Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

~; Des Minijltes de r Eglifa animo convcrtJtur. Ego indignus fam~­ lus veHer fcio quanti his diebu~ me1s in mon:dlerio milites converfi mi_racula fecerunr fio-na & virrures operatt funt. Sed per 'hJ;c legem jam n~ quifquam talium converti valeat, prohiberur. Re– quirar rogo dominus meus piiffimus quis prior Imper:ir.~rum ~alem legem . ded~­ rir ~ & fubtilms :.:rH11net fi debmt dari. Er quidem confîderandum .valde eft .' quia eo jam tempore proh1bentur q~1- que relinquere f::eculum , quo approp~n­ quat finis ipîe fxculorum. Ecce entm mora non erit, & ardente cœlo, arden– te terri, corufcantibus ele•nentis, cum angelis & archangelis , cum thronis & dominationibus, cum principatibus & poteftatibus tremendus judex appare– bir. Si omnia pecc.na dimiferit, & folam banc Iegem contra fe dixerit effe l ro– latam , qu;r rogo erit excufatio ? Unde per eumdem tremendum judicem depre– cor ne ill:r tantx lacrimx , tanta: ora– tiones , tanta jejunia , tantxque eleemo– fynx domini mei ex qualibet occafione apud omnipotentis Dei oculos fufcen– tur, fed aut temperando , pieras veilra, aut immutando , vigorem ejufdem legis infleélat. Quia tune magis dominorum exercitus contra hoftcs crefcit, quanto Dei exercitui ad orationem creverir. Ego quidem jufiioni fubjeéèus, eamdem legem per diverfas terrarum partes tranfmitti feci : & quia Iex ipfa omnipotenti Deo rnrn1mè concordat , ecce per fuggeftio– nis me:r paginam fereniŒmis dominis nuntiavi. Utrobique cogo , qu.r debui exolvi , qui & lmperatori obedientiam pr::rbui , & pro Deo quod fenfi, minimè '*Voyez, tacui. * par ra,Pporc Il rejle iz parler .fur les qualités requifes aux etran- ' ,r,,rr. ·· · ,r; · ,r;, .,. . 1 . . pour ia pro 1 eJJ10n reLlguu 1 e, d.u con 1 entemerzt Z>ers , arr1- d L:. , • 1 ,/1. , ,tr, • fi . de 3 . d:: l 'é- es pare!Zs , v- s 1 e 1 • nece 11 aire uzvant les dir du mois maximes du royaume , pour donner aux en– de mars fans de famille qui entrent dans les monaf 1768. impri- / L"L 1 d d;r; ,r;, d 1 .r,. mi: à la fia teres, ta werte e 1;~0 1 er e teur per 1 on- de ce volu. ne. On a vu que par l art. 19. de l'ordon– wr. nance d'Orléans il eft défendu aux peres & meres , tuteurs fi parens , de permettre à leur.s enfans ou pupille.s de faire profeffion de religieux ou religieufes, qu'ils n'aycnt; favoir , les mâles vingt-cinq an.s , fi les fil– les. vingt ans. On a fait obferver que les cours féculieres, en exécution de cette ordon– nance, remettoient entre les main.s de leurs· parens Les enfans qui étoient entrés da,ns les m,onafleres ., qu~iqu' ils euj[ent l'âge réglé par le concile de Trente .. & que far les ·plaintes de la chambre eccléjiaftique des / / 1 d I l ttats gerzeraux uroyaume, convoques en a vùle ae Blois en I 576. le Roi Henri III. a réformé cette difpojition de t ordonnance d'Orléans par t art. 28. de celle d~ Blois , qui porte que la profeffion de religieux ne fe fera avant L'age de feir_e an.s. On ajoutera que l'ordonnance de Blois n'ayant rien ftatué Jùr la permiffion des parens que l'ordonnance d'Orléans femble fappofer, les cours fécu!ieres ont continué de rendre plu– Jieurs arrêts , par lefquels les enfans defa– miUe, que des religieux avoient admis au noviciat contre La volonté de leurs peres &• mcres ont été rendus à leurs parens. Hen– ry, dans la faconde partie defon recueil d'ar– rêts, L. 1. qu. 33. en rapporte trois du par– lement de Paris en 1601. fi 1602. contre les Feuillans fi les Cordeliers. On en rapporte encore d'autres dans le chap.33. des preuves. des libertés de L'Eglife Gallicane. Les pie– ces zS. 30. 31 3z. fi 34. font à ce fajeto Il n'eftpas indifférent pourladifcipline des derniers Jiecles d'examiner les motifs de ces arrêts , & Ji ce qui eft avancé par différen– tes perfonnes , que Juivant la juriJPrudence· des cours féculieres du royaume , le corifen– ·tement des parens eft nécejfaire pour la -va– lidité des vœux folemne!s de religion de leur.s enfans, a quelquefondement. lis confir– ment leur opinion, i 0 • Par L'exemple des ma– riages des enfans de famille contrac1és con– tre la volonté de Leurs parens, que ces cours par un grand nombre d'arrêts ont déclaré nul– lement fi non valablement contraélés. 2°. Par la difpojition des foix romaines far les mariages des enfans de famille, auxquel– les ils foutiennent que ce.s arrêts font con– formes. 3°. Ils prétendent que cette jurifpru– dence, qu'ils attribuent aux cours féculù- res, tant far les vœux que far Les maria– ges , a fes fondemens dans L'ancienne difci– piine de /' églife. C'efl une queftion entre nos auteurs, dans: laquelle on n'a pas eflimé devoir entrer ~ ayant peu de rapport à. la difcipline de notre Jiec!e, fi les en/ans de famille, qui n'écoient pas émancipés , pouvoient dans les premiers: fiecies ,[uivant les Loix romaines eccléjiafli-_ ques fi civiles, faire valablement profeffiorr fo!emnelle de religion fans le confentement· de leurs parens. Elle a été traitée ample– ment & foiidement par M. Hallier, doéleur & profeffeur de Sorhonne , que Le Pape Ale– xandre VII. tira de cette fameufe école. pour le faire ivêque de Cavaillon .a dans la_. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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