Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

,7 'qui font rlguliers. TrT. r. CHAI'. II. 9~· agitées de dive1·s mouvemens , mobi!is é,• Et cette préfomption eft d'un û grand inquieta mens lzomini data eft .. nunquamfe poids , que cette loi déclare que pour tenet .. fpargitur .. difoit Seneque : à quoi l'irnpugner, il faut de fortes & de puiC– femble être conforme ce que S. Grégoire fantes preuves, Il où au contr:lire elle ne écrit en fes moL1!es, Lih. ro. Va/de labo- rapporte que de faibles conjeélures ti– riofam eft cuflodire .. ne in honisac1ihusme.1s rées de l'autorité que fa partie a eu dans noflra per intentionern tituhet, & incrà reéla les villes & dans les provinces où elle a opera Jiniflra cogitatio non il!udat. 1\1ais été religieufe : mais qui ne fait que la l'efprit de Dieu remeLlié:l tout, ~-l fortifie jufl:ice ne reiette pas feulement ces récri– toujours les courages ébranlés par les ten- mi nations vagues & générales , mais tations les plus violentes, pourvu qu'on qu'elle les tient encore pour injurieuîes le recherche ; c'en ce qui arriva lors à la & pleines de calomnie, comme il ell dit, àemandereffe, & ce qu'on peut préfumer in!. ad invidiam. C. quodmet. cauf. & in l. r. de laleél:ure des lettres de cette abbeffe. §.qua.oneranda..ff. quar. rer.aélionondatur. Secondement fi elle eût été forcée Et de toutes les préfomptions qui font en fa vêrnre & en fa profeff1on , eit-il à contre la demandereffe, il n'y en a point> préfumer' qu'elle ne s'en frît plainte , à mon avis, de ph;s·confidérable que celle ou qu'elle n'en ~Ût fait quelque protef- que nous allons dire;c'eH qu'ayant été tation, foit publique .. [oit privée? Iviais pourvue de la coadjutorerie de l'abbaye quels indices de [on mécontentement de Ste. Clocinte de l\1ets , où elle avoit a-t-elle donné jufqu'à préfent? Perfonne été transférée, elle n'en a pas feulement n'en apporte de témoignages : fi bien que demandé & pourfuivi l'admiffion , n1ais nous pouvons rapporter fur ce fujet les même elle l'a exercée Ex en a fait ks fonc~ paroles qui furent dites autrefois par tions, tant en public qu'en privé, du– faint Ambroife, lib. ad virg. !ar_{ùm , à rantl'abfence & la maladie de l'abbeffe ; une fille qui fe plaignait d'avoir été for- qui font toutes aél:ions libres , qui non cée: In media civitate quomodopotuiftivim feulement confirment celles du pafle , perferre , nifi u!tro vo!éfli violari ? quis m:.lis qui couvrent aufli tous les défauts tuas voces audivit? quis obluüationesfenjit? qui fe feraient rencontrés en fa profef– vu mêmement que ces aétes fi folemnels fion, ainfi qu'il ·en traité fur le ch::ip. de h vêture & de la profeffion, ne fe font Accedens. Extra, de raptor. & ef.l décidé qu'en public & devant tout le monde. en termes exprès in cap. 1. extr. de hisqu&. Le défendeur de fon côté nous a fait vi metufve caufa. fi. où il eH: dit , que ft voir plufieurs lettres miflives que-la de- l'on a ufé de force pour contraindre une mandere!fe lui a écrites, & au Roi même, religieure de faire fa profeflion , fon tant pour leur recommander la confer- vœu eH rendu valide fi depuis elle a vation des privileges des rnonalteres où donné ron confentement, & fi elle a ap– elle a fait fa demeure , que fur plufieurs prouvé-fan aétion. autres fujets. Et l'on ne voit point que par 1v1ais ce qui ferme dn tout la bouche aucunes d'icelles elle ait jamais fait la à la demandereffe, c'eH la fin de non– moindre plainte de cette violence. De recevoir fondée fur d.es conciles & des faç.on que cette caufe eH vraiment aux fynodes provinciaux qui ont été tenus termes de Li loi derni~re, ff. Quod met. en France , fpécialement de celui de eau.(. gefl. difant; Non eft verijùnile com- Tours en 84. de celui de Bourges en pul(um in urhe iniquè indehitum jofvijfe eum, même-temps, & qui depuis ont été confir– quz claram dig.'ïitatem hahere pr&:.tendehat .. més par les arrêts tant de la cour, que cù'!2 potueric jus publicum invocare, & adire de tous les autres parlemens de France, abquem potejlt.Lte pr&.ditum , qui utique vim qui ont reH:reint à cinq ans le temps _au– e~m p~ti _Prolzihuiffet ·: fed huj~fmodf pr;.- quel les re~igieux & le~ religi~~fes ~e Jumfttom debet aperciffimas vzolentz& pro- peuven.t plamdre de. la /~rce .qu 1ls pre- /Jatwnes opponere. tendro1ent leur avoir ete faite en leur Car l'on ne peut pas croire que la de- vêture & en leur profeffion , après lef. m:mdereffe étant alliée des plus grandes cn1els ils ne font plus recevables d'en & des plus i!lnHres maifons de la France, faire leurs plaintes. Or il n'y a pas feu!e– n'eût reçu quelque forte d'affiitance de ment plus de cinq ans, mais près de vingt fes parens, fi el !e fe ftît plainte de la for'e ans que cette religieufe a fait prcfeffion. qu'elle prétend lui avoir ~té faite. H.eile à tQuèhe~ l~ dernier moyen ~me~ G e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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