fouvenir qu,il rriet les apôtres avant les - place que vous tenez , & répqndµ aux, dpél:eurs. ~ l~~ p:rqphetes.., qu~, les.. év:ê- efpérances 0,Ue nous a\ons. toqs çonçuf.:!_S, q~es .font l~s v,éritables _(ucc~!feurs d~-~ de votre a!femblée. La diffimulation en premiers., & q~,etl(C, tqu~ aµ, prns, pelJ.: c~s renFontres. e_f~ t~ne. prtvJr_icnion hon..: ve'nt pr~~ndre au. feconq: r~n~_, eùcor.e_ teufe, & la marque d~s vrais évêques e!l: efr...._ce p~r privil~ge? Car ks e_v .. eque_s fo_nt la fermeté. à s'oppo(er JUX entreprifes les. vJ4is & natur\els doél~urs d~S: peu:- qui ruinent l'églife , en ruinant le pou– pi~~~~ le4r~ U~v;i:es. gar.dept. I-a f~ie1~ce , ~ vojr, de· l:épifco~t~ On peut fe rel:ic;h~r c'eif ol) les:,~d~c;;~ l~._don~~qt v7pn~- pren'."- _ d1ns les déférences qni reg.ardent la_ per– dr~ p.pµf. ~ in~l~~Pitr~. Cqmrpre l;eau.. naru- f o_nne., &;:., fouyen.t- on le doit fair~ pour r~ll~lt eit plµ~: p~L~e dan~ fa; "fo_u;-~,G imiter r~vêqu~ de nqs am~s, & Ie.. Prince - que, dan~ _les· ruiffe~ux , de, q1,~m~ l~. des Paileurs qui a. exercé fo11 ofijce avec– <lettrine évangdiq_u~, parJapt r~gµHéte_- tqnt ~~hl!milit~ ; m4is pour les d~vo_it•, n1~nt, c~~ J?J~ fa~n~- eq., I:a hoµc_he., de_~ effentiels que l'honneur du çar~Çtere & pi:.el.~t~ lcg1tHP.Ç~ 1 > ci...i1:·:çn,. G~ije:, 4f,s p~.4a-:-, la fonég9~- 4~. n9~. cb,~rge~ d~1J1ai1de11_t;: . ' e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (05)

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