Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

10 g 7 De.r Minijlres de l'Eglifl rc8H tions de recevoir des confreres fans pen- ~.i. C'e_il ici un c~nfrerc 9ui donne pour fion , de faire des catéchifrnes , de dire 1 entre~1en ?e trois ecclefiailiques. Qui des méffes qui font des ch:trges de leur ne volt qu il a voulu donner à la mai– rnaifon : c~r ils reçoivent des confreres fon, & non pas à des confreres incon– fans rien prendre d'eux, iis en ont befoin nus. I l 11 I " , , d , .d , . pour ~emp ir e1~rs co, e~~s entr 1 etenus _e meme a ete eCI e au concile aux depens des v1ll~s ; a 1 egard oes ca- d'Agde, canon 9. qui eil: le canon Pon– téchifmes ils font de leur inflitut. tifices r.z. qwi.ft. 3. parlant de celui qui Au fonds , qui donne à la congréga- donne pour dire des meHès pro redemptio– tion, donne aux confreres, & qui donne ne anim1ifa.i, non pro commpdis facerdotis -ux confreres, donne à la congrégarion. ojferre probatur : non quaji faum proprium, En la loi annua 20. §. Attilia, jf. de annuis jèd quaji dimijfum eccleji1i , inter facultates lcgat. une femme legue une penfion an- ecc!efi.i- computabunt. nuelle , facerdcti & hierophilaci. Scevola V<>ilà donc toutes ces couleurs effa- 1ût minifterium quidem dcjignatum & nomi- cées; c'eit l'églife même qui les décou– natum: c&tcrum datum temp!o. Cujas dit vre ; c'eil la loi qui les J prévenues ; & fur cette loi, que ie legs eil: fait, non tam les arrêts y font conformes, parce que miniftris quàm minifterio. c' eil: un artifice dejà plufieurs fois .con- Barthole ~fil ria loi fi alienum, if. dehd.- damné. red. inflit. affure que fi on ~ infl:itué un Par ces raifons on foutenoit que la fen- 1·eligieux , à condition que l'abbé n'en tence du juge de Grafivaudan , qui avait aura rien, vùiari debet ha.c conditio, cùm déclaré nulle l'inilitution dont il s'agit,. repugnamiam contineat, quàd monaclzus fit devoit être confirmée. Monfieur de Gue– ha.res , & monafterio non acquiratur : il rin, ( ubil:itut de M. le procureur général, rapporte à' ce fujet la ridicule inititution après avoir fait voir par diverfes autori– àe la loi Titius ,jf.de condit.inftit.Ji Titius tés que les Prêtres de l'Oratoire éraient lu.ru erit, Seius htf.,res efto ,Ji Seius ha.res erit, incapables de recevoir de pareilles libéra– Tùius htf.,res efto, pour montrer qu'il n'eH: li rés, conclut à la calfation du teilament: pas poffible de donner aux confreres, & fur quoi la cour ayant app'.Jinté les par– ne donner pas à la congrégation , ni à ries :1 écrire & produire , intervint arrêt la congrégation fans donner aux con- le 22. mai 167 f. par lequel la cour mit freres. l'appellation, au néant : ordonna que ce Le droit canon décide le même , âU dônt était appel fortiroit fan plein & en– c} :l.ap . requijici extra de teftamentis, il y eft der effet; & néanmoins ordonna, que fur p:irlé des inH:itutions faites en faveur de la fucceffion de Jofeph de P~lous, il fe– I'évêque ; & le Pape Innocent III. dit rait diihait la fomme de huit mille livres que fi le teilateur eil étranger, Ji ab extra- en faveur du fyndic des Prêtres de l'Ora– neo , pr&famitur elfe re!itlum intuitu eccle- taire , qui fera employée à prier Dieu ji&, nonperfon& :Ji àpropinquo ,pr~famitur pour le défunt & pour fa famille, dê– t.Jfe reliflum non intuitu ecc!eji&, fed perfo- pens compenf és. TITR;E e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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