Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

Des Minijlres de !' E g!ife . t 1 o· t 1 9 , . d V d 1 feizieme vivre féculiérement, d'uné part : & Me• ~ier pr.e~de~t e6 8et~n C~uR a dit Louis Marpault' fieur de l~ B.ourceli~rc Jo~.r de J ~1~ an] I 2 1'1 t & abufi- & ledit révérend pere provmc1al ' defi- q u il a ete ma nu emen C d 1· · · ' d, , ' 'd' & exécuté · niteurs & or e 1ers, mumes , autre vement ordonne proce e · 1 i· ' "{li t ' ' l'a~ ellant rentrera au mo- part, fans que. es qua 1tes pm en pr~- a ~ldonn;nqr1e potfellion duquel il avoit judicier. fytartrn pour les appellans' dit ~:' ere ~s l'an de probation lui a enjoint que feu Pierre Marpault' marchand 1 de dee f:fi-~ fa charge comme a~paravant; & Laval, & Louife C~a~pel.lot,, ayant p u– dir aux religieux, Ja cour m'a chargé de fienrs enfans, ont m!s 1 mt1me en 1611. au v~us avertir de recevoir amiablement, & ~o~ventd~s Cordel1e_rs de Laval,~ avant traiter charitablemenrl·appellant, encore ete nourri. plu~ ?e,,cmq ans'· a fatt pro- qu'il fût travaillé du mal caduc. feffion en 1celm a 1 age de qumze}ns fe~- , , , . . , . Jement , eHimant les parens qu 1.l avo!t Cet ar~et ~ ete przs des ancu,ns Memozres r â e de feize ans.Néanmoins depUIS apres du Cierge ; zf eft a~ffe rappo;re dans le pre- lesgfeize ans a ratifié fa profeffion , & de– rnier tor:ze du.recuezf ~es ~rrets du parlement puis icelle a vécu en obédience quatre & de Pans, pns des memozres de Me. Bardet, cinq ans fans réclamer contre fon vœu; ' . h 83 pag 262 ony obferve dans , .' ·rr d r z-v. 2. c • • , . · ." . neanmoms fans conno1uance e cau1e , un plus grand detazlle fazt fi !ts czrconftances • le provincial étant paffé en ladite ville , X 11. Arrêt prononcé à l'audien~r! du parle.– ment de Paris., le S.avnl r631.Jia– vant les conclufions de M. !' ai'ocat général Talon , confirmatif de la fentence rendue par le pere provin– cial des religieux Cordeliers de la province de Touraine _,far la nul– lité de la prétendue profeffion faite par Louis Marpault, ci-devant pré– tendu religieux Cordelier .,fans que le préfent arrêt puij[e tirer à confé– quence pour raifon de la jurifdiBion. en un chapitre, a déclaré le vœu ci-devant fait par ledit Marpault nul & ôté Con ha– bit, & icelui rendu féculier & renvoyé au monde : de laquelle ordonnance eil fon appel comme d·abus , auquel a con– clu, Ces moyens fondés fur le défaut de jurifdiétion dudit provincial fans refcrit du Pape ; c·eil contre l'ordre & les ar– rêts, à ce qu,il foit dit mal , nullement & abufivement procédé , & que ledit 1V1ar– pault fera réintégré au couvent. Le Maître pour Louis Marpault, que fa partie a été mis audit couvent à r âge de neuf ans, en la puiffance d·un nommé le Clerc gardien ' en cet âge n'avoit aucune volonté ni connoiffance de choifir cette reg le, de fe rendre audit couvent, y ayant demeuré quatre à cinq ans , a été plu– E XT RA l T DES REGISTRES fieurs fois perfuadé de faire profeffion; de parlement. E Ntre Louife Chappellot, veuve de défunt Jean :tviarpault, vivant, fieur de la Bourceliere , tant en Con nom que comme mere & tutrice des enfans mi– neurs dudit défunt & d'elle: Jullien Mar– pault & M·e. Michel Picart , fieur des Fontaines, avocat :l Laval, & Guillemine ~arpault fa femme , appellans comn~e d abus de la fentence rendue par le re– vérend pere provincial & d~finiteurs de f ordre des Freres Mineurs Cordeliers <le la province de Touraine , en date ·du 13. mai 1630. p;ir laquelle ils auroient déclaré le vœu fait par l'intimé ci-après nommé, nul de toute nullité , en confé-. quence d'un faux extrait du papier baptif– taire à icelui renvoyé au fiecle pour .y mais ce n'étoit fon intention ,&y aéré forcé par fon pere & fa mere , lefquels pour y parvenir ont fabriqué un faux extrait de regifhe baptifl:aire, Cous la foi duquel le gardien l'a reçu à fon vœu, lequel , comme forcé , a été contraint de prononcer les paroles des levres & non pas du cœur, qu•it n·avoit que quinze ans, & depuis ayant atteint l'âge de feize ans, prévoyant la nullité d·icelui, l'ont encore forcé ratifier fon vœu , te qui eit nul : & depuis a réclamé de temps en temps, comme il appert par plufieurs aétes & requêtes préfentées au fupérieur de l'ordre. c·en pourquoi foutie!1t qu'il n·y a .aucun abus: Bérault , avocat pour les Cordeliers ouis : enîemble Talon pour le procureur général du Roi J qui a dit qt-ie l'événement de la caufe dépend de: e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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