Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

-:-g ~ Des Miniflres de l'Eg!ife -6'84. ; fubfüler honn&tcment fans êE~e trop à bonnoife, le pere lûdoreJulien, aufii doc– charge aux habitan~, P,oltr c.e fait & ~ap- teur en fainte théologie, qui avoit été porté , & commun!q~e audit pr~.mcu: aufli trois fois provincial, & le fonde– général, être ordonne ce qt~e de 1a1fon , i;ient de fa patente. ei~ qu'il ne peut pas cependant que par les fix c1-delfus nom- erre par-tout, & prmc1palement aux lieux més, ou quatre d'entr'eux e~l'abfencedes éloignés pour être beaucoup occupé. deux autres donneront incelfamment Il ordonne dans cette même patente que leur avi.s fur l~ choix d'une maifon de la fi dans la caufe qui en pendante entre le province réformée de Touraine dudit or- pere Silvi & le pere provincial, il ~u­ dre pour y recevoir des novices, les dé- ve des difficultés pour la terminer, les par– fenfes de recevoirdes novices portées par ties nommeront des peres graves , même Iefd. arrêts, tenant jufqu'à ce qu' autrement, d'une autre religion, qui forent doéleurs & ledit avis rapporté, en ait été ordonné. ayent été provinciaux, lefquels après avoir FAIT en parlement le fixieme février mil pris des informations, jugeront <le cette fix cent foixante-onze. Signé ,ROBERT. caufe avec ledit pere vicaire général; & s'ils ne font pas d'accord, il ordonne que la caufe lui fera renvoyée à Rome pour la décider. Semblahles arrêts <,nt été donnés pour les freres Prêcheurs éJ les Auguftins , des faire & vingtieme jours defdits mois & an. X V 11. Arrêt rendu au parle1nent d'Aix le · 1 2. février 167 1. concernant les co1n1niilions du général des pe– res Servites qui dérogent aux confl:itutions de l'ordre. Extrait du recueil de Me. Boniface_, tome 3. !. 7. tit. 2. des généraux des ordres réguliers., ch. I. p. 7 3 I. & faiv. de l'édition de Lyon en I 6S JJ. L E 12. février 1671. la queHion s'eil préfentée en r audience de la grand'- chambre, féant M. le préfident de Re– guffe en cette hypothefe. L'ordre des peres Servîtes qui a pour chef faint Philippe, eil compofé en cette province de foixante religieux & a huit couvens tant feulement. Il eil conduit & dirigé par un provincial & fous-provincial, dont les fonétions font limitées par trois ans, après Iefquels on tient le chapitre provincial afin d'élire un autre provincial. Ce provincial etl obligé de faire vifite chaque année. Le pere Germain Sardon , doéleur en fainte théologie, provincial pour la troi– fieme fois, étant fur la fin de fon trienne, le pere général de l'ordre fut fait évêque d'Affife, & le ~. feptembre 1 670. le Saint Pere commit à fa place le pere Jean V in– cens pour vicaire général, lequel par fes lettres patentes du 10. du même mois éta– ~lit vkaire généi;6'l çn la pi:ovinçe de Nat- Il enjoint aux religieux d'obéir au vi·• caire général, & veut qu'il foit dans cette fonélion jufqu'au futur chapitre. Cette patente fut fuivie d'une lettred11 même jour , en laquelle ce vicaire géné; ral ordonne à pereJulien de vifiter la pro.. vince, défend aux religieux d'en fortir & d'aller à Rome jufqu'à ce que le chapitre foitfait, & ordonne au pereJulien de con– tinuer dans fa fonétion de vicaire général jufqu'audit chapitre ; lui ordonne en... core de faire letl:ure de fa lettre en public• comme contenant fa volonté, & déclare que cette lettre eil portée par le pereBou~ ch et. A cette commiffion, une partie des pereS' ayant formé oppofition fur le fondement qu'elle deil:ituoit le provincial fans caufe, fans plainte & fans l' ouir, & qu'une qua~ trierne vifite n' étoit pas nécelfaire & char... geoit de frais les communautés. Le pere provincial déclara auffi d'être oppofant, & en appella ad quosdejure. Au préjudice de ces oppofitions & ap...: pel, le pere Julien, qui etoit le prieur du couvent de b Cieutat, voulut faire la vifi– te de ce couvent, & quoique le perepro– vincial, qui vouloir la faire, lui eût re– montré qu'il ne pouvait pas être juge&. partie , il n'en défüla point. Ce fut la caufe que le pere provincial partit pour Rome , député des peres op~ pofans, afin de demander juil:ice. Mais il n'y fut pas plut~t arrivé qu'i[ fut fait prifonnier dans fa chambre :1 & retranché de fon compagnon. Dans cette prif on ayant été accue!lli d'une maladie habituelle, il fut contraint' par le viç~e glnér~l de fe départit de f oo. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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