Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

· 1 3 ~ ~ Des Minijl. res de l' Eglifl ·1 ; ~ 4 d'un prieuré qui en dépendoit, & fer- pojfetjibi h?' concede~t, 9uirt imo nec Papa. mier d'icelle abbctye, ven~ à la Haye ~ Ç?~e fi l o~ ~oulo1t d1r_e '· que religiofi Je Sellier , deux cents _mmds de ble~l & far.ch Auguftrnr, erant lax10:1.s rcguü, mê– cinquante muids ~'Jvo.rne, rnefure d Au- me que _leur etant permi~ d'être entre chy, pour dix mille livres p~yables; fa- I:s ftcuhers , ,pa_r. le chapitre quàd Dei voir , cinq mille d.eux ce_nts livre~ camp- tz,morem , verj. Lrc-t ~ ~e ~atu monach. ce tant, & quatre mille \huit ~ents livres en n_efl q.ue pour la predicauon & l'admi– une prom~lfe du mème JOU~ , _par la: m~lr.aion des facremens , aux églifes quelle lefdns la Haye & le Sellier, lui dep~ndante_s de leurs monafieres , com– promettent de paffer un contrat de conf- me il efl dit en la glofe dudit chapitre, titution de quatre cents livres de rente & tenentur ad obfervationem regu.ü. , f:I viagere , & dur;.rnt la vie dudit du Pré, re!igiojum .fociu.m habere: qu'en France on felon qu'il feroit avifé par le confeil du- avait comparé les religieux, en ce qui dit du Pré, pour fa ftîreté. concernait leurs dilpofitions & conven- n En, l~a!1née 1 r83. du _Pré fait appell.er tions ' t_antôt au fils _de famill"e) tantôt A qui· {onr les herttiers de le Sellier en reconno1f- aux ferv1reurs Romains , tantot aux li- comparés eu fance de cédule, & du feing du d~funt, bertins , le tout pour l'avantage du mo- Fr 1 ~n~e les & . 1 . iT" l d il [ . l' . d B d. . re 1g1eux Cil 1ce m reconnu, pa111::r e contrat e na ere, UJvant avis e ene réfus, zn ce qui ~on- conil:itution de deux cents livres de rente cap. Raynutiu.s, in verbo ,Ji abfque Li6eris, cerne leurs viagere , faifant moitié de quatre cents nu.m. 83. S6. de tejlam. Bartole, en la loi i. difpolicions livres, & à payer les arrérages échus. dejlipulat.fervoru.m if. .dit que utifùa.s hu- ~ convcn.:· Les héritiers foutiennent qu'ils ne doi- ju..s ediéfi in re!igiofis, feu monachis confi- uons. vent aucuns arrérages , le contrat n'é- derari potejl: ce qui efl fuivi par Jean Fa- tant point paffé , offrant le paffer à la vie bre fur le même titre des inil:itutes : mais dudit du Pré , felon la convention : en que pour en dire la vérité, il y avoit toute otèobre enfuivant du Pré décede. autre différence. l. L'abbé prétend que cette fomrne de Le fils de famille proprium & peculiare j! le péf.ule quatre mille huit cents livres lui appar- pecu!iu.m ha6ere potcrat, ut & libertu.s, & gi~~x ;~~fè, tient, que l'on lui en doit paffer contrat le ferviteur avoit toujours efpérance de apparricnt à de contlitution de rente , ou payer cette venir en liberté , y étant appellé par la fon abbé. fomme : qu'il étoit défendu aux reli- loi de nature ; mais le religieux avoit gieux profès d'avoir un pécule , au cha- toute autre, même contraire opinion: il pitre monachi de ftatu monachorum. Qui ne refpiroit rien que cette obédience, pecu.lium habuerit , niji ei fuerit ab a6bate que ce vœu de pauvreté, ne penfoit à pernziffem pro injunéfa ei adminijlratione, rien moins qu'à la liberté : c'eil: pour- à commu.nione altari.r removeatu.r : qui in quoi Panorme, audit chJpitre monachi , exçremiscumpeculio inventus fuerit, & dignè foutient que major eft .fèrvitus in monacho, non pœnituerit, nec oblatio fiat pro eo, nec quàm in Jervo , quia ejl fervitus fpiritualis, inter fratres accipiatfepu!turam. Yvo, Car- qu8- Deum ultorem habet, ut & patronum & notenf epifc. en fon épître 62. parlant dominum. -- d'un religieux, auquel on avoit trouvé Que l'on comparoit les religie_ux à Po~!r~ui un pécule qu'il avoit récél é, jèd qui .fa- une mort civile , & les doéteurs mter- ks rdigicui crilegium quod commijit, abfcondit , nec pe- prérant ce proverbe ordinaire , que mor- doivenc a– cuniam monajlerio reddidit , monendo con- tui font mundo, ont dit, mortui, qu.oad ci- rr:aJfor des falimus , & confalendo monemu.s , ut fepu.l- viüa, non idem qu.oad naturalia : que les biens. turam , quam cu.m fratribus mifericorditer religieux, nihi!ji!Ji acquirerepoterant, nihil acceptat, amùtat , ut cateri monachi ter- ftipu.lari: quidquid acqu.irunt, acqu.iru.nt mo- rorem habeat : au· chapitre cùm ad mo- nafterio, ita ut ne momento quidem in eorum najlerium, de jlatu monachoru.m. Nec Papa perfona quid fa6Jijlat, argu.m. /.placet, de difpenfare potejl cum monachq , ut pecu- acquir. vel omitt. ktred. Jf. & on peut leur lium habeant : Panorme, fur le chapitre attribuer ce qui fe dit des fervireurs, nec monaclzi, verf item nota, regularùer re- fervus quidquam dcbere potejl, nec.fi :;vo de- /jgioji pojfunt ex licentia ab6atis habere 6eri : fed cu.m eo verbo utimu.r, m.igzs eJl. ut pecu!ium,feupeculiiadminiflrationem:quod faéfum demonftremu.s' &~. rr de p ~cu.ao , ir..tellige pro utilitate monajlerii, vel a!endo par la ]oi contra juri.s czvzlrs reguL~S, de feipfam : fecùs autem , Ji vellet habere ut paElis , if. paélu.m de nCJn pe~endo' a Jervo dijponeret ad libitum , quia tune ah/Jas non faélum , non pr1-judicat dommo, ; e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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