Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers
i861 qui.font réguliers. Tir. V. C11AP. LI. iS6 2 d~él:ion & d~pendan~e , t~ute~ois de I'é- ri_eure du pri~uré de _Ia Ville-I'Evêque, vequede Paris, toutamfi qu eHl abbaye de ait reçu & fatt recevoir .. en vertu de fes 1-1ontmartre, dans lequ~l prieuré l' abbeffe vicariats,par les prieures de la Ville-l'Evê– de Montr~a.rtre pourro1t envoyer tel nom- que .. le~ profeffion~ de toutes les religie~i bre de relig1eufcs de fon abbaye que bon fes qm font entrees en ce monafiere lui ~emb;eroit, lefquelle~ ~eroient te1;ues comme dépend~nt ?e l'abbaye de Mont~ & repu tees pour etre rehgieufes de 1 ab- martre. Ce qui a eté fait depuis mil fix: baye de. Montmartre? ta~t qu'elles de- c~nt quatorze jufqu"'en l'année milfix cent meurer~1ent dans ce prieure; par le moy 1 e~ v1~gt-~euf~" comme étant le prieuré de la de q~101 ce ~ouveau m_on~H~re. ayant e~e yi11e-l Eveque, membre dépendant de fonde pour, ett~e, e~ la JUnfd1~1011 & ~e- ~abbaye de Montmartre, & y pouv 1 ni: l1endanc 1 e. ae. l ,eveq~e de Pans , & fu;et erre les fi,lles reçues en vertu des obédien– a la. fuperiorite de 1 abbeffe de Montmar· ces de 1 abbelfe de Montmartre. Que fi tre, fi~tôt .que. le contrat ~e fondation quelque_ ch~le ~ été faite ,P~r la prieure ~ut ete fatt, 11 fut confirme & homolo- de la V1lle-l Eveque, ça ete comme vi– gué par le fieur cardinal de Rets, qui caire, comme commife & délé~!..ïée i cet l~r~ éto~~ évêque de. Paris_; tant pour l'in- e~et par l'ab.beff7 de Mo~tmar~re, fupé– teret qu 11 y pouvait avoir, que pour ce rieure du prieure; tout arnfi qu'en cc qui que les nouvelles fondations des églifes,de concerne la jurifdiélion & l'autorité de quelques qualités qu'elles foient, dépen- l'évêque de Paris dans le prieuré de la \l1l– dent abfolument de l'autorité des évêques, le-l'Evêque, il n'y a jamais fouffert coa– fans le confentement defquels aucune tr:idiél:ion, & n'a pu y être troublé com– églife ne peut être bâtie dans l'étendue me étant fon droit fans difficulté. De de leur diocere. Et qüant à l'abbeffe, re- fait, quand l'abbe!Te de Jvlontm:utre a ligieufes & couvent de Montmartre, étant voulu faire fes vifites dans le prieuré de la capitulairement affemb!ées , elles ont Ville-l'Evêque , elle a été obligte d'en agréÇ pareillement cette nouvelle fonda- prendre la permillîon de !'Evêque de Pa– tion: enfui te defquels aéles le droit que ris, parce que la clôture étant de I'e!T"-!nce l'évêque de Paris devoit avoir fur ce nou- du vœu d'une religieuCe , l'abbdfe de veau monatl:ere lui a été confervé , ainfi Montmartre, non plus qu'aucunes de les qu'à l'abbeffe de Montmartre, ce qu'elle religieufes, ni celles de la Ville-l'Evêque y pouvoit prétendre,qui font chofes dif- ne peuvent fortir fans la permiffion de férentes , d'autant que le droit de l'évê- l'évêque. Auffi eH-il vrai qu'aucunes des .que efl un droit d'autorité, droit de jurif- religieufes de Montm1rtte, ou de la Ville– diltion d'autant plus légitime, qu'à vrai !'Evêque, n'eH forrie de l'un de ces mo– dire, c'eft un droit commun qui lui ap- nafl-eres pour aller à autres, foit qu'elles partient fur toutes les égli(es de fon dio- ayent été indifpofées , ou pour quelque cefe, qui toutes lui doivent être fujettes; autre fujet qu'ils ayent eu, que l'on n'ait & quant au droit de l'abbeffe de Mont- eu recours auparavant à l'autorité de martre, c'eH choie qui concerne le régi- l'évêque de Paris , qui a permis à l'ab– me & gouvernement d'une mai Ion reli- betfe de Montmartre de faire fcs vifires gieufe, pour y faireohferver la difcipline dans le prieuré de la Ville-l'Evêque > monaHique en tout ce qui dépend de la comme dépendant de Montmartre : & clôture. Etquoiqueces deux droits foient e!l certain que du commencement l'ab– compatibles enfemble, l'on les confond beffe de i'\.1ontmartre a envoyé quelques de telle forte, qu'il femble que l'un doi- religieufes de 11onrmartre dans le prieuré ve detourner l'autre : encore qu'en ce qui de la Ville-l'Evêque , auxquelles elle concerne les aél:es de vêture & de profef- donna telle qualiré qu'elle voulut de fion def:routes les religieufes qui font en- prieure, fous-prieure , celeriere & maî– trées dans le prieuré de Notre-Dame de treffe des novices , qui éraient toutes .Grace, qui font aéles de difcipline régu- qualités néceffaires pour gouverner un Iiere, felon que r.ous vivons à préfent; mona!l 1 ere. Dep~is leq~te.l temps plufieurs la fupériorité ~e l'abbetfe de Montmar~ fill:s etant ent1:ees reltg1eul~s, dans ce~te tre ait été touJours reconnue , en quoi ma1fon , les prieures or.t ete nommees elle ne peut pas di~e avo~r été tro~1blée pa~ l'ah.bea:e de l';f?ntr;tartr~, ~'.c 0uelqu7- par l'évêque de Pans qui a trouve bon fois trots lm ont ere prefenrees, dont elie q ue l'abbetre de Monc:nartre comme fu- en a choifi une. Ce qui ::l été diverfement ' J ' ' ' ijbbbbbij e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=