Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

1 4 3 9 :-- Des .friiniflrt.t de l'Eglifè 1 {.f o Brouffe ; dot1t Sa ~Iajell~ .1·~ décharg~. tcnAoient n'être . Ioifibie à autres faire A fait très-expreffes mh1bit1ons & de- qu~tes fans avoir la permiflion du curé fenfes à fadite cour de parlement, &: à &; d'eux, ~arce que ratione adminiftratio– tous autres juges ~e prendre conno1C- ms '.,1~ cure. poteft ecc!tfiam faam dicere ~ fance de l'approbanon des confelfeurs &· eaacm ratzone , les margudliers ~ ut in & minlon des prédicateurs, de leur doc- cap.fin. extrav. de procurat. & cap. Ji tibi. tri_n~ & de coures 1:iiatieres. purement ~6/ èrz.ti, , de pra6end. in ~· Tellement que fi fp1~·1~uelle,s , . Cauf aud1~ Chaihn & autres 1 eg~1fe. leur, appartenait ratione adminif– .relig1eux a {e pour".01r par a~pel . fim- tratzonzs / d y ~lle.r. par autres jure fao ~ pie pardevant les Juges cccldiaihques pour queter , mvazs dominis fcmbloit qui doivent connaître de tels différends, étrange, ut in nove!!. 80. de qzuftio. ver[. fi & à cet effet furfoira l'exécution de l'a- vero vita ; n'C:tant loifible à aucun d'en– journement perfonnel, & décret de prife trer dans le fonds d'autrui renitente domi– decorps décerné à l'encontre dud. Chaf- no,!. per agrum,, c. de/ervit. & aqua, maxi– !in, jufqu·à. c~ 1 qu'a:.are~ent par lefdits mi, qua~d t~ile cho~e fe fait à la perte Juges en att ete ordonne. Ordonne en de ceux a qm applrctent le fond : aliizs outre Sadite i'Aajeilé que lefdirs Récol- ficùs , & ingredi vofenti6us cenfetur injuria. lets & autres religieux du diocefe de Sar- fac1a ~ c.omme il fe voit par ce qui eftrap· lat, pourront faire les quêtes ordinaires, porté de faint AuguHin, in can. quoniam fauf à fe pourvoir pardevant Je fieu1· 23. qu&.fl. 1.. Or ici l'on ne pouvait dire évêque pour les quêtes extraordi11aires, autrement, que telle entrée pour quêter qui donneïa fes mandemens, conformé- ne fûr grandement nuifib1e , puifque les ment à ce qui eH: prefcrit par les con ci- appel!ans vont quérir le profit appattenant les. FAIT au confeil privé du Roi, tenu à ceux qui font du lieu même: comme dit à Paris le feizieme jour de juillet mil fix le texte, itz !. divus, jf. de jêrvit. ru.fl. prid. cent cinquante-huit. (,• in l. 3. jf. de acquir. rerum dom . . Signé, LA ·Gu1LLAUMIE. Et fcellé. Au contraire les appellans difoient qu'il y avoit grande différence de deman– der l'aumône pour foi-même en une égli– fe, ou faire quêter pour un corps , où il y a de la néceiliré, comme pour un hô– tel-Dieu, il ne faut point demander permiffion au curé ..de quêter en f on églife : car il n'y a aéte jurifdiélionel ni de fupériorité pour la bailler : mais eil au dioçéfain archevêque ou évêque de bailler telle permiilion , comme il eil dé– cidé , in cap. cum ex eo , de pœnit. éJ re• mijf. extrav. & en la Clément. ahujionihus, eod. tit. parce que l'évêque en le pere des pauvres, ut dicitur in /.fi qu.is ad declinan– dam, c. de epif. éJ der. & en à lui de con– naître & favoir la nécellité qu'ils ont• & quand il la connait, bailler la permif– fion de faire quêter, comme il a fait pour cet hôpital, où il y a grande affluence de malades & néceffité notoire. Ajou– taient que la quête que r on faifoit po~r ledit hôpital de faint Paul , ne pouvott refroidir la libéralité ni empêcher la quête de l'hôtel-Dieu d'Orléans, d'au– tant au'il ne fallait point fe défier de la grace · & miféricorde de Dieu , ni de fa. charité des fideles y en ayant alfez pour tous deux : car comme dit le canonfra– trem 89. dift. in ipfa libera/itate & eleemofy– na modusjèrvan<ius efl rerum éJ perfonarumJI On joindra à ces arrêts des confei!s du Roi, un autre plus ancien rendu au parle– ment le r 5. juin If 34. qui concerne/'autorité des ~vêques dans les quêtes qui fe font dans les ég!ifes de leurs diocejès , il ejt rapporté par maûre ]. Clzenu , dans jà premùre partie qui eft de /'ordre eccléjiaflique, titre premier .. chapitre 13. page .z.z. d~ /'édition de Paris en I636. L E curé , marguilliers & paroiffiens de 1' églife faint Paul d'Orléans ont voulu emp~cher que l'on flt quête en leurs églifes pour les pauvres de l'hôtel– Dîeu d'Orléans , & ont autrefois jetté par l' églife la taife & l'écuelle des hon– nêtes femmes, commifes par les adminif– trateurs dudit hôtel-Dieu à faire la quête, dont y a eu appel comme d'abus en la cour de parlement , interjetté par les maîtres commis au gouvernement dudi~ hôtel-Dieu, auquel les marguil– liers ou gagers de ladite églif e de faint Paul furent intimés, & l'évêque d'Or– l~ans intervint : difoient Jefdits marguil– l1ers; qu'en leurdite paroiife y avait un hôpital où logeoient les palîans , qu'ils av.oi ~nt fabriqué, pour lequel la quête fe fa1fo1t en leur ~glîfe , ·en laquelle ils fou· Si.( e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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