Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

~ 5 1 1Jes l~fin':flres de r_Eglife i 5 5· 4 me année: ce qui auroit été confirmé par congrégation , n'.ét:tnt pas ~rai qu'il y ait un bref du Pape ,Alexandre VI~. du q. aucune ~onteilat10n form~e e,n~re les mars i6f 7 . adr~lf~ ~u fieur car?m::i~ Gu- pe_res ~u1 la c?mpo(ent 1 , q~u me~tte l'ap– maldi, qui at~r~tt ece reçu & execute d;ins phcau?n ~e Sa MaJ~ile, ni def~1ts fie~rs 110 chapfrregeneral tenu pa_r lad. co1:~rega- c?mmiffatres nom1!1es par led1~ arret J tion des per,es d_e la Doétnne 1 Chreuenn.e nt ~n, q~elque ma~ier~ que ce [oit; celles en la ville d Avignon, en prefence dudit qui ctoient formees il y a pres de trente :fieur Cardi1ul, faifant fonéèion de com- ans, ayant été heureufement terminées miffaire apotlolique, le 23. juin 16 f7· au par les brefs des Saints Peres, fuivis de préjudice de quoi quelques-uns de ceux lettres patentes de Sa Majeilé. Et s'il y c:le lad. congrégation qui ont fait profef- avait quelques particuliers qui euffent fion réguliere pendant l'union avec lefd. quelques demandes à faire contre la con– yeligieux Sommafques, ayant entrepris de grégation, ils devoient fe faire connaître la régir d'une maniere oppofée à fon inf- & agir en leurs noms, fans emprunter par titution & auxd. -brefs ; cette contraven- une fuppofition blâmable celui de ladite tion auroit donné lieu à plufieurs contef- congrégation qu'ils vouloient traver– tations, qui auroient été portées en diffé- fer. f.t en conféquence ledit pere Bigot rens tribunaux; à quoi étant néceffaire de prépofé au dernier chapitre général J pourvoir, lefdits peres de la Do.éhine pour la conduite & direétion générale de Chrétienne auraient très - humblement toutes les affaires de la congrégation de fupplié Sa Majeflé powr fe faire inf- la Doétrine Chrétienne , déclarait audit truire de l'état & mérite defd. contefta- de Falentin qu'il le défavouoit de tout tians, d'en renvoyer la connoiffance par- ce qu'il avoit fait, ou voudroit faire ci– devant tels des fieurs commiffaires de fon après fous le nom de ladite congréga– confeil qu'il lui plairoit commettre, pour tion, protefiant où il voudrait conti"nuer fur leur avis être fait tel réglement, pour de le prendre à partie en fon propre & l'exécution defd. brefs , qu'il plairait i privé nom. Pareille réponfe defdits pe– S. M. Signification dudit arrêt au pere res Chevalier, provincial, & le François) Bigot, procureur général de la Doétrine affitlant du pete général de ladite con– Chrétienne , tant pour lui que pour les grégation, fignée d'eux & dudit Ricard, autres anciens de ladite congrégation , avocat , fignifiée audit de Falentin le foi-difans privilégiés & exempts, en date Io. décembre 1670. Alte dudit de Fa– èu 2. décembre 1670. Pareille fignifica- lentin lignifié à Ricard , avocat defdits tion dud. arrêt au pere Chevalier, foi- peres le Bigot, Chevalier & le François, di fa nt provincial de la congrégation fé- le 16. décembre 1670. par lequel il dé– culiere de la Doétrine Chrétienne; & au clare avoir charge d'occuper en exécu– pere le François, prêtre de lad. congré- tion dudit arrêt , pour les peres de la– gation, tant pour eux que pour ceux qui dite congrégation f éculiere de la Doc– fe difent exempts & privilégiés leurs trine Chrétienne , dépendant pleine– :idhérans, en date du 9. décembre 1670. ment de la jurifdiéèion des ordinaires. Réponfe dud. pere Bigot , fignée de Ri- Aéèe par lequel les peres de la congré– card, avocat au confeil de S. M. lignifiée gation féculiere de la Doéhine Chré– à maître Jean de Falentin, avocat au con- tienne , dépendant pleinement des or– feil du Roi, le +décembre 1670. par la- dinaires, declarent audit Ricard qu'ils quelle il protefie de nullité de la fignifi- ont mis ès mains dudit fieur Boucherat cation dud. arrêt, comme étant f urpris les titres , mémoires & inflruéèions de fous le nom fuppofé des peres de ladite leurs prétentions , i ce que de la part congrégation, d'autant que led. de Falen- defdits peres le Bigot , Chevalier & le tin ne fauroit faire voir, ni qui que ce François il ait à y fatisfaire, autrement foit, qu'il ait eu charge des fupérieurs & proteftent de pourfuivre inceffamment. cfficiers de lad. congrégation, & encore Arrêt au confeil fur fon avis, & des au– moins de la congrégation en général; foit tres commill:·lires, en date du 17. dé– po~r pré_fe~ter ]e placet, _fur lequel Ie?it c~mbre 1670. ~éponfe defdits _peres I.e arret ttott intervenu , fott pour en faire Bigot , Chevalier & le François, audit faire la fignificati011: de forte que toutce atte du 16. décembre 1670. à eux ftgni– qui avoit été fait à ce fujet, était une pure fiée à la requête dudit de Falentin , .Par fuppofition faite par les ennemis de ladite laquelle ils dédarent audit de Falentrn ' e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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