Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

43 îJes Minijlres de tEglifl 4~· mum diem computamu.t; ainfi qu'il èil dit être der;ieuré d'accord avec ·!ous les :au· dans la loi 6. if. de u.furp. & ufaca~. & tres, qu 1J faut comp_ter .cet <tge, de mo• d:tns la loi 7 . Jf. de ob!ig. & ac1. Nifi n~- n;ento fila mome1u~m, 11 diryourtant que ri 11 ijfimus totus dies compfeatur, comme dit l heu~e de la na11fanc~ n e~t pas certa1- la loi finale C. de a~nalf exceptione. . ne, _11 faut attendr~ <.X l~uf!'e: paffer le &Pour faire l'appltcauon de cette maxi- dernier Jom· tout enc1er. \ 01c1 fes paro– me au cas dont il s'agit, il n'y a qu'à exa- les: Hu autem tttas comP_uta~da eft de miner s'il eft plus avantageux à l'homme momento ad momeruum. Alzoquzn ccmpleta d'embralfer la condition monafl:ique, ou non diceretur. Quamvbrem Ji notz conftaret de de refler dJns l'état féculier. Si l'on veut hora nativitatis, JPec1and.us effet totius diei faire réflexion fur les avantaf!es qu'il re- terminus. Si non conflarct de aie ~fed defolo çoit en fe dévouant à Dieu par la profef- menfl, JPeélandus effet totius menfis exitus.. fion de la vie religieufe_, & qu'il s'éleve à Il cite même plufi~urs auteurs_, fur le un decrré de perfeéèion qui le met au-def- fentiment defquels 11 f e fonde. fus de-=> la condition humaine, les années Si l'on veut aller plus avant, & confidé– en ce cas ( fuivant le fentiment univerfel rer quelle peut avoir· été l'i•tention da de tous les doéèeurs canoniiles) doivent concile de Trente & de l'ordonnance, être comptées par les momens. on trouvera fans-' doute par les ·termes Si pareillem~nton veut regarder la P.r~- da1~s lefq.~ds }'un & l'autre fe (o_!lt exp~i­ fe!lion monafhcme comme une mort c1v1- ques , qu ils n ont pas voulu la1fier matie– le, qui produit' les mêmes effets que la re de difpute fur ces différentes fupputa– mort naturelle, bien loin qu'elle procure tions, & qu'ils n'ont pas feulement defiré aucun avantdge à l'homme , au contraire que la feizieme année fût finie & accom– el le le prive de cous les droits de la vie ci- plie, mais quelque moment au- delà, puif– vile, le retranche de la famille, le rend in- que le concile s'en explique en ces termes capable de fuccefiicin, le fait confidérer ·prohibitifs : Profejfio non fiat anu decimum comme un efdave volontaire & comme un Jèxt;i.m annum exp!çtum. C'dl: tout de mê– homme qui eH: mort au monde, & ainfi me que s'il avoit dit, fapra decimum-fex– dans cet état on ne peut compter les an- tum, ou poft decimum-jextum , après les nées que par les jours & non pas par1es mo- feize ans finis & accomplis, s'étant vou– mens, fuivant la dilpofition des loix. lu frrvir de ce mot ante, pour retran- Mais fans nous arrêter davantage à exa- cher toutes les difficultés qui pouvaient miner une queHion dans laquelie il y a plus être faites fur ces différentes fupputa– de fubtilité que de foiidité, & qui eH plus rions, & défigner par conféquent que le propre à exercer les efprits curieux qu'à dernier jour tout entier fût le feul com– décider la queflion qui fe préfente : nous ble de la feizieme année. croyonsqu'iletlinutiled'examiners'ilfaut Sur quoi on peut dire que la derniere compter les :rnnées par les momens & par ordonnJnce de I 667. fert à cette expli– Jes heures, puifquïl en confl:ant dans la cation. Dans l'article 9. du titre 20. par– caufe qu'il n'y a aucune preuve de l'heure lant des baptêmes, elle- defire feulement d~ b nai.ffance_de frere P~licot, & par con- qu:il_ fait fait mention du jour de la. f~quenc impofhble de faire cette fupputa- naifbnce des enfans, fans avoir plrlé de tion fur ce pié de,J;h~ure ou ~es mo~nens. l'heure , contre la difpo~tion d~ l',or- 11 fau_t donc reau1re la d1fficulte dans donnance de I f39· la prem1ere qm a eta– fon véritable cas, & au temps de la naif- bli le reoiihe des bautêmes & laouelle fance de ce religieux, qui eil: le huitie- d1ns l'a~ticle u. a' voulu ~u'il ftî't fait me du mois de mars de l'année 1627. mention du jour & de l'heure de la naif– dans le_quel I'h::!ure ne fe trouvant point fance , & que par l'extrait des regiflres nurquee_, elle .dl: par conféquent dou- on plÎt prouver le temps de 1a majorité teule & rncenarne. ou minorité. On peut obfcrver , que fi pe tO~lt I (~ w:ind. nombre de doéteurs elle n'a pas dit de même pour la pro– qu~ ont ete _c~tes , & de tous les :rntres fe!lion monaiîique, c'eil: que le terme de G?I ont ti-;11te ,de cette m~tiere, nous la feizicme année ne fut établi que füc: n. avons, trouve fJUe ~on~cma feul qui ans après par le concile de 1~reme, tenu a~t P<::le du cas parr~c~lter do.nt il s'a- fous le Pape Paul III. en l'année 1f4S· g~t. c en ~1ns fan ~rllte de lzorzs canoni- & poih:rieurcment par l'ordonnance T:Is, quelbon .2. pomt 10. §. 3. où aprts de Dlojs en l'année 1 f79· .Il n' eH pas à. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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