Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

t96) quifont rlgulier.s. TiT. VI. CHAI'. II. .autres juffion$ ou commandement , que dès incontinent que vous aurez. reçu les plaintes & doléances , ayant obtenu de nous lettres de provifion defd. places de religieux lais , vous contraigniez. par voie ~e diligence celui ou ceux qui tiennent .lefd. P,hces & faux donné à entendre, eux reprefenter promptement & fans délai , pardeyant vous, pour être vus & vifités par chirurgiens & gens à ce connoiffans,, !luis & interrogés, leurs certificats véri– fiés , afin que s'ils ne fe trouvent avoir été au fervice de nos ayeux & de nous ,, & autres de la qualité requife , foient par vous & un chacun de vous dé1nis & dé– poffédés defd. places de religieux lais,, & en leur lieu y mettre & initaler lefd. fol– dats eilropiés & impotens, d'autant que lefd. places ont été affeélées & deitinées pour ceux qui ont éré perclus ou efho– piés pour le fervice de nos prédéceffeurs ~ de nous ; fans avoir égard à leur pro– vifion & réception,, & de tout ce qui s·en feroit enfuivi; lefquels nous avons autre– fois caffées , refcindées & annullées ; & les caffons, refcindons & annullons dès– à-préfent, coll}me pour lors, nonobitant oppofitions ou appellations quelconques, faites & à faire; fanstoutefois qu'ilyfoit ·commis aucune fraude ou abus, tous ports & faveurs ceffans, ni tenir les pauvres fup– plians en longueur de procès, & iceux gar– der d'oppreflïon & violence, & les tenir en notreproteélion, & fauvegarde.Etpource que de ces préfentes l'on pourra avoir af– faire en plufieurs & divers lieux , nous voulons qu'au vidimus d'icelles dt1ment colfationné par l'un de nos amés & féaux notaires & fecrétaires' ou fait fous le fcel :ioyal, foi foit ajoutée comme au préfent · original. Mandons en outre à nos avo– cats & procureurs clefdits fieges tenir la main à 1' exécution de ces préfentes, à ce que notre pré fente volontéfoit effeéluée: ~faire enforteque lefd. pauvres fupplians ~e retournent à plainte devers nous , & au premier huiffier fur ce requis , faire tous exploits à ce requis & néceffaires 1 fans demander aucun placet , vifa ni pa– reatis pour l'exécution de ces préfentes: CAR tel eil notre pl:iifir.DoNNÉàParis, le quatrieme jourde mars , l'an de grace inil cinq cent foixante-dix-huit , & de notre regne le quatrieme. Ainfi figné , ~IENRI. Et plus has , Par le Roi , DE NEuFVILLE, & fcellé en fimple queue ck cire jaune. II 1. Autre ordonnance du Roi. Henri III. du mois de février I 535. qui confir– me la précédente , & rejlreint les places d•oblats aux faldats ejlro– piés au farvice du Roi , vieux & caducs, avec défenfes J toutes per- fonnes d'en tenir plufieurs , à pein~ d'en être privés ; vérifiés en parle– ment, le trentieme décembre r 5 8 5. H ENRI, par la grace de Dieu, Roi de France & de Pologne: A tous Eréfens & à venir, falut. Comme les Rois nos prédécetfeurs & nous , pour récompenfer une infinité de pauvres ca– pitaines & bons foldats qui ont fuivi nos camps & armées , pour la tuition & dé– fenfion de cettui notre royaume, en tou– tes les affaires qui fe font préfentées, où la plûpart d'iceux ont été bletfés & na– vrés en telle forre, qu'ils font demeurés eflropiés & impotens de leurs membres, autres vieux & caducs , ne pouvant plus fupporter le faix & pratique des armes , & leur donner moyen de vivre en repos le rene de leurs jours ' leur aurions don– né des places de religieux lais , en cha– cune abbaye & prieurés de notredit royaume, f oit que lefd. abbayes ayent été fondées par nos prédécetfeurs Rois -0\:1 nos ducs, comtes, barons & autres étant en notre nomination & préfentation,det: quels ils n'ont pu jouir, d'autant qu'ail– leurs font tenues & poffédées par perfon– nes interpofées ,qui ne fontdelad. qualité. Pour à quoi remédier , nous aurions par nos lettres de déclaration du qua– trieme mars 1 f78. ordonné entr'autres choîes , que ceux qui fe trouveroient potfédant lefd. places , n'étant de la– djte qualité , en être dépotfédés, & à. cette fin , mandé i tous nos baillis, f é– néchaux, prévôts , vicomtes & autres nos juges , en faire jouir lefdits capi– taines , gentilshommes & foldats : ce néanmoins nofdires lettres ne leur ont :ipporté aucune commodité, & n·ont par le moyen d'icelles pu jouir defdites pla– ces , tant pour la connivence de nofdits juges ordinaires, qu'au moyen des innu· mérables procès qui interviennent de jour à autre enrr'eux, & ceux qui font poutvus n' ~tant de ladite qualité , lef ... e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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