Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

~o; Des 1l1inijlres de l'Eglife. , . . . ao4 ment de la diîcipline réguliere dans _le~r co~nus en qualtte de· ~omm11fa1res ap 0 f ... ordre tâchent non feulement d'affo1bbr tohques , pour en faire les f-0nébons ,. J'auto;ité & diminuer le refpeét qui eil avec le même pouvoir & autorité qu'ils chî à la pe~fonne ainfi qu'aux décrets' auroient pu faire avant le decès dudit ordonnances & rlglemens du pere le Pui, général, conformément audit bref & vifiteur & commitfaire apofl:olique dudit lettres patentes de Sa Majeilé : enjoint ordre en France, dans le difhiét qui lui à cet effet très-expreffément Sa Ma– a été défigné par le feu pere Jean-Baptif- jeil:é, à tous provinciaux, prieurs., te de J"1arinis , leur fupérieur général , fous-prieurs & autres fupérieurs & re– ma!s même ont entrepris de fecouer le ligieux dudit ordre, de déférer & obéir joug & l'obéiffance qu'ils lui doivent, lui fans aucune difficulté à tous les dé– difputant ouvertement ladite qualité de crets , ordonnances & réglemens faits commiflàire apofl:olique, fous prétexte & à faire par lefdits commiffaires apoilo .. qu'ayant été fubdélégué par ledit général, liques, le tout fur telle peine que de droit., le pouvoir& l'autoritéqu'illuiavoit tranf- fuivant la regle & conil:irution dudit or- . mife, fe trouve finie par fon décès : & dre , & jufqu·à ce qu'autrement, par Sa d'autant que par b teneur du bref de S. S. Sainteté, en ait été ordonné. FAIT au du 28. feptembre 1668. & des lettres confeil d'état du Roi, Sa l\1ajeftéy étant, patentes de S.1\1. expédiées pour I'exécu- te:iu à Saint-Germain-en-Laye, Je qua– tion d'icelui , le 4. décembre enfuivant, trieme jour de juin mil fix cent foixante– il conil:e évidemment., qu'enfuite de la neuf. Signé, DE LIONNE. permifiion que Sa Sainteté a donné au– dit feu pere de Marinis , à caufe de f on .grand âge & de fes infirmités , de fubdé– léguer les peres Antoine Mouffet, André -Faure & Jean le Pul, dans les diilrîéls qui leur feraient, comme dit eH , par lui d.éfignés, Sa Sainteté a de fon chef donné à chacun defdits commiffaires , le même pouvoir & la même autorité qu'auroit eu ledit général: fi fa fanté & fon âge lui avait permis de p-ouvoir agir en perfonne ; conféquemrµent, que Jeur <JUalicé & pouvoir de commiffaires apof– toliques, ne peut aucunement être révo– qué en doute, & que cette mauvaife in– terprétation que font en ce rencontre certains religieux , peu affeéè!onnés au bien dudit ordre, ne teP.d qu'à ruiner les fruits que commence de. produire la vifite dudit pere le Pul , & pourrait être tirée à conféquence pour empêcher celle defdits peres Mouffet & Faure, que Sa Majefl:é veut & entend néanmoins être faite , en attendant qu'il ait plu à Sa Sainteté de faire ceffer les vaines préten– tions d·erdits religieux , par une déclara– tion plus expreffe de fa volonté. A quoi voulant pourvoir : SA MAJESTÉ ÉTANT :EN .SON CONSEIL , a ordonné & ordonne que ledit oere le Pul , enfemble leld. pe:.. .res. Mouffet & Faure> chacun d:rns Je dif– trilt qui lui a été défigné par ledit feu perc Jean-BaptiHe de 11arinis ,_feront re.- < 1 Ou1s, par lagrace de Dieu, Roide 1 France & de Navarre, Dauphin de Viennois, comte de Valentinois & Diois, Provence , Forcalquier & terres adja– centes: Au premier des huifiîers de no– tre confeil, ou autre notre huiffier ou fergent fur ce requis. Nous te mandons & commandons que l'arrêt ce jourd'hui rendu en notre confeil d'état, nous y étant , dont l'extrait dt ci-attaché , fous le contrefcel de· notre chancellerie , tu ayes· à fignifier à tous qu'il appartiendra, à ce qu'ils n'en prérendent caufe d'i~no­ rance , & ayent à y déférer, leur faifant à cet effet tous exploits de fignifications, commandemens , défenfes & autres ac– tes de juilice requis & nécefiàires , fans pour ce demander autre congé ni per– miffion , nonobffant clameur de haro, & chartre normande , prifes à partie, & lettres à ce contraires : & fera foi ajou- • rée aux copies dudit arrêt, & des pré– fentes, dtîment collationnées par l'un de· nos amés & féaux confeillers & fecré– taires, comme aux prélens originaux : CAR tel efl notre plaifir. DoNN:É: à Saint-Germain-en-Laye le quatriemejour de juin, l'an de grace mil fix cent foi– :x:1.nte-neuf, & de notre regne Je vinf:t– feptieme. Sig1:é, LOUIS. Et plus /Jas, Par leRoï, Dauphin , comte de Provence',: D.E LIONNE. fcellé en cire jaune. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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