Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

i 3 J qui font réguliers. T1T. I. CHAP. II. I 34 pere Théophilatl:e, fe di~a~t, dé~nit~ur par le. fils du ,tro~fieme lit ~ ell faux par de l'ordre, fe feroit oppofe a 1 execut10n les ra1fons dedu~tes dans }t..s 1;1oyen.s de du refcrit , prétendant qu'il y avoit un.e faux~ & quand d fero1t ventaole, '· 11 eft inconaruité en la langue latine, & auro1t depms la fentence rendue; que d ailleurs appor~é tant de dén) ~e juflice, da~s. la les parties intéreffé~s ~nt été ~ppellées, procédure qui fe fa1fo1t pour 1 aud!non e~ ce que la fi.~~fl1tuuon an.c1enne des des té:noins, en vertu des lettres d exa- biens de la ma1f on Desbones regarde men à futur , & ufé de tant de violence Lucrece de S. Ailier fa tante , & qui a en fon endroit, qu'il auroit été obligé été appellée & ne fe plaint point, & pour de fe retirer d'avec eux & d'obtenir un les biens du fieur marquis L;esbories, fon autre refcrit adreffant à l'archevêque de frere aîné, ils regardent le fieur vicomte Touloufe & au fupérieur des Récollets de Bedué, qui a été appellé , & a con– de b même ville, pour procéder à I' exé- fenti , la confifcation n'étant qu'un inté– cution du premier : ce qui a été fait tou- rêt imaginaire & extraordinairement hon– tes les parties intéreffées appellées,& avec teux , & qu'~ Touloufe c'eil le fieur de les procédures les plus légitimes que 1' on la l\!lothe-Hautefort qui a conHitué un fauroit defirer: enforte que l'enquête fai- procureur pour les Récollets de Bor– te, & l'inihuétion achevée , eit interve- deaux. Au fond il n'y a point de vœu plus nu le jugement du 28. mai 1637. par le- nul ni plus défeéh1eux, que le provincial quel la profeffion a été déclarée nulle, l'a lui-même reconnu, & que hors l'in– & a été rendu au fiecle. Quelque-temps térêt de la conteHation de fon pouvoir, après il s'eil marié à une demoifelle de il a affez donné de reconnoiffance de l'in– condition, proche la maifon de fa mere, valiàité du vœu que l'intimé a rendu, que publiquement, au vu & fu de tout le les appellans font réduits à ce défaut de monde, & de ce mariage iffu plufieurs preuve, que d'avoir diviië deux lettres enfans, dont l'innocence devoir avoir at- écrites en même-temps , pour en faire tendri le cœur de la mere, étant des re- pafièr une pour approbation du vœu, & jettons d'une fouche illuihe de la maifon l'autre pour le témoignage d'une ardeur Desbories, qui étoit fon premier mari , violente pour le monaftere; mais elles ont & à la mémoire duquel elle devoit ce fen- été écrites toutes deux dans le temps du timent de douceur&d'amit_ié; néanmoins noviciat, auffi-tôt après l'entrée du mo– l'inclination qu'elle a eue pour le fils aîné nailere, & l'on fait qu'un novice, dont de fon troifieme mari , l'a portée à ce les moindres aétions font fous le pouvoir point d'aigreur, que d'avoir engagé l'in- des re_ligieux, ne parle que par leurs fen– timé fon fils en plufieurs aét:ions criminel- timens, & n'écrit que fur les matieres qui les , qui ayant donné lieu à divers régie- lui font données, & felon leur efprit & mens de juges , & de porter cette affaire leur inclination: qu'outre les circonilan– :au confeil, l'intimé a appris lorfqu'il y ces prouvées par l'enquête, qui font con– avoit appel comme d'ab~1s, interjctté noître la nullité du vœu, il y en a deux par le fils du troifieme lit , mineur & en très-puiffantes , qui aboutiffent à deux bas âge , de l'adrdfe faite du refcrit à quefl:ions de droit qui ne reçoivent -au– l'official de Touloufe, que cela l'a obli- cune difficulté. La premiere en, que l'in– gée d'en preffer le jugement, & d'y con- timé n'a éprouvé en général ni en parti– clure, que pour le fortifier on a fait ren- culier les auflérités de la regle à laquelle dre la mere auffi appellante , non feule- il fe failoit affujettir ; ce qui efi une nul;. Jnent de l'adreffe du fecond refcrit, mais lité effentielle dedans l'intention de l'or– de lexécution du premier & de la fenten- donnance & la difpofition du dernier con– ce rendue par l'official de T ouloufe , que cile , qui n'ont établi l'année de proha– les uns & les autres y font également non· tion continue & fans interruption que :recevab~es , & qu'il n'y a abus ni en la pour donner le moyen à celui qui fe, veur forme ~.1 au fo~d. En }a, fo~me, parce que engager ~edans m~e condition de vie fi toute { 1nihuéhon a ete faite dans les re- auil:ere, ae connottre les difficùltés qui gles , que Je déni de juH:ice e!l tout appa- s'y rencontrent , & de confidérer fi fes ~en~ dans h pr?cédu~e, qu~ pour ce fu- force.s feront affez puiifantes, & fa ré– Jet 11 y a eu ra1fon d obtenir un fecond foluuon affez grande pour les vaincre · refcrit, que l'exploit d'intimation fur le que c'eil aufii la précaution que tous le; prétendu appel comme d'abus interjetté andens ont obfervée dedans la pratique I ij e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)