Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

1865 qui font réguliers. TIT. V.CuAP.lll. 18GG prouvé & confirmé par ledit archevêque, du même monafrere ; appellées les le tout fans dépens: FAIT en parlement fœurs du chœur , intimées & défende– le trente-unieme & dernier jour de mars re.ffes d'autre , fans que les qualités puif– mil fix cent trente-un. fent préjudicier aux parties. Après que de Malfac le jeune poµr les appellantes comme d'abus & demandere.ffes en re– quêtes, a dit, que pour l'intelligence de ce Signé, RADIGUES. XLIII. .Arrêt rendu au parlement de Paris ., le I J· mars 1o42. par lequel les Jœurs converfes du monaflere des Corde!i.eres du fauxbourg [ai.nt lrfarcel de Paris ont été mainte– nues en la profejJion d'aff ifler aux élellions de leurs abheJ.fes., & y avoir voi:ic délibérative. EXTRAIT DES REGISTRES de parlement. Arr~r tou- E Ntre les fœurs mineures, vulgaire– t?am l'élec- ment appellées les fœurs blanches ~~ffc~~I·~~- ou converfes du monaftere des Corde– dre s. Fran~ lieres , fis au fauxbourg S. Marcel de Pa– -çois,porram ris, appellantes comme d'abus d'une fen– quelcsîœurs tence définitive, du 26. feptembre I 63 8. 'onvcrfes d l' h " d p . ont voix dé- ren ue par arc eveque e ans, comm~ Jibérative délégué du S. Siege apoil:olique & de è'.dites élec- l'homologation d'icelle portée par un uons. bref de cour de Rome, du 9. juin 16j9. & demandere!fes en requête ' du 2 f. fep– rembre 1641. à ce qu'il plaife à la cour les recevoir encore incidemment appel– lantes comme d'abus .. des commiffions portées par deux lettres miffives écrites audit archevêque de Paris par le cardinal d_e S. Onufre, au nom de la congrégation des cardinaux , prépofés aux affaires des réguliers, Je f· février & 23. juillet audit an 16' 8. & encore demanderetfes en re– quête judiciaire , à ce qu'il plaife à la cour les autoriîer pour plaider leurs ap– pella!ions en tant que befoin ferait, & tnaintenir 8.z: garder lefdites converfes en la poffeflion en laquelle elles font de coé– lire leur abbeffe avec les autres reli– gieufes du m~me monafiere ; & ~e fai– fant , ordonner qu'elles auront voix ~ux élcétions qui fè feront ci-après .. arnfi qu'elles ont fait ci-devant, d'une part; & les abbeifes & autres religieufes qui a donné fujet aux appellations comme d'abus, les converfes remontrent que de– puis l'inilitution de la regle des f œurs mi– neures, elles ont toujours eu voix en l'é– leétion de leur abbelfe avec les choriiles, tant auparavant l'année 163 2. que Jes ab– be.ffes étaient perpétuelles dans le monaf– tere de Ste. Claire , que depuis lad. année qu'elles ont été faites triennales; en 1637. fœur Magdeleine Rebours, lors abbe.ffe triennale,par une innovation,délibéra avec la phîpartdesfœurs du chœurfans l'aveu du pere provincial, ni d'aucun autre fupé– rieur, que dorénavant les fœurs conver– fes n'auraient plus de voix en l'éleélion de l'abbeffe ;· quelques fœurs du chœur, entre lefqueiles étoitfœur Judithde For– gues, qui fut enfuite elue abbeffe, & tou– tes lefd. fœurs converfes .. s'oppoferent à cette délibération, & nonobilant icelle, obtinrent un bref du Pape, le 1 f. novem– bre 163 7. confirmatif de la pofièffion en laquelle lefd. converfes font de coélire leur abbelfe , nonobi1ant lequel, le car– dinal S. Onufre , au nom de la congréga– tion des réguliers , fur la plainte di!fd. choriHes, commit l'archevêque de Paris, par une lettre miffive du f. février 16~8. pour s'infhuire des raifons des parties & en envoyer les mémoires à ladite congré– gation .. pour décider leur différend; & par une autre miffive, du 23. juillet audit an 1638. commis derechef l'archevêque de Paris pour juger définitivement leur différend , lequel, fans aucune infiruéèion de procédure ni for~nalité de jufl:ice ~ ~e tranfporta dans ledit monatlere , ou 11 rendit fa fenrence définitive, Je 26. fep– tembre enfuivant , par laquelle il ordon– na, que les converîes q':1i ont c}-de~ant affifl:é & donné Jeurs voix aux eleéhons des abbdfes , jouiront durant leur vie , de ce droit & prérogative; & pour celles oui n'ont ci-devant affiflé en aucune élettion d'abbeffe, ou qui dorénavant feront reçues à faire profoffion d~ns cc: monaitere , n'auront aucune voix nt affiitance aux élettions qui fe feront ci– après aux iours accoutumés ; cette fen– iençe fl été hoinologu~e pat un bref de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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