Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers
1431 Des lr!inifires de l'Egllfa 143 i avoit jour afiigné au vingt-huitieme de demandeurs , qui étoit doéteur ne les ce préfent mois , pour rép~ndre de for- avoitpas encore. Enfin, que l'arrêtde16 2 6. bonique ; que ce leur fe1:01t une honte ne pouvait donner en la préfcntc contef– extr2me de ne pas pourfu1vre une courfe cation aucun avantage contre fes parti'!s; dans laquelle ils étoient fi fo1:t engag~s. & partant conclutavec dépci1s. - Pour les deux autres du deux1eme mai, 1"alon pour le procureur général du que cette conteil:ation devcit l7ur avoir Roi a dit, que l'on a voulu faire com– ~té faite p2r le doyen ou fynd1c & non battre en cette caufe la grace & le pri– par deux jeunes doéteurs : que quand vilege, contre la difpofition de la loi, ils auraient trouvé quelque difficulté laquelle ayant été établie pour des con– à leur réception, elle autoit dû être ré- fidérations publiques & importantes, ne glée fur le champ par les anciens ; que doit pas facilement être révoquée pour )eurdite réception avait été agréée par favorifer les particuliers.; la cour ayant toute la faculté, fans qu'aucun d'eux toujours improuvé la prétention de ceux y eût réclamé; que lorfque ce il:atut qui ont voulu fe difpenfer de la rigueur avoit été fait, il y avoit moins de fécu- du il:atut, voire même fur la feule plainte liers dans les licences qu'il n'y en a à du doyen de la faculté; d'autantqu'il im– préfent ; que les arrêts de I 621. & 1624. porte que le nombre des religieux ne pré– avoient été rendus en d'autre rencontres, va le pas à celui des féculiers dans les af– & fur des conteitations différentes ; que feml>lées, èfquelles fe traitant fouventdes pour celui de 1626. tant s·en faut qu·il fît points de doétrine , il y anroit à craindre en la caufe, qu':m contraire, s'il avait que les maximes de l'Eglife Gallicane ne lieu, l'on ne devoir rien craindre du nom- reçulfent quelque atteinte par les fuffrages bre des religieux en licence, fi grand qu'il de ceux qui ont fait vœu d'obéilfance,& pût être; qui plus eil:, que dans le cou- qui ne font pas eux-mêmes les maîtres de vent des Jacobins il n'y avoit que deux leursfentimens particuliers. Ce qui adon– doéteurs qui y filfent leur demeure aétuel- né lieu à un ancien réglement, qui fut fait le, & autant dans celui des Cordeliers ; dès l'année 1ff2. & qui a été renouvellé & partant conclut à débouter les dernan- & expliqué plus particuliérement en l'an– deurs de leur requête, avec dépens. née 1626. portant que dans les aiîem· Gautier pour les intervenans a dit ,que blées de la faculté il n'y pourroit affifier fa prétention n'était pas feulement de que deux doéteurs de chaque maifon de faire valoir !es graces accordées aux fix mendians; lequel réglement n'ayant pas religieux pour lefquels Langlois a plai- toujours ùé exécuté par l'indulgence de dé; mais de juil:ifier la polfeffion en la- quelques particuliers , ils croient être quelie fes parties font, d'obtenir de la oblfrés d'en demander le renouvellement ' faculté d'avoir dans les licences plus & l'~xécution précife, même la leaure grand nombre de religieux que celui au- en être faite tous les ans une fois dans les quel on les veut reil:reindre , & encore affernblées de la faculté. Et pour ce qui d'établir & de faire continuer ce droit- regarde la grace qui a été faite à fix reli– là à l'avenir, d'autant que lorfque le il:a- gieux ~ bien que la qualité de deux étran– tut a été fait, les licences ne duraient gers, l'un Polonais & l'autre Savoyard, qu'un an: Mendicantes quolibet anno no- leur fernble favorable; que d'ailleursceu:x: mina & cognomina fa4L licenti4L defcrihant; qui y ont été admis au premier jour d'oc– qu'à préfent étant de deux années , iJs tobre, foient entrés en quelque forte de avoient droit d'en mettre dans chaque poffeffion de la premiere licence; néan– licence une fois autant que le fl:atutlen~· en moins ils font obligés de fe tenir à lare– accordoit; & que néanmoins ceux qu'ils gle, & de faire entendre aux dodeurs de effraient à la faculté par-ddfus le nom- h faculté, qu'ils ne peuvent ni ne doivent bre, lui étantdemandés de grace, au lieu donnerdesdifpenfes de cettequalité,qui qu'ils les pouvaient prétendre de droit ; aboutilfent à la ruine des anciennes ces graces pour le moins, quand elle les maximes de leur école. accordait, ne devaient point du tout être LA CouR, faifant dro:t fur les co!1- contefl:ées: ea outre qu'il y avoit d'autres elufions du procureur général du Rot, fl:atuts dont l'on di!pof"oit tous ks jours; ayant aucunement ég;ud ~ Ia,.req~1ê~~ des par exemple, que l'âge de trente ans étoit parties de Deflïta fans s arreter a 1 mter• Jequis pour~tre bachelier, & que l'un des vention~ a ordon~é & ordonne que l'art. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)
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