Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

D1.·s .Jfi.1ti;1res de l'Egl"tfa 5 1G .5 1 ~' 1 ent & fign<'·e de f 1 main, en la née 162). ils ont planté la croix au faux- ent1ere11 '" • · r r · b 5 ",.f . 1 . . d · · même forte que tous les. pcres 1ot11c:1- ourg -_ l\.arce , reçu.. ~s no~1c:s, fait voient autrefois :iux conctl~s : Ju~e~abs, des pr~fes ~le pe.re V 1g~er lu1-meme en tpifcopusjèrirfi ,pronunciavz c.um Janct::i_fy- 1 a 1 reçu JU,fq,u ~l~ m?1s de dece 1 .m.bre dernier. nodv ; ou bien, Acacius , epifcop~s 11 e/e- s ont ete e1 1mes l?o,ur. re 1g1eux vtrita– tinorum confentie~sfa~él& ff_nodo zn fapra- hlc~; en cette q~ahte 1ls po~ede~1t une diéla fententia fa/Jfcrzpfi; aJoUtant par ce ma1fon , un cloitre, un dort01r; ils one moyen à la f 0~1(cription de leuri;om, l' ap- prêché_, confeffé_,. a 1 dminiHré les. facre– probation prcc1fe. de la chofe a l~qul.elle mens; ils ont. foll1c~te _cette ca~fe JUfqu'à. ils avoient. foufcnt. Et pour ce qm eiL dn l~ ~n du 1:11?1s de_ fevr~~r dern~er en qua– dernier pornt, concernant ces paroles , l!te de religieux, JUfqu a ce qu un nommé qu'il a fait vœu dans la reg le de S. Augu[- Ricardelle étant forti de cette commu– tinjècundlim conJlitutiones fac1as fauflicien- nauté, ne pouvant faire fon vœu nul ex das ; c'dl: une difficulté affeétée , mais caufa antiqua, comme parlent nos jurifcon– inutile, parce que les conî1:itutions d'un fultes modernes, par une nullité effen– ordre (ont (ufceptibles de changement, tielle, réfultante de la qualité de l'att:e; ils & ne font pas de b fubfLmce de l'ordre; ont foutenu qu'il etl nul par défaut de même elles fe renouvellent dans les clu- puiffance, d'autorité légitime en laper– pitres généraux, & ne regardent que quel- fonne de ceux qui les reçoivent; & le ques petites obferv:nions qui peuvent êtte pere Vigier& fes confreres,demeurant en omiîes, & defquelles les fupérieurs peu- (ette ville de Paris, qui ont plaidé contre ventdifpenfer, 8: ainfi ne portent aucun ces gens comme contre les apoilats, di– préjudice à la vfrité ni à l'effence de la fentqu'ils font bien empêchés & avouent religion. à pré[ent qu'ils ne favent s'ils font fécu- La feconde queftion de la c;;ufe con- Iic!'s ou religieux. cerne la qualité de la congrégation dar,s Si bien que ce que vous avez à exami– b.quelle le vœu a été fait, pour favoir fi ner en cette feconde quefl:ion, eH de fa– elle efl réguliere , fuffifamment établie voir fi les peres de la Doéhine Chrétienne dans l'églife&dansl'état. Ponrcet effet il font <les impofleurs,des ;:.bufeurs de peu– faut demeurer d'accord que la congrég:t- ple, des charlatans publics, ou fi ce font ci on des peres de la Doél:rine Chrétienne a des gens de bien qui ayent travaillé fous pris fa naiffance dans la ville d'Avignon, de bons principes, clefquels les intentions ils ont été prêtres & clercs féculiers, ils ayent été droites & légitimes : car vous fe font établis pour prêcher & c:uéchifer ne jugerez pas auj0urd'hui la védté ni la le peuple. L'inftituteur de leur compagnie validité de leur ordre , pour favoir s'il y étJnt décédé en l'année 1607. les particu- a nullités d;1ns les brefs de Rome, fi les liers établis à Avignon , :\ T ouloufe & à procurations ont été précifes ou non , fi Brive ont defiré de faire leur cornmu- elles font fuffifantes, s'il eH néceifaire de nauté réguliere , de l'obliger à vœu fo- quelque confirmation, de quelque sûreté )emnel de religion. Pour cet effet ils ont pour leur confcience. Pour cela nous eili– paffé procuration au pere Vigierpour oh- mons qu'il faudroic recourir à l'autorité tenir du Pape la régularité, & leur don- du S. Siege , obtenir un bref in partibus, ner le moyen d'être religieux, puifqu'ils pour faire examiner par des prélats & des ontpaffé une procuration fpéciale pourles perfonnes de fuffifance la validité de leur unir avec les Barnabites, avec lefquels le intention. ?dais vous jugerez; favoir, fi pere Vigier n'ayant pu trouver fon com- les peres dela DoéhineChrétienne ayant pte, ils' eil accommodé avec les Sommaf- des bulles de Roine & des lettres patentes ques. Il a eu fes expéditions en cour de vérifiées en quatre parlemens, qui valent Rome, il s'etl retiré en France, & l'or- mieux qu'un titre coloré, & fur ces titres dre a été fait régulier par l'exécution vo- ayant vécu publiquement en qualité de lontaire de ce bref, & la profeliion de religieux , & fait les alt:es ordinaires lé– tous les particuliers faite enfui te felon les gicimes en telles rencontres, s'ils peuvent formes. En cette qualité de religieux pro- faire banqueroute au public, troubl~r fès,ils ont obtenu lettres patentes du Roi, toutes les familles, changer leur cond1- -vérifiées ès parlemens de T ouloufe, de tion, paffer pour féculiers , contraél:er Bordeaux, d'Aix & de Grenoble. Ils fe mariage & abufer les évêques qui les ont wnt établis en cette ville de Paris en l'an- inti;oduits J & la république qui les a au~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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