Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

'S-1' "tJ_ui: font réguliers. T1T. I. CHAI'. l. 8z. vœu.'(fo!emne!s on confidereparticu!iérement ~re alieno fit obflriétus j aut fi aliqua– trois chofes. 1~. Si celui qui fait des vœu.'I:!, rum perfonarum egeHati f ubvenire te– a la liberté de dÎ;(pofer de fiz perfonne, & s'il ne;itur. en a d~fFofé lihrement. 2Q. La maniere d'en Quoique la piété de nos Rois permetu diJPofer pour la fanélification de celui qui aux Joldats , comme aux perfonnes d'autre s'engage.· 3Q. Si la compagnie dans laquelle profijfion , l'entrée dans les monafleres , on contraéle l'engagement, eft autoriféc. La or.. croit de11oir rapporter les remontrûnces difcipline de notre Jiec!e n'oh!ige point de du même Pape faint Grégoire à f'Ernpe– parler de la difjojition générale des loix reur Maurice , où il fait voir l' ohüg:itio;r. ecc!éfiaftiques & civiles , Ju.ivant lefque!lcs de cet Empereur d'ahroger ou d'adoucir la pendant plujieurs Jiec!es t églijè n'a point ap- loi par laquelle il avait fait défenfe de re– prou·vé que les ejè!aves s' engageajfent dans ccvoir dans les monafleres les fo!dats qui les monafleres , ni même qu' ifs entra.J!ent n'avaient point accompli leur temps de jèrvi- 4ans les ordres ecc!éjiafliques fans le corgé ce. Ces remontrances font un heau témoigna– de leurs maitres. Le concile de Gailgres dans ge de ce que ce jàirzt Pape penfoit de la con– le quatriemefiec!e, can.3.prononceanathéme duite reJPeElueufe que les plus grands évi– contre ceux qui difoient que les efclaves pou- ques doivent garder en pareilles occajions à voient en ce cas abandonner le fcrvice qu'ils f' égard des fouverains, & des ohLigations des devoimt à leurs maîtres. Le concile de Chal- fouverains en ce qui concerne la religion. cédoùze, qui e/l le quatrieme des généraux , In qua lege fubjuné1:um en, Ut nulli l'b • faù parei!!esdéfen.fès dansfon quatriemeca- qui in manu figna~us. eil:, converti li- EpiA.' 6 ;:acl non : Nullum recipere in mon::dl:eriis fer- ceat. Quam conihtut10nem ego fateor Mauritium vum, lit fit cum eis monachi obtentu dominis meis vehementer expavi : quia Angufünus! prxter fui domini confcientiam. Tranf- per eam cœlorum via multis clauditur, gredientem vero hanc definitionem nof- & quod nunc ufque li cuit' ne ]iceat pro,- tram excommunicatum eflè decerni- hibetur. l\1ulti enim ·runt qui po1funt re- mus, ne nomen Dei blafphemetur. Le ligiofarn vitam etiam cum fa:culari ha- Pape Ge!L1fa premier, qui gauvernoit f'é- bitu ducere: & picrique funt qui nifi om- gbfe vers la firt du cinquicme Jicc!e, en rend niJ reliquerint, falvari apud l)eum nul- cette raifim dans la neut•ieme de fes !et- latenus po1funt. Ego verà hxc dorninis tres _, qui eft aux évêques de Sicile : Qu;r meis loquens , qui f um ni fi pulvis & 1nodis omnibus efr amovenda pernicies , vermis ? Sed tamen quia contr:i auéto- ne per chriHi:ini nominis inftitunun :iut rem omnium Deum hanc intcndere alienl pervadi , aut publica videatur dif- conil:itutionem fentio , dominis tac:ere ciplina fubverri. Cette police des états d'a- non po1f um. Ad hoc enim potdbs do- voir des perfonnes efc!aves par leur condi- minorum meorum pietati cœlirus data. tion, étant réformée en France, il n' efl point eil: fLtper omnes homines, lit qui bona à notre fajet de s'étendre plus au long fùr appetunt adjuvet~tur , ut cœlorum via la dijèipline que t églife a fait ohferver à largiùs pateat, ut terreil:rc regnum c.-e- leur égard pour t entrée dans !es monafle- leili regno famuletur. Et ecce apertî vo- res. Les faînes décrets 6• les loix 'ivifes , ce dicitur ; ut ei qui femel de terrcna. qui ne permettent point aux décuriuns & militia fignatus fuerit, nifi aut expletà aux officiers comptahles de s'engager dans militd,, aut pro debilitate corporis re- l'état religieux ,(ans la permiJ!ion de leurs pulfus , Domi:io noiho Jefu Chrillo mi– fouvera~ns, ne font pas auJ!i d'un grandufa- li tare non liceat. Ad h:::c ecce perme ge ~ans la difcîpline de notre jiecle. Il eft fervum ultimum fuum & vefhum rc[- vra1 :zéa~zmoins qu'on a confervé dans les pondebit Chriil:us, dicens: Ego te de conftautwns de plufieurs ordres religieux , notario comitem excubitorum , de co- entre les conditions qu·on demande pour y mite excubitorum Cxfarem, de Cxfare être rqu, que ceux qui jè préjèntent ne Imperatorem, nec folùm hoc, fed eriam [oient point chargés de dettes , ni obligés patrem Imperatoram feci : ego facerdo- à rendre compte de deniers rqus, ou defquels tes meos tux manui comr,1ifi ~ & tu à. ilr auraient eu tadminiftration for/qu'ils meo fervitio milites ruos fubtrahis? Re[– .étoient dans le monde. Ccft la feptieme des ponde, rogo , piiffirne domine , fervo conditions portées par les conftùutions des tua quid venienti & hxc dicenti refport– Récollets. Celles des Feuil/ans mettent auJ!i furus es in judicio Domino tuo? Sed for– tntre les empêchcmens pour y être rcru ,, fi tatfe creditur auia nullus eorum pur<> Tome IV. • F e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=