Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

' r LJt.r Minijlre.r âe r Egllfa 'z.· ~~=~~~~~+++~~~··~~~=~-$- c H A P I T R E S E C 0 N D. De la refiirurion contre les vœux f olen1nels de religion , des caufes qui peuvent y donner lieu, & des juges qui doivent /\ en conno1 tre. l. Extrait des décrets du concile de Trente,fj}ion 25. chap. r g. de re– gular. & monial. quando & quo– n1odo fir audiendus qui prxtendit fe per vin1 & n1eru1n , feu ~nre debitatn xrarem profe.fTum fu1ffe. Q Uicunque regularis prztendat fe per vim & metum ingreffum elfe reli– gionem aut etiam dicat ante ztatem de– bitam profelfum fuiffe, aut quid fimile , velirque habitum dimittere quacunque de caufa , aut etiam cum habitu difcedere fine licencia fuperiorum , non audiatur , nifi inrrà quinquennium tantùm à die pro– feffionis, & tune non aliter , nifi caufas quas prztenderit, deduxerit coram fupe– riore fuo, & ordinario. Quod fi antea habitum fpontè dimiferit , nullatenus ad allegandam quamcunque caufam admit– tatur , fed ad monafierium redire coga– tur, & tanquam apofhta puniatur , in– terim vero nullo privilegio fuz religio– nis juvetur. Nemo etiam regularis cujuf– cunque facultatis vigore transferatur ad Jaxiorem religionem , nec detur licencia cuiquam regulari occultè ferendi habi– tum fuz religionis. 1 I. Extrait du cahier préflnté au Roi Charles IX. par les archevêques , évêques & autres eccléjiajliques , a.Dèmhlés par Sa Majejlé pour le rétahliffement du farvice divin , & de la difcipline eccléjiajlique. Art. 40. Q Ue tout religieux qui pré– tendra être en religion par force & par contrainte , ou avoir fait profeffion devant l'âge dl1, ou chofe fem- blable, &voudra laiffer l'habit pour quel– que caufe que ce foie, ou mêmes'en aller avec fon habit, fans licence de fon fupé– rieur ,nefoitpointoui que dedans l'efpace de cinq ans du jour de ra profe!Tiôn & lors non autrement , s'il n'a déduit devant le fupérieur & devant fon ordinaire les cau– fes par lui prétendues;'& fi auparavant il lailfe de foi-même l'habit, qu'ilne f oit au– cunement reçu à alléguer aucune chofe , ains foie contraint retourner en fon mo– nafiere pour y être puni comme apoftat : & cependant qu'il ne jouiffe d'aucun pri– vilege de fa religion. Et le femblable foit gardé aux clercs féculiers pourvus à au.. cuns des ordres facrés , prétendans pa– reilles caufes que deffus; & outre ce, que nulle perfonne réguliere en vertu d'au-– cune faculté puiffe être transférée en une religion plus large, & qu'il ne foit donné licence à aucun religieux de porter fecré– tement l'habit de fa religion. Le Roi Charles IX. comme protefleur O' confervateur des faints décrets .. a loué, approuvé & autorifépar fes lettres patente.1 du 22. janvier I f74- les articles contenus en ce cahier, & a ordonné qu'ils [oient gar– dés, entretenus & obfervés. Ces lettres pa.. tentes n'ont été regiftrées en aucune cour. I l 1. Extrait des décrets du concile de Rouen , tenu en M. D. LXXXI. llt. de monafreriis. §. 17. CE concile après avoir rapporté en mêmes termes le décret du con– cile de Trente .. il ajoute : Ordinarius quoni am ejufmodi caufz maximi funt momenri , ipfemet judicet, nec ad vicarios , nifi legitimè impedicus, tranfrnittat. Le concile d'Aix, tenu en I f8f. 'Vers la fin du titre de monatleriis , repete aujfi en mêmes termes le décret du concile de Trente. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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