Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

io7; 1/ui. /ont réguli.er.t. T1T. I. CHAP. VIIT. 1074 cft maintenue dans la poffeffion des biens grégation. Louis-le-Jufl:e l'admet géné– de fon frere. ralemert aux bénéfices ,, dignités fx: ch:tr- Appel au parlement de Grenoble par ges de l'égli(e ; lui donne t.ous les privi– le fynd!c des Prêtres de l'Oratoire , & leges des maifons de fondation royJ.!e, & enfuite fur la parenté de la darne Pelous, déclare ceux qui la cornpofent capJb!es l'affaire fut évoquée de ce parlement au de tous les biens , droits & héritages à. confeil, & renvoyée an parlement d'Aix. venir, par deux déclarations de i 6 Ir. & La caufe portée à l'audience de la 1629. cour, Azan pour l'appellant a dit, que Il eil: vrai qu'ils ont des fup(rieurs de droit commun les corps eccléfi.aHi- dans leurs maifons à l'exemple des reli– ques font capables de recevoir toutes gieux. On convient auffi qu'ils vivent fortes de di!pofitions générales & parti- comme eux en communauté ; mJis delà. culieres , 1. 1. defacro fanc1is ecdejiis, il ne s'enfuit pas qu'il y ait une relfem– qui eil h loi 4. cod. Theod. de epifcopali blance aiTez forte & une aifez grande audientia, & que c'eil: la jurifprudence conformité entre les Prêtres de l'CL1- des arrêts. toire & les religieux , pour n'en fairl! Il eil: vrai que dans la fuite on a donné qu'une même claffe, & pour les afiùjettir quelque atteinte à cette liberté. L'or- égaler~1ent J. la prohibition de l'ordon– donnance d'Orléans , article x 1 x. celle nanre. , de Blois~ article x x v III. ont décbré L'ég'.Ife Q fon chef invîfible, c'eH Je.· ]es n101iaileres ir.c1pa.bles de re.cevoir fus-ChriH, irfe cfl caput corporis ecc!ejitt. des novices aucune libér;ilit~ par dona- Elle :i îon chef vifibic, le Souver•in Pon– ti on , ou par teH1ment. tife : comme le coUege des Apôtres a On a paffé plus av1nt, on s'eil: ima- été !J. premiere co!nmunauté qu'elle a giné que comme les ordonnances de formée , enfin elle a fes îupérieurs dans· 1y3 9. & de I; 49. on fait la même prohi- tous Îès ordr.~s, & les ch1i1oines qui ont bnion aux tuteurs & adminiihateurs , lolilg-t..:mps vécu da1;s le cloître fous la. elle devoir être étendue aux direéleurs fupériorité de leur érêque, y font encore & confeifeurs. Quia in iflis e 1 1 eademratio, aujourd'hui fournis apr2s leur féculari– jivejint adminiflratoresperfon4., ]ive hono- fation. rum, dit Rebuffe, tra{fiit. de donat. & Ivfais on ne peut pas dire pour cela à. aliis difpof. in vcr/Jo ~ & autres les ad· l'égard des chanoiDes , ni de tout autre mîniihateurs , clofa p, in conftitutiones eccléfiafrique qui vit en fon particulier regias. ou en communauté , que cette fubordi- Mais premiérement les ordonnances nation des membres à leur chef foie une d'Orléans & de Blois ne parlent que des reifernblance capable de les confondre monaiteres ; c'eil-à-dire, des commu- avec les religieux. L'églife a toujours nautés religieufes. diilingué les derniers par cette différen- Or la congrégation de l'Oratoire en ce efientielle, qu'ils font des vœux, ils un corps purement eccléfiaHique & en- fe font même voulu diflinguer par-là des tiérement diilingué des réguliers ; elle autres corps eccléfiailiques. n'a ni regles ni conil:îtutions particulie- Ainfi quand l'ordonnance défend aux: res qui la féparent de la hiérarchie. La novices de difpofer en faveur de. leurs bulle de fon inilitution en France porte monaileres , c'eft que leur condition de qu'elle fera.compofée de Prêtres, qui novice,quoiqu'apparemmendibre,n'eflà. ne feront liés d'aucun vœu folemnel: vrai dire qu'une difpofition à perdre lali– nullius religionis voto addiai , & qu'elJe berté : ils îe propofent un éut d'une dé– fer~ ~apable de recevoir les dons & l~bé- pendance abî?),ue , & d~ns, cette vue on rahtes des fideles de· quelque mamere les regarde deJa comme irrevocablement qu'ils les faifent. Omnia,Jingula, res ,fruc- fujets à leurs fupérieurs , qui ont tout tus, hona , redditus per quofcunque fideles droit de leur commander. dic1is congregationihus , quomodoLihet far- Il n'en eil pas de même des. Prêtres de giendo & donando. l'Oratoire , ils ne font ni noviciat ni 1'.1arie de Medicis , fondatrice de I'O- vœu ; & fi. d'abord ils paifent une ~~nnée ratoire en France, exhorte par ,.es let- par une efpece de noviciat que l'on ap– tres patentes qe 16r1. tous les fideles de pelle infl:itution , ce n'eft que µour ap– CP,ntrîbuer à l'avançement de cette con· . prenqre à régleI leij,tS mœurs ; ils y font Tom~ !V, Yyy e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=