Auteur : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 4 : Des ministres de l'Eglise qui sont réguliers

~~ 7 . JJ_e.r Minijlre.r de. l~Eglife • . 50S ment en France, & Cô~fiL·t~iat1~11 du bref Rot dit: !vf~lheurs, les appellations fut' d'union de leur congregatt~n a celle .de lefquelles 1! :c~e~ de prononcer, concer4 .Sommafque; & faifant dro,it r~r lad. 11~ 4 ~e~t la vahdtte d ~n .~œu fole.mnel.de re– tervention , il foit ordonne qu en con~e- 11g1on, pour favo,ir s 11 eft obltgat~Ire, & quence des nullités d7s ~ull~s & .~efcnts fi .la coi;ni;nunaute dans laquell.e Il a été de lad. union & de l execut1011 d iceux , fait , a ete capable de le recevoir. La pre– aucune vérification ne fera faite defd. lct- miere d::: ces difficultés efl en apparence tres pJtentes d'énbliifemoot derd. prêtres toute fpirituelle , qui dépend de h puif– àe la Doél:rine Chrétienne, fin on Cous le fan ce de lier & de délier, de 1' autorité des titre de prêtres & clercs réculiers, com- clefs, de la jurifdiétion de l'églife. L'au– m.: les prêtres de l'Oratoire. tre n'efl: pas moins,.eccléfiail:ique, qui re- Langlois pour les peres de Vigier , garde l'établiffement d'une compagnie re– Gibron, Sauret, Beauv:iis, D. Ducayer, ligieufe, autorifée p:ir la bulle du Pape Pierre-Frinçois I\londulot, Foy, le I-Jor- confirmée par l'ordinaire, qui efl: le fieu; mand, Cabar, Raguin, h Forell, Guil- archevêque de Paris, que la cour a tolé– hume, Noguet, Arille, Chriil:oph~, & rée depuis vingt ans dans cette ville de Dominique, a conclu à ce qu'ils foient Paris, que le filence des magiihats & le reçus p~uties intervenantes &oppcfantes, conîentement tacite du peuple juilifie. qu'il leur foitdonnéaélede cequ'ilsJéfa- L'une & l':rntre de ces difficultés qui vouent la pourfuite qui dl faite par le aboutiffent à h fûreté des confciences, i pere Antoine Rouffeau, comme procu- la tranquillité intérieure de l'ame, :l h r~ur provincial, au nom de toute la con- voie & chemin du falut , ne font pas , ce grég::-ition, pour l'enrégiilrement des let- femble, de la connoiffance des juges fé– tres patentes obtenues au nom de leur culiers, mais doivent appartenir à l'églè– ordre, en ce qu'elles portent confirma- fe, pour être termin~es par l'autorité des tian de l'union & dépendance des peres évêques, qui font les magiilrats fpirituels, Sommafques en Italie : & faifant droit les médiateurs entre Dieu& les hommes, fur le tout, il foit ordonné qu'ils [e pour- auxquels il ~ppartient de répondre des voiront au Pape , pour obtenir un non- chofrs faintes. Cùm de rdigione agicur , veau bref, pour vivre fous la regle des Titum Corruncanum, P. Scipionem, P. Sa.~ clercs réguliers de la regle de S. Auguil:in ,. volam, Pontifices Maximas, non Zenonem de laquelle ils font protèffion fous un gé- aut Chryfippum ùzterrogo, difoit l'orateur. néral François ; même pour avoir des Pour fatisfaire à cette difficulté, capa– commifiàires en France pour l'exécution hie de donner du fcrupule, il faut établir dudit bref, & de fe retirer pardevers Je pour fondement, que dans un vœu folem– Roi pour avoir des lettres patentes con- nel, tel qu' efl celui des perfonnes religieu– firmatives d'icelui; & cependant que tous· fes, & dans l'établiffement d'une commu– ceux qui [ont à préfent dans lefdites mai- nauté réguliere, Ce rencontrent deux obli– fons de Paris, demeureront fous l'obéif- gations. La premiere & la principale re– fance du plus ancien , jufqu'à ce qu'il y garde le rervice de Dieu, la direélion de ait été pourvu. la confcience , les degrés de perfeél:ion Lambin pour le provincial & religieux que l'on veut acquérir. La feconde con– de la Doélrine Chrétienne , a conclu à cerne l'état & la condition extérieure de ce qu'ils foient reçus parties intervenan- ceux qui s'engagent dans cette profelllon, tes, & y faifant droit; en[emble fur l'~p- les avantages & les privileges qu'ils ac– pel de la partie d'Adam , qu'icelui fera quierent dans la république & dans leurs déclaré non-recevable, & le brefd'union familles; & au contraire les droits & le~ déclaré bon, valable & dûment exécuté, obligations que l'état & leur famille ac· & les lettres patentes portant leur établir- quierent à leur égard. fement & confirmation de leur union Par exemple, celui qui entre dans un avec les religieux Sommafques, vérifiées monaitere & qui y fait profeffion , il .fort & regifhées, le m:iriage de la partie d'A- de fa famille , de fa parenté , de fa ville, dam, déclaré mal, nullement & abufive- pour être adopté dans une maifon étran– ment contra[té, & frere René de Quelen, gere , franche , libre de toute forte de condamné de rentrer dans le monaHere fervitude quelque néceffité qu'il fe trou– de~eres de la Doél:rine Chrétienne. ve dans l'état, il n'y efl: pas contribuable; Tal on pour le procureur général du s'il fe fait une levée de gens de guerre 011 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (04)

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