Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

1 5 I Des 1lfinijlres. d: ,.!'Egil.fa . , I?.?. duits & reçus dans les autres monailere~. rnte::ret~ parce que (on fils avo1~ ep?u~e fa Et fi cette propofirion étoit v~rit~b_le, 11 f~ur. Ses ?ncles_ maternels lut fa1fo1ent faudroit ouvrir la porte à u_n m1}l_1er de fa1~·e ~es d1fpofiuons, defguelles la leétu– bons & m:rnvais religieux qu1 <;>n_t ta1rpro- re J~ihfi: qu el_lec; .ne. ven~:>1enr pas de fan feffion pnbliquement. ~tabhtfant do_nc e_fprit. ~-:'un lU! fa1_fo1t ~~ue un.e .proteft.~­ pourfondementque Chnitophe ~~u~not n,o~ qu.11 ne voulo_1cpas etre reli31eu~ qu 11 a fait vœu dans le mon_atl:ere, qu 111 a pu n ~ut ~m~ \en~s livres de penfion; 1aut:e faire, -qu.1.rùur s'il l'a fait_ v_al,able'.nent; & lm fa1fo1t ecrue une lett:e le. lendemain :fi cette que1lion de la valid1te de f on vœu, de fa profeffion, pour en mdutre quelque fa cour en veut & peut être juge , le dé- jour une fin de non-recevoir. En un mot, fendeur en requête civile , outre b dépa- un jeune homme âgé de feize à dix-fept :fition de fes témoins, qui difent qüe cette ans, fon pere étoit décédé, fa mere cri– profeffion s'eH: ~aire J. l' ordinai~e, _qu'ils minelle, qui n'ofoit paroîtr_e : fes o,ncles n'y ont remarque aucune force m v10len- paternels & maternels aboyo1entapres fan ce; que ce garçon n'a réclamé ni deva~t bien: lui_ de fa perîonne ethopié ~ mar~­ ni après, fe îervant de quelques ;téèes q~ 1l chat, m1~ dan~ un monailere pl~m de l~­ a faits favoir d'un teiîament , donation cence & liberrmage, dans lequel 11 y avo1t & rec~nnoiffance écrits & fignés de fa des femmes logées, & dans lequel il étoit main par lefquels lui-n;iêmc dé_clare ,fon difficile de faire vœu valablement : Ho– intention & fa volante: Il a d1fpofe de mo Dei no1 1 ùio confecratus, inquantummun– fes biens dans le deffein qu'il avait d'être do moritur ut Deo vivat, facrificium eft. religieux:. qu'il a fommé l~s fupérieurs Jugez quel vœu peut faire un enfant en p<tr: un aéle ·authentique, qm eillecontrat cet état, quel facrifice, quel aéte de pié– de fa profeflion, ~e le_ re~e~oir dans leur té, quelle fantl:ificarion ? L'eccl. ch. f· monatl:ere. Il a temo1gne par une lettre v. 3. obligeant les hommes qui ont voué miffive être content de fa condition, & fe de s'acquitter fidelement & diligemment peut dire qu'il n'etl: forti du cloître que de ce qu'ils ont promis, dijplicet Deo in– par la perfuafion de fes ondes maternels, fidelis & ftu!ta promiffio j la verfion de Va– lefquels voyant qu'ils rte pouvaient profi- tabJe, qui etl: felon le texte Hébreu, non ter·de fon· bien, & que le ·défendeur~ qüi eft beneplacùu.m Deo in ftu!tis; mais celle :rvolt époufé fa f œur, ne leur vouloir pas des LXX. femble en rendre la raifon: Non faire ra:ifon des donations qui leur avoient eft voluntas in infipientibus,. mais nous nous été faites, l'ont tiré du monatl:ere , & re- arrêtons à ce point, parce que nous n'ef– tiré dans leurs ma ifons par eîprit de ven- timons pas que le jugement de cette con– geance , de malice & de fédutl:ion. Au tefbtion efl: abfolument cccl{fiaflique , contraire le demandeur en requête civile qu'il s'agit de lier ou ·de délier, d'abfou– établit les défenfes de fa caufe, & la nul- dre un homme du vœu ou de le tenir dans lité de fon vœu,, non feulement fur la icelui : notredite cour eil: juge des fins de dépofitiori des ·témoins ouis en fon enquê- non-recevoir , pour conferver les biens te, qui parlent" de la réfilhnce & contra- dans les familles, pour déclarer un homme diétionqu'il a apporté au refus qu'il a fait de recevable en fa prétention, pour s'oppo· s'accoutumer aux exercices de la vie md- fer à ce, aux difpenfes de cour de Rome, nafl:ique: que pe1tdant Con noviciat il n'a pour déclarer un homme non-recevable fait aucune épreuve, & n'a point été trai- quand il n'a pas réclamé dans le temps, té en novice; qu'il a porté l'arquebnfe: quand H a ratifié fon vœu par quelques qu'il fut conduit' du cabaret de la Levrette aéèes; ce qui ne fe rencontre pas en cette dans Je·monafl:ere pour·faire protèffion : caufe. Mais de déclarer un vœu nul, pro– que· cet aête fe fit fans y obferver aucune noncer îur la validité du vœu, folvere aut des cérémonies ordinaires, fans y appel- ligi.Jre, la cour ne l'a jamais fait; nos gens ler les religieux de dehors, les officiers & peuvent bien dire en cette caufe, & 'rans bénéficiers de l'abbaye. Outre plus il îou- préjuger dans le fond , que tous ceux tient que les aéèes ·deîquels fe veulent fer- qui fe font mêlés, & qui ont participé vir fes p-arties, & lefqùels il a lignés, té- en cette affaire , font en faute , qu'ils ne moignel'lr qu'il êtoitla proie de fa famille, font p::is innocens, parce qu'ils ont tous & qu'il· étdit prelfé ·~ excité & perfuadé été intéreffés; ils ont travaillé pour Jeurs d'être 111oine pa:r ceux qui voulaient pro- confidérations particulieres ' ils ont agi fi ter de foobien. Son onde paternel y avoit à leurs fins : perfonne n'a confid~•é li e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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