Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

11 1 1 Des .ilJinlflres de l' Eglifa 1 1 1 t 2.o. Que les vignes qui ont été partagles , 4Q. pes frais des co~pes des bois, de. [éparément du tout d::'.S JUtres for;_ds , } e~p!ottage, & charroi du chauffage des , l'ontété fi inéo-alement, que de cent vmgt· religieux. faux exporc. trois qu 1 rrie;s, ledit fieur. abbé s'en e1~ Et ap~è~quele~. S~. abbé ,1 âi:~!l,(hargé réfervé cent & dans les meilleurs fonds , lefd. religieux , il s eil encore dt'chargé n'en ayant cédé _que vin~t-cinq aux expo- ~e _gros ~.e ~le~, de. vi.n & du grand vef~ fans dans le moindre cru. t1a1re qu 11 etolt oblige de leur payer an- 3 o. Que le lot deil:iné par le lieur abbé nuellement. aux religieux s'étant trouvé <le trois i Item. De trois chartées de foin , de ch~~utes/e• ·11 1· ! r ·· 1 •• c · d b ' ,. 1 , . 1ges rnr. qu1tre 1111 e ivres pus 1om.e, on L .i 1or- cinq cents e ourees qu 1 etott encore moiem le · tifié d'une partie des biens, um: du petit tenu de leur fournir tous les ans. gros, que le$. couvent qui ne confine qu'en fondations Ledit abbé a ajouté à toutes les char- abb~s · [; · d' · · d ir. · ' & ii , "fi, a voient cou. & anniver aires _, que une autre parue ges c1- euus menuonnees · pec1 ees tumc de · des revenus de la cellerie , & n'ayant en- plus au long aud. concordat, des f urchar- donner core aucune apparence d'égalité, ony a ges pour la communauté des religieux , avantlepar.· joint une redevance de fix cents cinquante qui confülent en redevances attachées aux I:ggt aux re- . d' "11 d 1 · . l d d r l f; . d' . eux' cane .J1vres due ai eurs aux . re 1gieux par e re evances e ion ot, avoir une pipe pourleur en- , prieur commendataire de iàinte Gemme, de vin au chapitre de S. Laud, due parla trerien que . 'Premier pour le petitveHiaire · lefquels biens re- feigneurie de Vilniere d'une bulfe de vin pour celui chef de con- , d . ' , d S J 'd de leurs va~ tefiation for venus & redevances ne 01vent pas en- au cure e . acques, ue par le clos des lcrs, lcfquel- lequ::I les re- trer en partage ; cependant, nonobilant Plantes, de quatre livres de rente annuelle les onr dû fi~ li&ieux de 5 · cette addition, le lot des religieux eil en- au Chapelain de S. Chriilophe, due par n!r après le. ~é 1 ~~~~~; 0 d: core de beaucoup plus foible que celui les terres de Croches ; de cinq livres de dlt partage, leurs Jerrres que le fieur abbé s'dt fait & a retenu. pareille rente à l'archidiacre d'Outremai- ,ie refcilion. 4°. Que ledit fleur abbé, pour pouffer ne, due par le Sr. abbé, & pendant que la léfion au-delà <le ce qu'elle pouvait le lot du Sr. abbé fe trouve exempt de tou– aller , a , outre fon lot , pris celui qui tes les charges particulieres, on laiffe ce– éroit affetlé pour toutes les charges , & lui des religieux chargé de toutes celles que ne s'en étant réfervé que quelques qui lui font auffi particulieres , mais qui -unes, il s'eft déchargé des plus confidé- deviennent commune9 , puifqu'en faifant rables fur Jefd. religieux, en leur cédant entrer dans leur lot plus de trois mille li– .cle ce tiers-lot affeété pour les charges; le vres de revenu, tantdu petitcoll\'entque prieuré uni de l'Epinay, les cinq étangs , de la cellerie, on les oblige à toutes les le moulin de Vilniere, la dixme de Marcé charges, dont une partie devoît entrer . 'Faux expo- & la pic:ce de la Pecheterie; tous lefquels dans le commun au prorata des revenus fé • & font héritages joints enfemble ne font pas la qui font entrés dans le partage commun. convenus . . . d d" 1 & r E fi l fi bb' J l 'r .· depuis lefd. cmqu1eme partie. u lt ?t, 'ne iont pas n n, e ieur a .e. vou ant e1er uni- xeligieux du fuffifans pour faire le tiers des charges ;· verfellement les religieux: , ayant plu-· contraire. auxquelles les religieux fe font foumi'S fieurs années auparavant la réforme J fous la bonne foi des gens d'affaires de pris à titre de ferme , du cellerier, une l'abbé qui les introduifoit. piece de terre nommée le grand champ J 1°. Les charges font premiérement , dépendante de la cellerie, pour la fom– toutes les réparations tantgrotfes que me- me de foixante livres à payer chacun an, nues de I' églife , dortoir, de l'hôtellerie, s'eit fervi de l'occafion de l'introduélion nfirmerie & autres lieux clauihaux, & defdits religieux dans l'abbaye pour s'em- généralement <le tous les bâtimens tant parer de ce grand champ fans en rien dedans que dehors à eux cédés. payer , quoi qu'annullement fon fermier 2 °. Des ornemens, du luminaire , des en retire quatre-vingt livres. 1neubles, tant de l'églife que de la facrif- Voyant de plus que les dixmes des tie, & de la moitié de la penfion de l'o- pieces du grand champ à l'abb~ & ,des blat ou frere-lai. terrec; de Croches étaient à fa bienfean- 3 Q. Les gages & falaires des médecins, ce , les fonds étant du tiers-lot, il s'en chirurgiens, barbiers, apothicaires, [on- eff aufli emparé , aulli-bien que de plu– neurs de cloches, portiers de la grande fieurs rentes foncieres & cenfives dues & petite porte du monaUere, bedeau , par quelques-uns des fonds de_ fon par- f erviteurs pour les meffes, cuifinier l do- tage à la feigneurie de la cellerie. l 1neftiques, buandier. Plus, outre la léfion du partage , ~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=