Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

68 Des J:finiflres de l'Eglifê 6~! 1 7 '"S qui' ruivont immédiatement dalum fratribus &• confàcerdvti,;us generan.1,, esterm-.. 1 1 '- , • , r·:r. · l,r. · d les fus-énoncés, font connoître 1~ vert~~ Jd·c~t 1 ma m ecc e 1 1a';'- zn,tr? uceret, co.nune de cette propofirion: .v~rùm_ quonzam nz 1 t rt~et auteur :n i?n el?1tre ï· tant 11 e!l h«-c facultasconftituend1 vrcarzos coerceatur, vrai que les v1canats !ont les fources fe· plur.i fcanda{.i paret·e folet, flatuimus ut vi- condes des fcandales.. c.iri1ts (ubflitutus :Z generali pro cap~tulo pro- L'art. X X :CIV. des hbe:tés de l'Eglife vùzcia~'i ce!e6rando, locum genera!zs teneat; Gallicane declare expreifement que les re· poflqUilm capituio congregato, ~er provincia- ligieux peuv~n~ ~' adreffer aux parlemen~ /cm adlzunc effcéium, patentes luterttfa.tfo.bf aux cas de fed1t.10ns, tumultes & grand titutionis !efl& fuerint, ufque dum capitulum fcandale. 1v1. P1thou, en fes notes, dit ~ fuerit abfo!utum. que la pratique de cet art. en fi ordinaire Ces termes montrent évidemment que en tous les parlemens de France, qu'il eil les généraux ne peuvent pas établir des vi- fuperflu d'en rappor~er des exemples. caires généraux permanens, puifque h ErM. deMarca,ltv.4. ch,.10. fourient conllirution les obiigc de coaréler la fonc- que ce font les fcandales qui rendent les tion defd. ,..,icair~s gén~ra~x, parce que pa~·lern~ns compé~e~1s aux caufes d~s ec– tour ceqm eil: extraordma1re& degrande clefiaihques& religieux, parce que com– autorité, doit avoir des bornes & des li- me dit Léon 1. en l'épître 9. qu'il écrit à mites, omnis nimia poteflas, dit S~néque, Théodofe : Si quidem prti.ter imperiales faluberrimâ !ege conflringitur. curas piijfimam fa!!icitudinem chrifliantf re- Et dans la fui:-e h même conflitution dé- ligionis habetis, ne fcilicet inpopu.lo Dei au.t. clar.rnt en quoi confiile la fonélion du vi- jèandala u!!a conva!e.(cant. c~ire général, la fixe & l'arr2te en deux ac- Et ainfi la cour étant fondée en juriî– tes; fa voir, en l'aflïfhr:ce au chapitre pro- diétion pour connoître du fcanda!equi dl: vincial & aux vifitcs: Vicarius gener.i!is fait en 1a pennJnence du vicaire génér::d, tamùz capitulo provincia!i quàminvijitatio- il en évident qu'elle en encore mieuxfon– nibus pote[! 11ices fapplere ipfius genera!is ; dée pour connaître de l'abus qui [e ren– c'e{l: ce qui fait voir que la conHirntion contre en ce vicariJt, pui(qu'il déroge à. ne permet au général d'établir des vic::lÎres la connitution, laquelle a reiheint le droit dans b province que pour ces deux aéles & la faculté de commettre des vicaires de vifitts & du chapitre; & non pour généraux aux feules fonétions de vifite & être perrnanens. de l'affiftance aux chapitres provinciaux. Et toutefois lacommiffion donnée parle Auffi la cour a déjà condamné fembla- vicaire général au P. Julien le IO; feptemb. ble vicariat: vu que le P.Jean Vitalis l'ayant lui donne une permanence en ces terr.:ies : obtenu pendant que le révérend pere Ga– Vo!entes ut hs. nojlrtt litter,r, ufque ad futu- briel Provençal , étoit provinci:il de cet rumcapitulumijliusprovincib! exclujivèrobur ordre, h cour fit arrêt le 18. mai 163 f· lzabeant, quoiquelaconilitution del'ordre portant que le pere Vitalis fortiroit de la ait en horreur cette permanence, di fa nt, ~rovince, ::\ peine de prifon , & que les verùm quoniam nifi lzttcfacultas conflituendi religieux obéiroient au provincial. vicarios lcge coerceatur, plura fcandalapare- Contre ce moyen d'abus, l'on oppofe- re folet. ra en premier lieu, que bien loin que la Et fi. la permanence du vicaire général conilitution prohibe d'établir les vicaires efl: le levain & la mariere des fcandales, permanens, qu'au contraire elle les auto– felon le bngagede la conilitution, il faut rife, ajoutant ces mots: Vicarii generales Ja réprimer. qui tranjmitti folent in Hifpaniam, Germa- C'efl de 1' office de la cour de le faire, niam, Corficam G' Sardiniam non concedant puifque le temple de b juil:ice eH: ouvert facultatem Jratribus. inde ab eund. neque pour les caufes de religieux en cas de fcan- etiam eos dimiuant niji confalto generali• .dale , de tumulte & de divifions. Ce mottranjiniudignifiantla permanence. C'eil cequieflexpreifément décidé par Il eil: répondu en recourant aux anria- lesanciens exemples du royaume; car on les & à l'hiiloire de l'ordre, que com– voit chez. Hincmarus , archevêque de me il y avoit fort peu---de couvens en Rheims,que Drogo, forti deCharlema- Efpagne, en France, Germanie, Corfe– gne, ayant été fait vicaire ::ipoil:olique de la gue & Sardaigne , :iuffi on n'avoit pas f_rance & de la Germanie par le Pape Ser- coutume autrefois d'y faire des p:o~in­ f ,11.JS ; obliner~non fQtuit ~uod ambiit,nefcan· ciaux, & ç'eil pour cela que les y1~a1res generaux e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)